vendredi 28 mai 2010

Jane Eyre


Résumé: Jane Eyre est orpheline. Jusqu'à l'âge de 10 ans elle est hébergée (plus qu'élevée) par une tante. Elle et ses enfants maltraite Jane qui est finalement envoyée dans un pensionnat pour orphelins miteux. Jane y étudie pendant 6 ans puis y reste 2 ans comme enseignante. Quand les gens qu’elle aimait quittent l'école Jane décide de partir aussi. Elle trouve une place comme gouvernante d’une jeune fille française, pupille d'un certain M. Rochester. Comme il se doit ils tombent amoureux et décident de se marier.

Mon avis: C'est toujours un réel plaisir et bonheur de retrouver la littérature anglaise du XIXe. Je l'ai découverte tardivement l'année dernière avec le roman Les Hauts de Hurlevent (vous savez le livre préféré de Bella et Edward! Je fulmine toujours autant en voyant ce fameux bandeau qui entoure le roman d'Emily Brontë. Comme si ce roman, classique magnifique avait besoin de ça pour se vendre. Le roman d'Emily Brontë a traversé les âges et sera encore là dans plusieurs décennies alors que Twillight sera peut être mis aux oubliettes, supplanté par un autre phénomène.) Mais fermons la parenthèse. Il est temps maintenant de vous parler de Jane Eyre. (Où comment meubler un billet pour ne rien dire. Je me sens comme un Balzac qui délaye son roman pour gagner plus d'argent (car il était payé à la ligne ce cher Honoré. Ce qui explique ses longues descriptions. Mais je m'égare encore une fois).

Le roman de Charlotte Brontë est magnifique. Elle nous raconte un parcours hors norme où l'on voit encore une fois se dessiner la lande anglaise sous nos yeux. La vie de Jane commence comme dans un roman de Dickens: Jane est élevée par une femme qui ne l'aime pas et martyrisé par un cousin qui l'exècre. Heureusement elle a un tempérament volontaire, sachant répliquer quand il le faut. Je trouve d'ailleurs qu'elle est en avance sur son temps, voulant être indépendante et ne pas se laisser marcher sur les pieds.
Cela l'emmènera dans une pension où elle restera huit ans. J'ai retrouvé l'atmosphère de Dickens encore une fois dans ces passages, la sévérité et l'insalubrité des lieux m'ont fait penser à l'orphelinat d'Oliver Twist. C'est très troublant et instructif car je pense qu'il y a une part de vérité dans ce qu'elle décrit.

Je trouve que les romans écrit à la première personne nous rapproche plus du personnage. On entend les pensées, écrite noires sur blanc, de Jane et ce qu'elle ressent.
En revanche, je n'ai pas été surpris par l'histoire à Thornfield car, ayant déjà vu le film il y a quelques années, je savais ce qui allait se passer. Je n'ai donc pas autant trembler que Jane devant les malheurs qui s'abattaient sur Mr Rochester et elle. La belle révélation, celle qui aurait du me faire réagir à fait pschitt car je me souvenais de ce fil de l'histoire. En revanche, j'ai redécouvert tout le reste et ce fut un régal. (Même si j'ai moins apprécié le moment avec la famille Rivers, un peu trop conte de fées pour moi).

Jane Eyre est un magnifique roman qui vaut d'être découvert et lu. C'est un roman fort, touchant par moment et une histoire d'amour qui nous emporte et qui nous redonne confiance en l'amour (car comme le dit Jane, elle n'est pas belle et Mr Rochester non plus). Mais quand l'amour nous touche, on voit avec le cœur et c'est une vision très différente.

Avec ce livre, j'ai découvert l'univers de Charlotte Brontë et, même s'il m'a moins marqué que "Les Hauts", j'ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture. Maintenant, il me reste à découvrir l'univers d'Anne, la dernière des soeurs Brontë.

Charlotte Brontë: Jane Eyre (Jane Eyre), Le Livre de poche, 540 pages (avec commentaires), 1964

mercredi 26 mai 2010

Fallin in love

Le slow qui tue de cette semaine est encore une fois double.

J'aime écouter une chanson dans des versions différentes.
Et c'est ce que j'ai décidé de faire cette semaine avec:

Elvis Presley: I Can't help fallin in love



J'ai découvert cette version de Presley tardivement: en visionnant le film "Coup de foudre et conséquences" avec Matthew Perry et Salma Hayek. (C'est la chanson finale du film. (Film que j'ai vu plusieurs et que j'aime bicoup, surtout pour Matthew Perry, je dois dire).

Bien sûr, je connaissais la chanson mais dans cette version:



Et je l'ai découverte dans bien d'autres versions par la suite.

Mais je vais m'arrêter là.

Et vous, quelle est votre version préférée. Presley? UB40? Où les deux?

Bonne écoute!

samedi 22 mai 2010

Avec délicatesse


Résumé: Il passait par là, elle l'avait embrassé sans réfléchir. Maintenant, elle se demande si elle a bien fait. C'est l'histoire d'une femme qui va être surprise par un homme. Réellement surprise.

Mon avis: Pour commencer, petit aparté sur les résumés qui ne dise pas grand chose, laissant la bonne ou mauvaise surprise au lecteur. J'aime ça.

Grâce à Caro[line], la fan number one de David Foenkinos, et à François Busnel, qui eu la bonne idée d'inviter l'auteur dans son émission La grande Librairie,ma curiosité à été piqué au vif. Je voulais découvrir l'univers et l'écriture de David Foenkinos (qui me donne des "sueurs froides" a chaque fois que je dois écrire son nom, ayant peur de faire une faute). Je me suis donc offert La délicatesse, il y a quelques jours et je l'ai lu en deux petits jours il y a peu.

Et quel bonheur mes amis. Le livre ressemble beaucoup à son auteur: drôle (je n'ai jamais autant ri en lisant ce livre. J'ai même eu un fou rire à un moment, c'est vous dire), touchant, délicat (c'est tout le sel du roman cette délicatesse), avec un peu de folie douce également, avec ces "petits chapitres" surprenant comme les trois livres préférées de Nathalie, l'héroïne du roman, ou les exemples de dictons ridicules que les gens adorent répéter: Une de perdue, dix de retrouvées; Pour vivre heureux, vivons cachés; Femme qui rit à moitié dans son lit (il y a un peu de ridicule là dedans c'est vrai), et plein de petites informations comme cela qui moi, m'ont fait éclater de rire parfois tellement c'était innatendue. Sauf qu'ensuite, je les attendais ces petits chapitres.

L'écriture de David est truffé d'humour avec des phrases totalement farfelues comme: Nathalie était plutôt discrète (une sorte de féminité suisse).; ; Mais elle ne ressentait aucune nostalgie. Ce qui était assez rare pour une Nathalie. (A cet endroit du roman, il y a une note de bas de page qui explique qu'il y a souvent une nette tendance à la nostalgie chez les Nathalie.)

D'ailleurs parlons en de ces notes de bas de pages. Elles m'ont fait mourir de rire car l'auteur s'adresse à nous pour nous expliquer ce qu'il a voulu exprimer juste en haut. C'est totalement loufoque et inédit.

L'histoire est très touchante également car, Nathalie perd son mari François, avec qui elle vivait une belle histoire d'amour. Elle ne pense pas que trois ans plus tard, par un geste complètement fou de sa part (embrasser Markus, un collègue suedois (car Nathalie travaille dans une entreprise crée par des suédois)), sa vie va être complètement chamboulé par ce suédois quelconque, même pas très beau, monsieur tout le monde quoi (et c'est ça qui est bien, car on s'identifie plus facilement au personnage), elle va chambouler sa vie. Car Markus décide de faire sa conquête, tout en douceur, avec délicatesse.

Je pense que moi aussi j'aurai été charmé par Markus, il a cette nonchalance qui nous rassure et qui fait qu'il ose tout. Et qu'il prend tout, toujours du bon côté. Et ça marche! (le veinard!).

J'ai aimé voir la relation de Markus et Nathalie prendre forme. J'ai aimé détesté leur patron qui se croit tout permis et qui pense que Nathalie lui appartient (quel con!). J'ai aimé la fin très poétique.

En un mot, je peux dire que ce roman va être un gros coup de coeur de cette année.
Et il va devenir ce que j'appelle, un livre-doudou. (Ces livres qui nous remontent le moral quand on a un coup de blues; qui met du ciel bleu dans notre vie. Et qu'on relit avec plaisir, des étoiles plein les yeux et le rire aux lèvres.)

Merci David pour ce petit instant de plaisir délicat. Et merci Caro[line] de m'avoir fait découvrir cet auteur charmant.

David Foenkinos: La délicatesse, France Loisirs, 260 pages, 2009

jeudi 20 mai 2010

Rien n'est plus important que la famille


Voilà. Brothers & Sisters nous dis au revoir pour quelques mois avec le season finale de sa 4e saison. (Mais la série sera de retour en septembre. Je m'en réjouis déjà d'avance.
Mais une page se tourne avec la fin de cette 4e saison exceptionnelle.

Et pour mon 100e billet (déjà!), j'ai décidé de vous parler de mon amour pour cette série et pourquoi cette série est pour moi LA meilleure série dramatique de ces dernières années. (Loin devant Desperate qui n'est plus que l'ombre d'elle même, et de Greys qui ne m'intéresse plus depuis deux saisons malgré ses qualités certaines qu'elle a encore d'ailleurs).
Et qui pourtant n'est pas aussi connue en France que les deux dernières séries citées et c'est bien dommage. Et tout ça à cause de TF1 qui n'a jamais su quoi faire avec cette série magnifique. (Il serait temps que la chaine laisse la série à une autre chaine française pour avoir la chance d'être vu.)

J'aime Brothers & Sisters (B&S pour les fans) pour son casting quatre étoiles; jugez plutôt: Sally Field, Ron Rifkin (Alias), Rachel Griffiths (Six Feet Under), Calista Flockhart (Ally McBeal), Rob Lowe (A la Maison Blanche), Patricia Wettig (Alias et accessoirement femme du producteur Ken Olin qui travaille aussi sur la série); Emily Van Camp (Everwood), Dave Anable (dans le rôle de Justin, le petit dernier de la famille); Baltazar Getty (Alias), mais surtout mes deux chouchous dans la série:
Luke Macfarlane (Scotty) et Matthew Rhys (Kevin). Je les adore ces deux là.



J'aime B&S car c'est l'une des rares séries qui me fait passer du rire aux larmes dans un même épisode (et parfois dans la même scène). J'aime son côté soapesque parfois, avec ces histoires de secrets, d'enfants illégitimes, d'amours, de morts.

J'aime aussi le côté politique qu'avait la série dans sa première saison avec le personnage de Kitty et Robert (sénateur républicain de Californie). Kitty, la seule de la famille à être républicaine alors que les autres membres de la famille Walker sont plutôt démocrate.
J'aime le côté réaliste de la série qui parle de mariage gay (Car Kevin, l'un des frères Walker est gay), du traumatisme du 11 septembre dans les familles, de la guerre en Afghanistan et en Irak (puisque Justin prend la décision de s'engager dans l'armée après le 11 septembre), de la dépendance à la drogue, et bien d'autres sujets.

Et même les épisodes les moins bons, je les aime, car c'est toujours un plaisir de retrouver la famille Walker. C'est comme si j'avais l'impression de faire partie de cette famille. Ils sont tellement unis malgré les coups durs de la vie, qu'on ne peux que vouloir en faire partie.

Surtout, cette série est l'une des rares à se bonifier avec le temps: la première saison est très bien. La 2e est partie dans des directions un peu trop soapesques à mon goût, même si j'aime ça mais à petites doses. (Il faut dire que la saison a été raccourcie à cause de la grève des scénaristes qui sévissait à l'époque et donc elle n'a pas pu aller à son terme et écrit un peu dans l'urgence)On aurait pu penser que la saison 3 aurait pu sonner le glas de la série. Au contraire, les scénaristes se sont ressaisi et nous ont offert une très belle saison 3. Tellement bonne qu'on avait peur pour la saison 4.
Et cette saison 4 qui vient de s'achever aux États Unis, le dimanche 16 mai 2010 a fait monter d'un cran la série faisant d'elle la meilleure série dramatique, toutes chaines confondues.




ATTENTION SPOILERS!!!!!! (Passez votre chemin si vous n'avez pas vu la saison 4 pour ne pas vous gâcher les nombreuses surprises)

La saison a tout d'abord commencée avec le cancer de Kitty, qui a été traité d'une manière magistrale: très digne et très réaliste. Calista Flockhart a été magnifique de justesse dans cette partie et m'a souvent tiré les larmes aux yeux. Et si elle n'est pas nommé dans la catégorie meilleure actrice féminine aux Emmy Awards, je n'y comprend plus rien.
Son couple avec Robert, au bord de l'explosion a la fin de la saison 3 se retrouve renforcé par la maladie et Robert sera là pour l'épauler dans cette épreuve. (Ne plus voir Robert dans la prochaine saison va être un crève coeur pour moi. Et son départ définitif de la série (puisque Robert décède dans le dernier épisode de la saison (ce qui m'a fait pleurer comme jamais). Comme si je perdais un grand frère. C'est vous dire l'impact qu'à cette famille sur moi.) va faire qu'il y aura un avant et un après. Une page se tourne.

Cette saison, il y a eu le nouveau copain de Sarah, un frenchie (c'est drôle quand on voit le mépris que les chaines françaises ont pour cette série), Luc (interprété par Gilles Marini, comédien français vivant aux États Unis.) qui débarque dans sa vie. C'est d'ailleurs très drôle d'entendre Rachel Griffiths, Ron Rifkin et Emily Van Camp parler dans la langue de molière (Et ils se débrouillent très bien d'ailleurs). Avec Luc, on va parler de green card, de visa. Cooper, le fils de Sarah va être remis en avant le temps d'un épisode, pour voir la réaction des enfants quand leur mère (ou leur père) ont un nouveau compagnon(gne). C'est bien traitée je trouve.

Cette saison a aussi parler d'homoparentalité puisque Scotty et Kevin ont décidé de faire appel à une mère porteuse pour avoir un bébé. C'est une suite logique après un "mariage". Et c'est traité tranquillement, sans précipitation et sans fanfare ni trompette.

Et il y a eu plein d'autre choses dans cette saison, riche en évènements. Comme l'est la vie tout simplement.
FIN DES SPOLIERS!!!!!

Voilà, la saison 4 s'est terminée et une page se tourne. La saison 5 démarrera en septembre sur un nouveau chapitre de la famille Walker. Cette famille que j'aime tout simplement et que je suis heureux de retrouver.

En fait, j'aime les Walker, car ils ressemblent à beaucoup de familles dans le monde. Ils parlent à tout le monde et on est content de les retrouver. Ce qui leur arrivent peut très bien nous arriver. Ils sont proches de nous car ils nous ressemblent un peu. (Bon les acteurs sont très beaux je l'avoue mais il ne faut quand même pas oublier que c'est de la télé.)

Longue vie aux Walker. Et à la rentrée pour de nouvelles aventures.

Vive les Walker! Vive Brothers & Sisters!



Un teaser de la première saison pour sa sortie en DVD (version originale)



Et le même teaser en version Française. Pour que tout le monde puisse en profiter



Un très beau générique qui nous montre le fabuleux casting de cette série géniale. J'en fais trop je sais mais je suis comme ça quand j'aime. Je suis un peu excessif.

(Les saison 1 et 2 sont sortie en DVD.)

mercredi 19 mai 2010

Les horreurs du passé



Résumé: Nicholas Newman, architecte londonien renommé, a vécu une relation passionnelle avec Madeleine, une femme fragile et mystérieuse, de quinze ans son aînée, dont il ne connaissait rien, ni son histoire ni son passé. Sans doute était-elle la femme de sa vie, mais il l'a compris trop tard : Madeleine a été assassinée dans d'étranges circonstances. Trois ans plus tard, Nicholas, qui ne s'est toujours pas remis de ce drame, prend quelques jours de repos dans un hôtel en Suisse. C'est là qu'il fait la connaissance d'un couple de riches hongrois, qui lui montrent quelques photos de la villa qu'ils sont en train de restaurer en Italie. Sur l'une d'entre elles, Nicholas reconnaît une tour Eiffel en améthyste, une pièce unique créée pour Madeleine, le seul objet dérobé par l'assassin après le meurtre. Dès lors, Nicholas, devenu la proie d'une série d'agressions, décide de lever le voile sur les secrets de Madeleine et de reprendre l'enquête sur sa mort. C'est le début d'un ténébreux voyage qui, de Londres à Venise en passant par New York et Athènes, le conduira au coeur du cauchemar nazi et de ses expériences les plus inhumaines.

Mon avis: Tout d'abord, je voudrais dire que j'ai changé le prénom du "héros" dans le résumé. Car, dans le roman, le prénom du personnage principal est Nicholas et non Michael. C'est un petit détail mais qui m'a un peu perturbé au début de ma lecture.

Depuis tout jeune, je m'intéresse à la seconde guerre mondiale et tout ce qui s'y rattache. Cette période me fascine car je me suis toujours demandé comment on peut arriver à cette horreur extrême. Et je me pose beaucoup de questions sur cette période, moi,qui suis né des décennies plus tard. Le roman de Frank Delaney me conforte dans l'idée, qu'on en fera jamais le tour et que des portes sont encore à ouvrir.

Les enfants de la nuit, roman que j'ai lu lors d'un partenariat entre les Editions Le Cherche midi et Livraddict est un thriller passionnant.

Dès les premières pages, j'ai été plongé dans cette histoire qui démarre à cent à l'heure, ne nous laissant pas le temps de souffler devant les déboires de Nicholas (entre le cuir chevelu passé à l'acide ,les jambes brulées, l'appartement saccagé). Tout va si vite que j'en ai été étourdi.
Puis, le rythme se calme. Pour nous faire entrer dans le vif du sujet: une expérience (Die Familienanstalt) datant de la seconde guerre mondiale et mis en place par un médecin, Freisler, sous les ordres de Hitler.
A ce moment du récit, je suis vraiment entré dans l'horreur et j'ai eu du mal a avancer tellement je ne me suis pas senti bien, j'étais mal à l'aise. J'ai trouvé cela dérangeant. Utile mais dérangeant, si bien que j'ai ralenti mon rythme de lecture. (Pourtant, j'aurai du faire le contraire: le lire le plus rapidement possible pour pouvoir avancer à autre chose. Mais j'en étais incapable. Incapable de passer outre. Il fallait avancer. Ce que j'ai fait avec peine tellement ce que je lisais était horrible).

Frank Delaney nous met devant des faits insoutenables et qui nous montre qu'on n'a pas encore tout vu et lu sur la barbarie nazie. (Je me suis d'ailleurs demandé si l'auteur se basait sur des faits véridiques où si cette expérience était le fruit de son imagination.) au final, je pense qu'il y a un fond de vérité dans cette histoire.

Après toutes ces révélations sur cette expérience nazie (avec document à l'appui. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la retranscription des conversations entre Waterman et Klempt. Comme si l'auteur nous montrait des documents secrets), le rythme reprend de plus belle pour ne plus nous lâcher jusqu'à la fin avec son lot de révélations qui m'ont laissé sans voix, même si j'essayais tout comme Nicholas, de savoir le fin mot de l'histoire. Sauf qu'encore une fois, je n'ai pas trouvé toutes les solutions, me faisant surprendre. (Même si j'avais compris le rôle des Ikar, ce couple hongrois, dans l'affaire. De toute façon, je ne les ai jamais aimé ces deux là.) Mais j'aime ça être surpris. Et c'est d'ailleurs ce que je demande à un thriller ou un polar: être surpris. Ce n'est pas marrant si on sait tout à l'avance.


En lisant la troisième de couverture, j'ai appris que Les enfants de la nuit était le 1er volume d'une Tetralogie ayant pour héros Nicholas Newman. Je suis curieux de savoir ce que Nicholas nous réserve. L'auteur va t'il ouvrir de nouvelles portes sur la barbarie nazie ou bien lancer son "héros" architecte dans de nouvelles aventures complètement différentes?
Je suis impatient de le découvrir. Vivement le 2e volet!

Je remercie Les Editions Le Cherche Midi et Livraddict de m'avoir permis de faire cette fascinante découverte.

Frank Delaney: Les enfants de la nuit (The Amethysts), Le Cherche Midi, 560 pages, 2010

You may say I'm a dreamer but I'm not the only one

John Lennon: Imagine


john lennon: Imagine par MONALIZA007

Bonne écoute!

P.S.: Cette chanson me donne la chair de poule à chaque écoute. Et j'ai souvent les yeux dans l'eau à la fin.

jeudi 13 mai 2010

Un petit Mistral gagnant pour la route

Le slow qui tue de cette semaine, est, pour moi, l'une des plus belles chansons françaises que je connaisse (elle parle de l'enfance) :

Renaud: Mistral gagnant


Pour moi, elle est l'une des plus belles chansons de Renaud, sinon, la plus belle.



Bonne écoute!

Quatre saisons au coeur d'un village anglais


Résumé: Avec la discrète Barbara Pym, nous voici au cœur de l'Angleterre : villages écologiques, églises anglicanes hantées par de ténébreux pasteurs à marier et par de malicieuses bigotes, ventes de charité où l'on papote et l'on médit et l'on s'épie, salons de thé, bibliothèques, associations universitaires.

Mon avis: Barbara Pym est une auteure anglaise un peu tombé dans l'oubli. Mais, depuis quelque temps, les lecteurs la redécouvrent. Je fais parti de ces lecteurs. Avant de découvrir ce petit livre en librairie, je ne la connaissais pas. Il faut dire que je ne m'intéressais pas trop aux auteurs anglais. Ce qui a changé depuis l'année dernière où je découvre cette littérature.
Et qu'ai je pensé de ce livre de Barbara Pym?
C'est un enchantement. Pendant deux jours, j'ai découvert un charmant petit village anglais avec ces pasteurs (veufs) que l'on veut remarier à tout prix, ces commères, ces fêtes (des fleurs ou autres), ces repas où tout le monde parlent sur tout le monde.
Puis, il y a Emma. Emma, qui débarque comme nous dans ce petit village où elle doit travailler à son étude: elle est anthropologue et porte donc un regard très "scientifique" sur cette communauté. Elle retrouvera un ancien amant (Graham) qu'elle a revu à la télé et à qui elle donnera un rendez-vous. Mais elle ne laisse pas insensible Tom, le pasteur, veuf depuis quelques mois. (D'ailleurs tout au long du roman, j'ai voulu un rapprochement entre les deux personnages. Ce qui fait que je ne voyais pas d'un très bon œil, l'arrivée de Graham)

J'ai eu l'impression de retrouver le charme des romans du XIXe siècle où ceux d'Agatha Christie mettant en scène Miss Marple (l'affaire policière en moins bien évidemment). L'écriture de Barbara Pym est simple, légère. Elle laisse se dérouler les saisons tranquillement en nous faisant partager la vie de ces personnes qui pourraient être nos voisins. Et on a qu'une seule envie: c'est de venir s'installer dans ce petit village.

Vraiment, je vous encourage à (re)découvrir cet auteure injustement oubliée. Certes, ce n'est pas de la grande littérature, mais on passe un très agréable moment avec elle. Un joli petit livre.

Barbara Pym: Un brin de verdure (A few green leaves), 10/18, 300 pages, 1987

mardi 11 mai 2010

Les apparences sont souvent trompeuses




Le pitch: Deb Dobson, un mannequin pas très futé, meurt dans un accident de voiture. Arrivée aux portes du paradis, elle supplie le gardien Fred de lui donner une nouvelle chance de revenir sur Terre. Après lui avoir forcé la main, elle est effectivement ramenée sur Terre mais dans le corps d'une autre personne, tout juste décédée. Sa nouvelle apparence est celle de Jane Bingum, une brillante avocate, très intelligente, et en surpoids...

Tout d'abord horrifiée par ce changement, Deb/Jane découvre la « beauté intérieure » et ses nouvelles capacités intellectuelles. Elle a deux alliés dans sa nouvelle vie : Fred, le gardien des portes du paradis qui en raison de sa négligence a été rétrogradé au rang d'ange gardien, et Stacy Barrett, sa meilleure amie, seule à connaître son secret.


J'ai découvert cette série complètement par hasard et j'ai tout de suite accroché. Il faut dire que les personnages de Deb et Jane sont très attachants et que l'idée n'est pas mauvaise. Une "bimbo" de 24 ans dont l'âme se retrouve dans le corps d'une avocate atteinte de surpoids n'est pas banale.
J'aime beaucoup les séries qui parlent d'avocat, de droit (je suis fasciné par ce monde là) et j'ai regardé presque toutes les séries de David Kelley, dont Ally McBeal, qui est une de mes séries préférées, par son ton décalé.
Il y a ce côté décalé dans Drop Dead Diva, passant de la comédie pure à des moments d'émotions pure.
C'est une série qui parle aussi de la différence et d'apparences. Deb, mannequin un peu superflue, se rend compte que la beauté extérieure n'est pas tout. Et elle le comprend en étant dans la peau de Jane.
Les personnages secondaires sont aussi très bien dessiné: j'aime beaucoup Stacy, meilleure amie de Deb qui apprend la vérité sur son amie. Stacy et Deb/Jane forment un très beau duo puis cela promet des scènes fabuleuses car elles sont très complices.
J'aime aussi Fred, l'ange gardien de Deb qui découvre ce que c'est que d'être humain. Lui aussi est en apprentissage, tout comme Deb qui doit faire le deuil de son ancienne vie.
Mais il y a aussi Grayson, le petit ami de Deb qui va travailler dans le même cabinet de Jane. Celui qui est là haut a un drôle de sens de l'humour, je trouve. Et, dès le départ, j'ai tout de suite eu envie qu'on rapproche Jane et Grayson, bien évidemment. Plus facile à dire qu'à faire. Surtout quand une pimbêche rousse, (une belle fille comme Deb l'était), qui travaille avec Jane, est dans les parages.

Enfin, vous l'aurez compris, cette série vaut le coup d'œil. Elle n'est pas révolutionnaire, mais on passe un bon moment. Et si vous avez aimé Ally McBeal, vous ne pourrez que fondre pour cette "Diva" pas si Dead que ça.

(La série est diffusée sur Teva, le dimanche soir à 20h35, avec trois épisodes) (Eh oui, même le câble ne sait pas diffuser une série convenablement. )

Dernière info: la série a été renouvelée pour une 2e saison qui débutera le 6 juin 2010, sur Lifetime, chaîne du câble américain.


lundi 10 mai 2010

L'histoire d'Edgar Sawtelle


Résumé: Dans une ferme isolée au nord du Wisconsin, le jeune Edgar Sawtelle grandit seul entre son père et sa mère, avec lesquels il ne peut communiquer que par le langage des signes.
Depuis deux générations, les Sawtelle élèvent et dressent une race de chiens d'exception «à qui il ne manque que la parole», dont Almondine, l'amie de toujours d'Edgar, est un merveilleux exemple.
À l'arrivée de Claude, l'oncle du garçon, la paix du foyer vole en éclats.


Mon avis: Enfin, j'ai fini de lire ce livre. Sept jours pour venir à bout de ce petit pavé de presque 600 pages. Que ce fut long!
L'histoire d'Edgar n'est pas mauvaise en soi mais je n'ai pas aimé plus que ça. Ce n'est pas que le roman soit mal écrit. David Wroblewski a même une jolie plume et il nous décrit très bien les grands espaces américains et les saisons qui passent.
En revanche, le passé des personnages n'est pas assez fouillé: on n'arrive pas à comprendre ce que Claude reproche à son frère et pourquoi il en arrive à de telles extrémités.
Par moment, Edgar, ce petit garçon muet, a réussit à m'énerver.
Le roman est bien mais je n'ai pas réussi à m'y retrouver. Et même à la fin, mon regard dérivait vers le nombre des pages pour savoir si j'approchais de la fin.
Je pense que le roman aurait mérité d'être un peu plus court: la partie dans les bois est pour moi longue et inutile: je m'y suis ennuyé comme pas possible. Et je trouve la dernière partie du roman un peu confuse et je m'y perdais un petit peu.

Vous l'aurez donc compris, pour moi, ce livre n'est pas un coup de coeur. Je n'ai pas détesté, il se laisse lire. Mais je pense que je l'oublierai assez vite car il n'a pas su me toucher. Cela arrive quelquefois.

David Wroblewski: L'histoire d'Edgar Sawtelle (The Story of Edgar Sawtelle), France Loisirs, 595 pages, 2009

dimanche 9 mai 2010

De retour d'un vide grenier

J'ai bravé le mauvais temps en allant à un vide grenier. Et bien m'en a pris car j'ai trouvé quelques livres à vraiment pas cher:

Une auteure anglaise dont j'ai déjà vu le nom en lisant des blogs littéraires mais dont je n'ai lu aucun livre.










J'ai déjà "L'amant de Lady Chatterley" dans ma PAL. Celui ci le rejoint avec plaisir.











Le film me tente depuis des années.Je ne savais pas qu'il était tiré d'un livre. Une double découverte en perspective.











J'ai beaucoup aimé Rebecca et je voulais découvrir d'autres livres de Daphné du Maurier. J'ai "l'auberge de la jamaïque" dans ma PAL. Celui ci le rejoint.








Parce qu'un petit Simenon de temps en temps, j'aime bien.










Et tout ça, pour la modique somme de 0,50€, le tout. (Non, vous ne rêvez pas. Moi, même j'ai halluciné) Dommage que je n'en ai pas trouvé d'autres qui me tentaient.
Mais ce n'est pas grave. Il y aura d'autre vide-grenier. La saison ne fait que commencer.

J'adore les vide-grenier!

vendredi 7 mai 2010

soirées DVD en perspective.

Hier, j'ai été pris d'une fièvre acheteuse. Et pour une fois j'ai laissé ma PAL tranquille, puisque mes achats ont été sous le signe du cinéma.
J'ai fait provision d'une floppée de DVDs:


Un film que je voulais voir depuis longtemps. Et rien que pour revoir Rupert Everett et Colin Firth jeune.








J'ai suivi les conseils de Folfaerie qui m'a recommandé ce DVD (que j'ai trouvé à même pas 6 euros!) Et un film de plus avec Paul Newman (la collection s'aggrandit!)







Vous aurez aisément compris que ce DVD a rejoint ma DVDthèque pour ce sport magnifique qu'est le hockey sur glace off course! Vous ne me croyez pas? Je vois que vous commencez à bien me connaitre. Bien sûr, c'est encore pour Paul Newman. Mais que voulez vous, un homme qui me fait aimer les films sportis et les westerns est un être exceptionnel! Mais je m'emballe là.





L'un de mes films cultes qui manquait à ma DVDthèque. Il était temps car ma cassette vidéo commençait à s'user.









Un film que je voulais voir depuis longtemps












Mon frère m'avait prêté le DVd et j'avais bien aimé. Comme je l'ai trouvé d'occasion à 2 euros, j'allais pas me priver. Et comme ça si je veux le revoir, j'aurai pas besoin de le redemander à mon frère.









Voilà pour hier.
Quant à aujourd'hui, j'ai été raisonnable: j'ai juste acheté le 9e DVD de la collection Comédies Musicales sorti ce matin

Et que je vais regarder exceptionnelement ce vendredi car demain, je ne serai pas chez moi. (Car vous ne le savez peut être pas mais chez moi, le samedi, tous les 15 jours, c'est comédies musicales).






Bon, ben maintenant il n'y a plus qu'à allumer le lecteur et à s'installer confortablement dans le canapé.

mercredi 5 mai 2010

Le mot le plus difficile à dire: pardon

Quelquefois, il arrive qu'une chanson ai plusieurs vies.
C'est le cas avec le slow qui tue de cette semaine:

Elton John: Sorry seems to be the hardest word

Cette chanson d'Elton john, sortie en 1976 a connu une deuxième jeunesse dans les années 2000 en devenant un duo; Elton John reprenant sa chanson avec le groupe de beaux gosses: Blue.

J'ai donc décidé de mettre les deux versions pour contenter tout le monde. Car les plus jeunes ayant connu la version 2000 ne connaissent peut être pas la version seventies.

Et j'aimerai bien savoir quelle est votre version préférée. Car, honnêtement, j'aime bien les deux.

Bonne écoute!



première version



2e version

dimanche 2 mai 2010

Le long apprentissage de la médecine


Résumé: Jean Nérac a l'intuition d'avoir réussi le concours de l'externat, mais l'effort fourni lui paraît tellement inhumain qu'il est presque décidé à terminer sa médecine sans plus présenter de concours quand un camarade lui propose de faire un remplacement comme externe dans le service de chirurgie du professeur Hauberger, à l'hôpital de la Charité, excellente préparation pour un autre grand concours, l’internat

Mon avis: Je ne sais pas trop quoi penser de cette saga. Mon sentiment est partagé: je suis intrigué et fasciné par le monde médical et c'est ce qui me fait aller au bout de ce roman. Mais le style de l'auteur, très recherché et travaillé n'est pas si facile à lire, ce qui fait que je décroche facilement. Mon esprit vagabondait ailleurs pour revenir quelques lignes plus tard.
Jean, le narrateur est toujours sympathique et en plus, il est rempli de doute, ce qui le rend humain et proche de nous. Il nous fait entrer dans le monde médical par la grande porte. Il nous raconte tous les aspects de la médecine, celle des hôpitaux et du personnel qui y travaille mais aussi le monde des gens de la rue, des miséreux qu'il va soigner avec Clément.
Il y parle également des avancées de la science et des méthodes qui évoluent. Ce qui décidera d'ailleurs le professeur Hauberger a raccroché les gants après une carrière exemplaire, pour laisser "la place aux jeunes" car il se sent un peu dépassé et plus à la page.

En fait, ce que je reprocherai un peu aussi au roman c'est qu'il ne se focalise que sur Jean (normal me direz vous c'est le narrateur.), laissant un peu les personnages secondaires sur le bord de la route et pas assez développé à mon goût.
Jean découvre aussi l'amour dans ce roman, avec Marianne, une étudiante en médecine.

Comme le 1er tome, ce roman se passe sur une année (la 2e pour Jean) et se termine donc par une partie estivale, un peu à part car on n'oublie un peu l'hôpital.

Alors, certes, ce roman, ne m'a pas emballé plus que ça , car le style m'a semblé un peu difficile, mais l'univers m'a séduit. Ce qui m'a permis d'aller au bout et de vouloir continuer d'explorer le monde médical. (il me reste deux tomes encore et je crois qu'ils sont un peu différents des premiers)

André Soubiran: Les Hommes en Blanc Tome 2: La nuit de bal, Le livre de poche, 379 pages, 1999

samedi 1 mai 2010

Ma soirée avec Paul

Aujourd'hui, j'ai décidé de vous parler de mon acteur préféré (du moment! lol) et avec qui j'ai passé une soirée formidable hier.



Ah! Paul Newman.


Je suis tombé sous le charme de cet acteur, il y a de cela quelques mois, un jeudi, pour être exact. Arte diffusait le film La chatte sur un toit brûlant réalisé par Richard Brooks d'après Tenessee William avec Paul Newman et Elizabeth Taylor. J'avais lu la pièce au lycée et j'avais beaucoup aimé et cela faisait un moment que je voulais voir le film. Et là, j'ai eu un choc: le regard bleu de Paul Newman m'avait accroché pour ne plus me lâcher.

Alors, quand j'ai fait ma liste au père Noël, j'avais noté un coffret des films de Paul Newman. Et en déchirant le papier cadeau d'un de mes cadeaux, j'ai croisé le regard de Paul Newman et là ce fut le bonheur. J'avais un sourire jusqu'aux oreilles. Et je me délectais déjà des nombreuses heures que j'allais passer avec lui.
Pas moins de 7 films dans le coffret:
Détective privé
Le piège
La toile d'araignée
Doux oiseaux de jeunesse (film tiré d'une pièce de Williams également)
Le gaucher
Marqué par la haine
Et...
La chatte sur un toit brûlant (aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh. J'ai failli m'évanouir. lol)

En regardant les films, mon admiration pour Newman n'a fait que grandir. Tellement que les 7 films du coffret ne m'ont pas suffi. Et c'est là que l'escalade à commencer: (car je veux tout voir de Paul Newman):
Je me suis alors acheter:

Ce monde à part, (film que j'ai regardé hier soir. 2h11 à tomber. Ce film est une merveille. Et en plus, j'ai pu l'apprécier en VOST (le DVD n'existe que comme ça (et le film est en Noir & Blanc et non en couleur comme il est précisé sur la jaquette. (Je précise que les films en Noir & Blanc ne me dérange pas. J'aime beaucoup au contraire))). L'histoire de ce jeune avocat de Philadelphie qui cherche à se faire une place parmi les "puissants" de la ville m'a émerveillé, charmé et ému.



Trouvé à 7 euros. J'allais donc pas passer à côté!










Et pourtant j'aime pas les westerns. Mais qu'est ce que je ne ferai pas pour Paul!











Le film que je cherchais depuis des semaines. J'ai même failli le regarder hier soir après Ce monde à part. Mais il se faisait un peu tard. J'en ai quand même regardé 10 minutes, puis j'ai arrêté car mes yeux papillonnaient.( Frustration!) Mais je compte bien me rattraper très prochainement.






Pourquoi je l'aime? Pour son regard bleu tout d'abord qui me fait chavirer à chaque fois.
Puis, Paul Newman, c'est une certaine classe, un charme ravageur. Et qui, même en vieillissant a su garder ce charme et cette beauté que perdent souvent certains acteurs avec l'âge (je pense à Brando par exemple).

La preuve:



Et pour finir: un petit extrait de "La chatte..." (film que je ne me lasse pas de regarder)





une dernière photo pour le plaisir des yeux.