dimanche 31 janvier 2010

Un peu d'humour dans un monde de brutes


Résumé: Une famille américaine achète un château hanté. Bruits de chaînes et taches de sang terrorisent la région depuis des siècles...
Mais que peut un pauvre fantôme contre le bon sens d'un homme d'affaires, les détachants super-actifs de sa femme et la malice des enfants, toujours prêts à lui jouer des tours ?


Mon avis: Encore une fois, je suis surpris par un livre car je ne m'attendais pas à lire des contes aussi drôles. C'est vrai, quand on me parle de fantôme, et de crime, je pense que je vais avoir peur et frissonner. Eh bien ce ne fut pas le cas ici. Oscar Wilde arrive à nous raconter une histoire de fantôme avec un humour délicieux.
Le fantôme de Canterville: est la storie que j'ai le plus aimé. L'histoire de ce pauvre fantôme qui ne peut plus faire son travail car les nouveaux locataires lui font des misères est très drôle. La famille Otis est une famille américaine qui ne croit pas au fantôme. Pire, il lui gâche son travail: le fils ainé en nettoyant la tache de sang de sa défunte femme assassinée avec un détachant; le père, ministre de son état, en donnant au fantôme un lubrifiant pour huiler ses chaînes. Et les jumeaux n'arrêtent pas de lui jouer des tours pendables. Seule, la fille Virginia saura comprendre le désarroi du fantôme et l'emmènera vers sa demeure éternelle.
C'est une histoire drôle qui devient touchante à la fin et qui se terminera par un mariage. (D'ailleurs, trois des quatre nouvelles se termine ainsi). Mais elle détourne également les codes des histoires gothiques qui ont fleuron depuis Le Fanu et consort, en faisant du fantôme, un être "vivant" et le héros de l'histoire, et surtout la victime de cette famille américaine (dont Oscar Wilde donne une image peu glorieuse, car il n'aimait pas les américains.)
Le crime de Lord Arthur Saville est une storie que j'ai également aimé et qui m'a faire sourire grâce à la situation. A cause d'un chiromancien qui lui prédit un destin d'assassin, le jeune Lord Arthur Saville va se croire obligé de tuer, et ainsi d'accomplir cette destinée, avant son mariage avec la jeune Sybil Merton. Il va intenter de tuer une grand tante par le poison, mais cela échoue, puis de vouloir faire exploser un oncle à l'aide d'une pendule. Toute ses tentatives échouent et il pense qu'il ne pourra jamais épouser Sybil quand... vous ne croyez tout de même pas que je vais tout vous dire quand même.
Le Millionnaire modèle est une fantaisie, que j'ai apprécié, même si j'avais deviné l'ensemble de la situation.
En revanche, Le Sphinx sans secret m'a littéralement laissé indifférent. Je n'ai pas plus aimé que ça.

Mais bon trois sur quatre, c'est déjà bien. Mais surtout ce que je retiens c'est la plume de Wilde, savoureuse et agréable à lire. C'est encore une belle découverte de la littérature classique et je pense que je continuerai à découvrir le charme subservif de cet auteur. Sûrement avec Le portrait de Dorian Gray.

Oscar Wilde: Le fantôme de Canterville et autres contes (The Canterville ghost & another stories), Le Livre de poche, 180 pages (avec les commentaires), 1979

samedi 30 janvier 2010

John & Hugh in Sunset Boulevard

En faisant une recherche sur les comédies musicales, j'ai appris qu'une comédie musicale s'intitulait Sunset Boulevard créée par Andrew Lloyd Webber (entre autre créateur du Phantom of the Opera, l'une des comédies musicales les plus jouées, si ce n'est la plus jouée, sur scène) inspirée du film de Billy Wilder.
Une comédie musicale que je ne connaissais pas. Et j'ai trouvé deux interprétations superbes de la chanson Sunset Boulevard.

Une de John Barrowman (Captain Jack in Torchwood)



Et une autre de Hugh Jackman (Wolverine in X Men (entre autre)



Et là, j'aimerai bien savoir quelle est votre interprétation préférée? Celle de John ou celle de Hugh?

Moi, mon choix est fait! (John of course!) ( celle de Hugh est bien aussi mais il faut bien faire un choix.)

Pour les fans du Doctor et du Captain Jack

Cette petite vidéo pour tou(te)s les fans du doctor et du captain Jack.

La chanson qui accompagne les images s'intitule: "I know him so well" et est interprétée par Daniel Boy's & John Barrowman.

vendredi 29 janvier 2010

Elle s'appelait Norma...


Résumé:Elle a suscité l'adoration de millions de gens et sa vie a fasciné des générations de «fans» et d'acteurs. Disséquée depuis plus de trente ans, l'histoire de Norma Jeane Baker, plus connue sous le nom de Marilyn Monroe, n'a pourtant jamais été appréhendée aussi intimement que dans «Blonde» un récit à couper littéralement le souffle. Dans cette autobiographie fictive plus vraie que nature, Joyce Carol Oates recrée la vie intérieure, poétique et spirituelle de Norma Jeane - l'enfant, la femme, la célébrité vouée au malheur- et la raconte avec la voix de Norma Jeane: saisissante, chaude, ample et bouleversante. Un portrait intime, implacable. Derrière les portraits surprenants et souvent dérangeants, des hommes qui jalonnèrent la vie de Norma Jeane: l'Ex-Athlète, l'Auteur Dramatique, le Président, le Prince Noir, se dessine une course éperdue vers ce que la plus belle femme du monde tenta en vain de trouver: l'amour

Mon avis: Tout d'abord, je voudrais dire que j'ai "pris" ce résumé sur le site Amazon.fr. (Car je le trouvais très bien fait).
Après deux semaines de lecture intense de cette vie, je peux dire que j'en sors essoufflé, groggy, presque épuisé tant les émotions sont intenses.
Depuis quelques années, je suis fasciné par le mythe de Marilyn, j'ai même la photo mythique du film "Sept ans de reflexion" (celle de la robe se soulevant sous la bouche de métro) accroché dans mon couloir d'entrée. Marilyn me fascine par son mystère. Et quand j'ai acheté le livre de Joyce Carol Oates, j'espérais en apprendre plus sur Marilyn.Mais c'est Norma qui est dévoilé ici.
L'auteur a su s'emparer du mythe Marilyn en le façonnant comme un de ses personnages pour faire apparaitre sa Norma. (C'est ce que j'admire chez les auteurs étrangers: ils n'ont pas peur de s'emparer d'un mythe ou d'un personnage historique pour donner leur propre vision du personnage: comme l'a fait Colum McCann avec Danseur.) L'auteur raconte certains évènements de la vie de Marilyn sans les changer. Mais elle les raconte de l'intérieur en nous livrant les pensées de Norma Jeane: sauf que c'est la vision de l'auteur qui nous ai raconté. D'ailleurs, le lecteur est prévenu dès le départ: Blonde est une œuvre de fiction. Ce n'est pas la vérité vraie. Elle donne une vision de la vie de Marilyn.

Et quelle vie! Une vie faite de malheur jusqu'au bout.

Je ne sais pas quoi penser de ce roman fleuve. Avant tout, j'ai respiré un bon coup avant de me plonger dans sa lecture. Je suis entré dans le livre à tâtons, ne comprenant pas bien au départ ce que l'auteur voulait nous raconter. Cela partait dans tous les sens. Je n'y comprenais rien. Mais je me suis accroché et je suis entré dans ce livre après une centaine de pages. Mais c'est une lecture éprouvante. L'histoire est racontée de manière, crue, parfois violente (notamment la scène des toilettes où une fille du personnel du restaurant tend une serviette remplit de sang, avec les restes d'un fœtus à Norma, juste après que cette dernière ait subi un avortement. Où alors, la scène de la fellation forcée à Kennedy.)
Pour tout dire, j'ai même eu envie d'arrêter ma lecture un moment pour pouvoir recommencer à respirer. C'est un livre qui m'a asphixié: j'avais l'impression de manquer d'air. Mais je me suis accroché et j'ai bien fait. Car malgré sa dureté, sa longueur, c'est un très beau livre sur Norma Jeane Baker, qui nous dépeint le monde impitoyable qu'est Hollywood et qui a broyé Marilyn jusqu'au point de non retour.
Pourtant, elle voulait juste aimer et être aimé en retour. Et même ça, elle ne l'a pas eu.

En tournant la dernière page du livre, je suis remonté à la surface de ce roman fleuve et j'ai laissé glisser une larme sur ma joue, un peu triste de la laisser partir. Mais je sais que je la retrouverai dans quelques semaines en visionnant le film qui a été tiré du livre: avec Poppy Montgomery dans le rôle de Marilyn.

Joyce Carol Oates: Blonde (Blonde), Le livre de poche, 1110 pages, 2000

vendredi 22 janvier 2010

Marilyn

Je ne poste plus beaucoup ces temps ci. Mais je passe mes journées avec une femme magnifique: Marilyn Monroe.
Depuis plus d'une semaine, je suis plongé dans Blonde de Joyce Carol Oates et je ne peux pas m'en détacher. C'est un livre très prenant, malgré sa complexité (C'est pour ça que je prend mon temps).

Pour vous faire patienter un peu, je vous laisse en compagnie de Miss Monroe.

vendredi 15 janvier 2010

La chanson du Suit

Le titre de mon billet peut paraitre surprenant mais l'explication se trouve à la fin du billet. ("Suit" voulant dire "Costume" en anglais)

Il faut que je vous avoue que j'adore les comédies musicales. Et dès qu'il y a des scènes chantées dans un film ou dans une série, je suis ravi.

La série How I Met Your Mother a voulu frapper fort pour le 100e épisode de la série (diffusé lundi sur CBS) en incluant une scène musicale dans cet épisode particulier. Et cette scène est awesome! Voir Barney chanter son amour des costumes est legendary. (En plus, Neil Patrick Harris chante très bien!)

Mais j'en ai fini avec les blablas et je vous laisse regarder cette scène magnifique!(J'en fais pas un peu trop là?)

The hystory of Wayne


Résumé: Tout au bonheur du succès obtenu avec son premier roman, Joe est loin d'imaginer qu'il devra le payer très cher. Le portrait au vitriol, très cru-et sans même changer les noms- qu'il a brossé des habitants de sa ville natale lui vaudra à son retour quelques années plus tard, un accueil qu'il n'est pas près d'oublier. Furieux d'avoir été ridiculisés, ils lui feront regretter ses écarts autobiographiques. Joe aurait dû le savoir, il n'est jamais bon de réveiller les fantômes du passé.

Mon avis: Parfois, le hasard fait bien les choses. Quand je vais dans une librairie, j'aime regarder les livres, les toucher, lire la 4e de couverture et même lire les premières lignes. C'est ce que j'ai fait avec ce livre. C'est en lisant les deux premières pages que j'ai eu envie d'en savoir plus. Et de partir avec.
Il est vrai que la première scène du livre est jubilatoire et intrigante: Joe, le narrateur, surprend Cindy Prosner qui fait une fellation à Brad, le frère de Joe. Et quand Cindy s'en aperçoit, elle devient complètement hystérique et l'injurie. Joe en profite pour s'éclipser. Sauf que la réaction de Cindy aurait été tout autre si elle avait su que vingt ans plus tard, cette scène se retrouverait dans le premier roman à succès de Joe Goffman. (Et Joe n'imaginait pas à l'époque que Cindy deviendrait sa belle sœur. (Je vous raconte pas les retrouvailles entre ces deux là!)

Joe est écrivain et, comme beaucoup de ses comparses, son premier livre a des aspects autobiographiques. Joe à quitté Bush Falls il y a 17 ans,et fait son grand retour dans sa ville natale, en apprenant que son père est à l'hôpital. Mais il n'imagine pas que tous les habitants de cette petite ville le détestent cordialement et va lui en faire voir des vertes et des pas mûres.
Mais il va retrouver son meilleur ami Wayne , qui lui aussi a fuit cette ville par peur d'affronter le regard des autres quand il était au lycée mais il reviendra quelques années plus tard. Car on revient toujours à ses racines, même si celles ci ont empoisonnées notre vie.
Et justement, Wayne est le véritable héros du livre. A travers Joe, c'est l'histoire de Wayne qui est contée: de la découverte de son homosexualité qu'il n'assume pas au départ (et que l'on nous raconte en flashback. Je me suis d'ailleurs demandé si c'était des flashbacks ou des passages du roman de Joe Bush Falls), jusqu'à ses derniers instants dans la maison d'enfance de Joe.
Et bien sûr, Joe retrouve Carly, son premier amour qu'il n'a jamais réussi à oublier et qui va tout faire pour la reconquérir. (Cette partie là est bateau car vu et revue mais moi j'aime bien)

Ce roman est formidable. Avec un style simple, sans prise de tête, Jonathan Tropper nous dépeint une petite ville des Etats Unis où les préjugés sont légions et où il ne fait pas bon d'être gay. Il nous parle aussi de création d'un roman, de la répercussion du succès sur l'auteur et son entourage.
C'est drôle, au début, puis le roman devient touchant. A mesure qu'on approche de la fin inéluctable, on n'est ému,une petite larme au coin des yeux. Puis, on est surpris par la fin explosive (dans tous les sens du terme) du roman.
Si vous avez aimez Dawson (même si Joe dit que sa vie est le contraire de Dawson), vous aimerez Joe. Car il y a des points communs indéniables: Joe et Dawson sont des artistes, Wayne fait la même découverte sur sa sexualité et vit les mêmes angoisses que Jack McPhee (la séropositivité en moins pour Jack), Carly pourrait être Joey ou Jen par certains côtés.
(D'ailleurs le livre m'a donné envie de revoir Dawson. Un petit retour à Capeside s'impose! )

Mais je vous laisse découvrir tout ça par vous même.

Jonathan Tropper: Le livre de Joe, (The Book of Joe), France Loisirs, 469 pages, 2006

samedi 9 janvier 2010

On the radio...

Un top de la décennie est sorti ces derniers jours concernant les chansons les plus diffusées en radio.
La chanson arrivant en tête est une chanson d'un artiste que j'apprécie beaucoup:

Gérald de Palmas.

Il réussit même à classer deux autres de ses chansons dans ce top 100 faisant de lui le 2e artiste le plus diffusé sur les ondes après Madonna.

La chanson "Tomber" arrive à la 29eme place du classement.
"Une seule vie" culmine à la 4e position.

Et la chanson arrivant 1ere du classement des chansons les plus diffusées de 2000 à 2009 est...



C'est Jean-Jacques Goldman qui doit aussi être content!

vendredi 8 janvier 2010

Surprenante Rebecca


Résumé: Une longue allée serpente entre des arbres centenaires, la brume s'accroche aux branches et,tout au bout, niché entre la mer et les bois sombres, un château splendide: Manderley, le triomphe de Rebecca, la première Mme de Winter, belle, troublante, admirée de tous.
Un an après sa mort, le charme noir de Rebecca tient encore en son pouvoir le domaine et ses habitants. La nouvelle épouse de Maxim de Winter, jeune et timide, pourra-t-elle échapper à cette ombre inquiétante, à son souvenir obsédant qui menacent jour après jour de plonger Manderley dans les ténèbres.


Mon avis: Pour ma première lecture de l'année, je me suis plongé avec délice dans le roman de Daphné du Maurier et le premier mot qui me vient à l'esprit est: surprise. Je ne m'attendais pas du tout à cela. Je pensais connaitre l'histoire et je suis passé complètement à côté. Point de fantastique dans ce roman, pas de fantôme a proprement parler.
Certes, Rebecca habite les murs de Manderley de sa présence, ce qui met mal à l'aise la nouvelle Mme de Winter (qui ne sera jamais nommée), ainsi que le lecteur qui se met à sa place. Mais rebecca ne se matérialise pas.

Dès les premières lignes, on est plongé en plein mystère.
Au début, j'ai eu du mal à entrer dans le roman, me demandant où il voulait m'emmener. Les passages à Monte Carlo m'ont semblé saugrenu après ce premier chapitre qui nous faisait ouvrir les portes de Manderley.
Je pense que mes difficultés avec ces passages "français" peuvent s'expliquer par le fait que j'étais envouté par Manderley. La première phrase "J'ai rêvé l'autre nuit que je retournais à Manderley" est devenue mythique et démontre bien qu'un bon roman se joue sur la première phrase car c'est elle qui accrochera le lecteur ou non. Eh bien, cette phrase mystérieuse m'a tellement accrochée qu'elle m'a fait un peu peur. J'ai même cru que c'était Rebecca qui parlait à ce moment là. Mais je me trompais. C'était la jeune épouse de Maxim de Winter.

Rebeca, qui n'est plus mais qui est pourtant omniprésente à chaque page, jusqu'à envahir les pensées de la nouvelle femme de Maxim qui se demande si elle fait bien ce qu'il faut à Manderley. Rebecca manipulait tout le monde pour cacher sa vraie nature. Elle n'était faite que de mystères. Et tous les personnages la vénérait. Surtout Mrs Danvers, que j'ai détesté une bonne partie du roman, qui me fit trembler d'effroi lors de la scène culte du bal où la jeune Mme de Winter eu le malheur de porter le même costume que Rebecca lors de son dernier bal et qui comprendra que Danny Danvers lui a jouer un mauvais tour en voyant son sourire sadique. Brrr, j'en tremble encore. Mais j'ai plaint cette pauvre folle quand elle apprendra la cruelle vérité qu'elle ne supportera pas. Bon,ce n'est pas clairement dit dans le roman, j'extrapole. Mais j'aime bien me demander ce que vont devenir les personnages, la dernière page tournée.

J'ai beaucoup aimé ce roman surprenant. J'allais de surprise en surprise et j'aime qu'un livre me surprenne. Et je n'avais qu'une hâte: savoir comment cela se terminerait. Et je n'ai pas été déçu. Le final est plein de mystère comme Rebecca, qui n'a jamais cessé de hanter les murs de Manderley. Comme quoi, je n'avais pas tout à fait tort quand je parlais d'une histoire de fantôme.

Si vous voulez une histoire pleine de mystères, qui vous surprenne de chapitre en chapitre, je vous conseille vivement de pousser les grilles de Manderley et de faire la connaissance de la mystérieuse Rebecca.

Daphné du Maurier: Rebecca, (Rebecca), France Loisirs, 506 pages, 1939

mercredi 6 janvier 2010

THE mentalist


J'ai décidé de commencer l'année 2010 en vous parlant d'une série sympathique avec le très séduisant Simon Baker (celui qui me dit le contraire sera forcé de regarder l'intégrale de Derrick en chinois! ah mais!).

Le pitch? Patrick Jane se servait de ses dons d'observation pour jouer les faux médiums. Lors d'une de ses "séances", il s'en est pris à John Le Rouge, tueur en série qui, pour se venger de sa mascarade, tua sa femme et sa fille. Patrick Jane entrera dans l'équipe de Theresa Lisbon afin de résoudre des enquêtes criminelles mais surtout retrouver John Le Rouge et le supprimer de ses propres mains.

Voilà en gros, le pitch de départ. (Je sais, je ne suis pas très fort pour les résumés et cela ne donne pas trop envie de regarder a première vue, car on a l'impression que c'est du vu et revu). Il est vrai que la série ne va pas révolutionner le genre. Mais les personnages sont tous sympathiques et cela nous change des enquêtes façon CSI ou NCIS (que pour ma part, j'ai en horreur mais ce n'est que mon point de vue. Chacun ses goûts).
THE Mentalist (bizarrement TF1 a supprimer le the) est une série qui va fonctionner sur la première chaine française. Et ce n'est pas un hasard si TF1 la diffuse en prime) car elle réunit tous les ingrédients qui font le succès des séries américaines de TF1 entre autres) Il y a un peu de CSI pour les enquêtes, un peu de House pour la personnalité de Jane. (Le charme de Simon Baker en plus! (que voulez vous je suis plus sensible au charme australien qu'au charme anglais ce n'est pas de ma faute)) et un peu de Bones pour l'humour. Car oui, on rit avec l'équipe sympa qui entoure Jane.
J'ai surtout aimé le futur "couple" (j'en suis pratiquement sûr!) (qui n'en est pas encore un puisque seul Rigsby est amoureux de sa partenaire Van Pelt) Rigsby/Van Pelt.

En bref, c'est une série où on ne se prend pas la tête et qui nous fait passer un bon moment.

Le seul défaut de la série est que le fil rouge "John Le Rouge" n'est pas assez exploité à mon goût et pas très innovant car déjà vu dans d'autres séries (Comme "Jack de tous les Coups" dans Profiler, l'un des meilleurs sérial killer de séries des années 90. (Là encore ce n'est que mon avis).

Le 2e point négatif vient de TF1, qui comme toujours, diffuse les épisodes dans le désordre dès qu'il s'agit de série non feuilletonnante. (Pour preuve ce soir, TF1 diffuse le 1er, puis le 5e pour finir sur le 7e épisode de la saison 1. Tout a fait logique me direz vous).

Pour finir, une petite vidéo pour vous donner envie:

samedi 2 janvier 2010

Juste une mise au point

Voici une nouvelle année qui commence et avec elle vient le temps des bilans.
Il est temps pour moi de faire

Juste une mise au point sur les plus belles images de ma vie. (hum, je m'égare là. Revenons à nos moutons)

Pour moi, cette année aura été marquée par une découverte: les blogs littéraires.
Cela s'est passé fin juin. Un samedi soir pour être précis. Je venais de regarder Merveilleuse Angélique. A la fin du film, j'ai fait une recherche sur la réédition de la série Angélque par les Éditions de l'Archipel. Et en tapant le nom Angélique et Anne Golon sur Google, je clique sur un lien qui attire mon oeil et je tombe sur le blog de Romanza et sur son billet consacré à la série des livres Angélique. Et là c'est tout un univers qui s'ouvre à moi.
De lien en lien, et de blog en blog, je découvre des personnes qui ont la même passion que moi: la lecture.
Et j'ai découvert un autre langage: PAL, LAL, Swap...
De Fashion en passant par Karine; Jess; MyaRosa...,, je m'émerveille devant tous ces choix de lectures.

C'est grâce aux blogs littéraires que mon envie de lecture est revenue. Il faut quand même que je vous dise que jusqu'à ce fameux soir de Juin 2009, je n'avais lu que 8 livres! (shame on me!)
Et àlors, au final ,t'en est à combien me demandez vous?

41 livres lus!! (ce qui veut dire 33 livres en l'espace de 6 mois.) Une bonne moyenne pour moi, sachant que l'année dernière le total était de 44.

Et dans ces 41 lectures que retenir:

Un goût nouveau pour les Classiques en général et la découverte d'auteurs anglais du XIXe en particulier comme:

Les Hauts de Hurlevent d'Emily Brontë
Orgueil et préjugés de Jane Austen.
Un chant de Noël de Charles Dickens
Dracula de Bram Stocker

Puis il y a eu des coups de coeur:

Le Pain Noir de George Emmanuel Clancier
Des souris et des hommes de John Steinbeck
Les grandes espérances du jeune Bedlam de George Hagen

La découverte d'univers magiques et mystérieux:

Danseur de Colum McCann
La cité des Jarres d'Arnaldur Indridason
Le manuscrit de Port Ébène de Dominique Bona
La jeune fille à la perle de tracy Chevalier.
La série Pitt d'Anne Perry avec le 1er tome L'étrangleur de Cater Street

Voilà ce que je retiendrai de mes lectures pour l'année 2009.

Mes envies pour l'année qui commence? De partir à la découverte d'autres contrées littéraire comme la Russie, les pays asiatiques (le Japon, La chine...), L'Espagne, L'Allemagne...

Par contre, pour le moment, je ne me lance dans aucun challenge, sauf celui de faire aussi bien, ou mieux que cette année. Et peut être de battre mon record de lecture qui est de 58 livres (c'était en 2007).

Et une petite résolution pour finir: lire des Classiques.


Pour conclure, je voudrais vous remercier, vous qui passez de temps en temps lire ces modestes lignes.
Un merci particulier à Romanza (pour m'avoir donner envie de redécouvrir les classiques) et à Fashion (pour ces billets qui sont des petites merveilles de drôleries. J'aimerai avoir son talent pour écrire aussi bien. Pour m'avoir fait découvrir Le Docteur, pour m'avoir fait aimer Colin Firth...)

Et je ne vais pas faire dans l'originalité:

BONNE ANNEE 2010 A VOUS TOUS!!!!!!!!

Avec le temps...


Résumé: Jackie gère sans heurts apparents son divorce avec Luke, le père d'Anna et de Ben, jusqu'à l'arrivée d'Isabel dans la vie de son ancien mari. Dès lors, elle attise avec intelligence, la haine des enfants contre leur nouvelle belle-mère.
Un jour, pourtant, Jackie découvre qu'elle est atteinte d'un cancer. Tout bascule. L'épreuve devient révélation et bien des choses vont changer.


Mon avis: Ce roman, qui est la novélisation du film Ma meilleure ennemie avec Julia Roberts et Susan Sarandon, lui même adapté du récit autobiographique de Gigi Levangie (qui a signé le scénario du film) est une très bonne adaptation. J'ai retrouvé dans ce livre, tout ce que j'avais aimé dans le film.
La différence avec le film, c'est que j'ai pu prendre mon temps pour digérer cette histoire.
L'histoire de Jackie est terrible. Elle a perdu son mari, qu'elle voit maintenant vivre avec une autre femme et elle apprend qu'elle a un cancer et qu'elle va mourir. Elle va alors changer son fusil d'épaule et accepter progressivement que l'autre femme soit acceptée par ses enfants, même si ça lui fait mal de voir une complicité s'instaurer entre eux.
Isabel va tout faire pour s'occuper des enfants de Luke, jusqu'à braver l'hostilité de Jackie.
Et Luke est dépassé par les évènements mais fait tout pour le bonheur de ses enfants, même s'il est souvent absent à cause d'un travail prenant.

Les trois points de vue sont bien mis en avant dans le livre, par des chapitres qui leur sont consacrés. L'auteur nous montre comment ses trois personnes font face aux conflits et aux épreuves. Leurs pensées sont couchées sur le papier, ce qui est un plus par rapport au film.
Certes, ce n'est pas un roman flamboyant. Mais c'est un roman qui m'a touché. J'ai aimé retrouvé ces personnages que j'imaginais sous les traits des acteurs du film (j'entendais même les voix de Julia Roberts et Susan Sarandon me parler).
Comme en voyant le film, j'ai pleuré en lisant les derniers paragraphes concernant Jackie.

Alors pour tous ceux qui ont aimé le film (ou qui veulent le découvrir) je vous conseille de lire le livre. C'est un très beau prolongement au film.



Maggie Robb: Ma meilleure ennemie (Stepmom), France Loisirs, 211 pages, 1999