mardi 31 août 2010

Souvenirs d'un sériephage devenu sériephile

Depuis tout petit, j'ai toujours été attiré par la télé. (Je la regardais même trop. Maintenant j'ai changé d'écran: de ma télé, je suis passé à mon ordinateur). Et j'ai toujours été un amateur de séries. J'en regardais énormément. En fait, à chaque fois qu'une nouvelle série était diffusée à la télé, je la regardais pour savoir si ça allait me plaire. Et au final ça me plaisait. Ce qui fait que quelquefois, je suivais une dizaine de série par semaine. A la télé bien évidemment car à l'époque, on n'avait beaucoup de choix. Ce qui n'est plus le cas malheureusement aujourd'hui.

J'ai voulu dans ce billet, vous parler des séries que je suivais quand j'étais ado. Attention mes choix peuvent faire peur quelquefois mais peuvent rappeler des souvenirs à certains.

Vous êtes prêt pour ce voyage temporel vers le monde des séries? Une petite précision avant: les séries ne sont pas nommés dans l'ordre de mes préférences mais plutôt au gré de mes souvenirs: une série en rappelant une autre.

Les dessous de Palm-Beach


Les dessous de palm beach
envoyé par fandeseriesTV. - Les dernières bandes annonces en ligne.

Pourquoi je commence par cette série? Car c'est la première qui m'est revenu à l'esprit et qui m'a donné l'idée de ce billet.
Elle était diffusé le dimanche après midi sur TF1 et je la regardais le plus souvent possible.Je n'étais pas très fan de séries policières mais j'aimais beaucoup l'humour qui se dégageait de la série (mais aussi le côté sulfureux des enquêtes). J'aimais beaucoup ce duo de flic et leur relation: cette amitié amoureuse qui s'installait entre eux. Et puis Mitzi Kapture était magnifique ainsi que son partenaire Rob Estes. Mais au fil des saisons, les deux héros ont été remplacé par Janet Gun et Chris Potter. Je regardais toujours la série mais j'appréciais moins ce duo que le premier. (Leur relation était tout le contraire du premier puisqu'ils étaient divorcés et retravaillaient ensemble)


GENERIQUE : LES DESSOUS DE PALM BEACH
envoyé par artemis181. - Court métrage, documentaire et bande annonce.
(Avec le 2e duo)


Enquêtes à Palm Springs


GENERIQUE : ENQUETES A PALM SPRINGS
envoyé par artemis181. - Court métrage, documentaire et bande annonce.

De Palm Beach à Palm Springs il n'y a qu'un pas (que je franchis allègrement). D'ailleurs, j'ai regardé cette série sur un malentendu. Je pensais regarder "les dessous" et je me suis retrouvé devant cette série. J'aimais bien le duo formé par Connie Selecca et Greg Evigan et le fait que lui soit flic et elle une tricheuse. Après un coup fumant, ils se retrouvaient dans le programme de protection des témoins et devaient faire semblant d'être un couple marié alors qu'ils ne pouvaient pas se voir en peinture. C'était fun, sympa, sans prise de tête. Idéal pour un samedi après-midi! Malheureusment, elle n'a connu que 13 épisodes. Dommage.

L'amour du risque


Serie TV - Pour l'amour du risque
envoyé par valentin73. - Regardez la dernière sélection musicale.

Ah Jonathan & Jennifer Hart. Qui n'a pas vu au moins une fois cette série. Et c'était la belle époque où les français osaient écrire des chansons pour les séries que tout le monde gardent en mémoire comme Dallas et son univers impitoyable ou Starsky & Hutch, les nouveaux chevaliers au grand coeur et qui n'ont jamais peur de rien!. C'était aussi l'époque où il y avait encore des génériques. Aujourd'hui, les génériques sont rares dans les nouvelles séries.Bien dommage d'ailleurs.

Beverly Hills


Beverly Hills 90210 - Season 1
envoyé par mylenefarmer. - Les grands événements de la vie de famille en vidéo.

Eh oui, comme tout jeune qui se respecte, je ne suis pas passé à côté du phénomène et je suivais la série assidument tous les samedis à 19H sur TF1. Mais je ne suis pas aller au bout car je m'en suis lassé vers la saison 7, je pense. Il faut dire également que j'ai été pris d'une frénésie pour le spinn off deux ans plus tard., j'ai nommé

Melrose Place


Marcia Cross Doug Savant (Melrose Place)
envoyé par unpasoadelante. - L'info internationale vidéo.

Voici l'une de mes séries cultes. Ils ont pratiquement tout osés dans cette série faite de surenchère. Mais plus ils allaient loin, plus j'aimais. Mon personnage préféré était bien evidemment...Kimberly!!!!!! (hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!). Oui, je suis attiré par les rousses tordues que voulez vous! Car Sidney, dans son genre n'était pas mal non plus.
Et je ne remercie pas la CW d'avoir voulu gâcher mon souvenir avec son remake l'année dernière. N'est pas Darren Star qui veut. Ils n'ont pas réussi à se lâcher et c'est gravement dommage.

Sunset Beach


Serie TV - Sunset Beach (1999) - Generique - HQ
envoyé par bebel49. - Regardez des web séries et des films.

Avec cette série, je vais inaugurer une petite partie soapesque. Je dois vous avouer que j'adore le soap opera. oui oui, vous avez bien compris, les Amour,Gloire & Beauté et fameux Des Jours et des Vies. J'aime regarder ça. Et j'ai adoré regarder Sunset Beach qui voulait remettre ce genre au goût du jour. Mais tout ça à commencer quand j'étais très jeune car le premier soap qui m'a marqué c'est:

Santa Barbara


Vrai bon générique de Santa Barbara
envoyé par bboygatexxx. - Court métrage, documentaire et bande annonce.

J'adorais suivre les aventures rocambolesque des Capwell et des Lockridge. Je suivais ça tous les soirs du lundi au vendredi à 18h30 avec mes parents. Puis eux s'en sont désintéressé. alors, je fus le seul à le suivre. Mais je n'ai jamais vu la fin car TF1 s'est arrêté avant. Sniff!

Côte Ouest


Générique Côte Ouest
envoyé par doudou5803. - Les dernières bandes annonces en ligne.

J'ai regardé cette série il y a dix ans tous les après midi à 14H30 alors que j'étais au chômage. Ah Donna Mills, William Devane, Nicolette Sheridan, Ted Shakelford & Joan Van Ark. Que de souvenirs. C'est bizarre, j'aimais beaucoup Côte Ouest mais moins Dallas).
En fait,le pire, c'est que j'ai vu tous les épisodes du feuilleton sauf le dernier! (J'avais trouvé un travail et je commençais le jour où TF1 diffusait le dernier épisode et je ne pouvais pas enregistrer car le magnéto était en panne. Ahhhhhhhhh!)

Amour, Gloire & Beauté


Amour, gloire et beauté générique 2006/2
envoyé par 55dk9. - Plus de vidéos fun.

Je sais, ma réputation va en prendre un coup mais c'est pas grave. J'assume! J'aime regarder Amour, Gloire & Beauté (surnommé par les fans B&B (les initiales du titre orignal Bold & Beautiful). J'ai commencé à le suivre il y a 12 ans alors que j'étais au chômage. et j'ai tout de suite été addictif à ce feuilleton que je suis toujours encore aujourd'hui. C'est devenu un rendez-vous que je ne rate presque jamais. J'aime bien ces histoires très soapesques qui me font passer le temps. Et je pense que parmi vous, il y en a qui ont déjà regardé le feuilleton au moins une fois mais qui n'ose pas l'avouer.

Je referme cette parenthèse soapesque avec ce feuilleton (qui est le soaps n°1 dans le monde devant Les Feux de l'amour (mais vous vous en fichez!).

Et c'est sur cette petite sélection que j'arrête ce 1er billet. Qui en appellera d'autres car la liste n'est pas finie, loin de là. Je pense même en faire une série! Qu'en pensez vous?

J'espère que ce petit voyage vous a plu!

A Suivre...

dimanche 29 août 2010

Le descendant d'Edmond Dantès


Résumé: Il suffit parfois de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment pour voir basculer le cours de sa vie... Si Danny Cartwright avait demandé Beth Wilson en mariage un jour plus tôt, ou un jour plus tard, il n'aurait jamais été accusé du meurtre de son meilleur ami. Mais quand les quatre témoins de l'accusation sont un avocat, un acteur à succès, un aristocrate et le plus jeune associé d'une prestigieuse agence immobilière, qui pourrait bien croire à la version des faits d'un garagiste de l'East End?
Danny est donc condamné à vingt-deux années d'emprisonnement dans le quartier de haute sécurité de la prison de Belmarsh, duquel personne ne s'est jamais échappé. Seulement, ses adversaires ont sous-estimé le désir de revanche du jeune homme et la farouche détermination de sa fiancée à faire entendre justice...


Mon avis: Dès les premières pages, j'ai tout de suite compris que l'auteur s'était inspiré de Dumas et du Comte de Monte-Cristo pour construire son roman. Je n'ai pas choisi le titre de mon billet par hasard.
Je peux vous le dire tout de suite, j'ai apprécié cette lecture qui m'a tenu en haleine jusqu'au bout. Elle m'a passionné mais pas au point d'en faire un coup de coeur. Car, même si l'auteur nous donne une nouvelle version du Comte, il n'égale en rien Dumas. Il n'y a même pas de comparaison à faire.

D'abord, on n'évite pas les incohérences et les retournements de situation un peu facile et tirés par les cheveux. Déjà, dès les premières phrases, l'auteur ne nous montre rien du meurtre. Il peut ainsi nous en parler à sa convenance et comme ça l'arrange pour son histoire et son déroulement.
J'ai trouvé que Danny est un personnage très sympathique (ce qui est le but) et on déteste tout de suite les trois fameux Mousquetaires (une autre référence à Dumas) Craig, Payne et Davenport. (Surtout Craig qui m'a énervé et que je voulais voir tomber de son piédestal et qu'il perde cet air de suffisance ). Mais justement, les personnages sont un peu caricaturaux, je trouve car ils manquent de profondeur. On suit l'action sans déplaisir, bien au contraire mais on ne fouille pas assez la psychologie des personnages.

Alors, ce n'est pas le roman du siècle et il ne faut surtout pas le comparer à Dumas (car il perdrait immanquablement) mais c'est un très bon roman de divertissement, idéal pour des vacances estivales: un excellent page-turner qui se lit vite. Mais qui s'oubliera vite.

En fait, il me fait penser à un épisode d'une série télé (à Perry Mason pour être précis surtout dans la dernière partie du livre: la confrontation entre l'avocat et le témoin qui donnera la solution au problème lors du procès): un très bon divertissement qui nous fait passer le temps pendant 40 minutes. Mais qui ne nous marquera pas plus que ça. A lire quand même si vous avez du temps de libre.

Jeffrey Archer: Seul contre tous (A prisoner of birth), France Loisirs, 572 pages, 2009

mardi 24 août 2010

Peyton Place est une petite ville comme tant d'autres


Résumé: Peyton Place, la petite ville américaine, immobile et blanche entre ses deux églises, s'anime soudain les enfants sortent de l'école...
Parmi eux, Allison Mackensie, petite fille aux yeux innocents et douloureusement interrogateurs, et Selena Cross qui, à treize ans, a déjà la sombre beauté des gitanes. Deux amies que tout, pourtant, devrait séparer : l'une va regagner la froide maison des beaux quartiers où sa mère cache le secret de sa naissance; l'autre, dans une misérable cabane de la zone, va affronter les violences d'un beau-père alcoolique...
C'est ainsi que, après les spectateurs du célèbre feuilleton télévisé, les lecteurs de cette fascinante chronique découvrent les drames cachés d'une petite ville de la Nouvelle-Angleterre. Derrière les rêves et les espoirs de deux adolescentes gronde déjà un univers de passions et de haines…


Mon avis: Peyton Place est connu pour être l'un des premiers daytime soap opera à être apparu à la télévision (avec Mia Farrow et Ryan O'Neal dans les rôles de Allison McKenzie et Rodney Harrigton): 514 épisodes de 30 minutes vont être diffusés de 1964 à 1969. Bien avant Dallas, Melrose Place et autres.
J'avais entendu parler de ce feuilleton, que je n'ai jamais vu -normal, puisque le feuilleton date des années 60- et quand j'ai trouvé les deux volumes du roman, je pensais tout d'abord que c'était l'adaptation du feuilleton en roman. (Il s'avère en fait, que c'est le roman qui donna deux films puis un feuilleton. Et pas l'inverse)

En ouvrant le livre, je pensais lire des histoires de vengeances, de secrets, de manipulations, d'enfant caché qui réapparait et tant d'autres choses qui font le sel de tout soap qui se respecte. Et sur ce point là je ne me suis pas trompé . Mais je pensais lire un style un peu harlequinesque je l'avoue. Quelle n'a pas été ma surprise de lire un style mordant sur la société des petites villes américaines,un portrait au vitriol de la petite bourgeoisie. Mais également un style dur, cru dans son langage mais aussi dans les thèmes abordés: on parle de viol, d'incestes et d'avortement. Je rappelle que le roman a été écrit et publié en 1956. Ce sont des thèmes encore tabous à notre époque alors imaginez dans les années 50.

Dans ce roman, beaucoup de personnages font leur apparition: le Dr Swain qui va aider la pauvre Selena Cross a régler ses malheurs, Leslie Harrigton, le grand manitou de Peyton Place qui fait la pluie et le beau temps dans la ville et qui est le grand patron de la manufacture qui fait vivre les habitants de Peyton Place;Rodney, le fils de Leslie, qui fait le fier mais n'en mène pas large en privé et se met dans les pires ennuis: heureusement papa est là pour réparer les conneries; Les Page (les deux vieilles filles qui n'ont jamais accepté la jeune épouse de leur père et son rejeton Norman) et tant d'autres qu'il me faudrait un temps fou pour les énumérer.

En fait, deux personnages ont retenu mon attention: Allison MacKenzie qui apprendra un lourd secret sur sa naissance, n'ayant jamais connu son père et qui n'acceptera pas tout de suite le nouveau venu dans la ville et dans la vie de sa mère, Constance McKenziie, le nouveau directeur d'école: Michel Kyros. J'ai aimé Allison car elle me ressemble sur certains point: comme elle, je préférais resté chez moi à lire plutôt que de jouer avec les autres, moi aussi j'aimais beaucoup les ballades en solitaire et comme elle, j'aurai voulu devenir écrivain.

Selena Cross est un personnage complexe et c'est par elle que tous les tabous sont livrés (l'inceste, le viol et l'avortement concerne ce personnage.) Elle est abusé par son beau-père et tombe enceinte. Elle demandera au dr Swain de l'aider. J'ai beaucoup aimé ce parcours torturé: c'était courageux de la part de l'auteur de s'attaquer à ces sujets- pour la petite histoire, la famille de Selena n'apparait pas dans le feuilleton. Le premier pilote du feuilleton à été refusé par la censure car il osait parler d'inceste, d'avortement. La production a réécrit un pilote en supprimant purement et simplement la famille Cross-. Ce que je trouve dommage car c'est la famille qui m'a le plus intéressé dans le roman. Et également cette vision de deux mondes qui ne s'acceptent pas; les riches des beaux quartiers et les zoniers pauvres dont fait parti la famille de Selena.

J'ai été happé par cette histoire de plus de 600 pages et je l'ai pratiquement lu d'une traite. J'ai trouvé ce livre et cet univers passionnant.Seul petit bémol: la fin trop rapide: tous les évènements et les chutes sont trop brusques comme si l'auteur en avait assez et voulait en finir au plus vite. Dommage. Enfin c'est un petit détail. Et je n'ai qu'une hâte: essayer de dénicher les suites du roman (qui sont au nombre de trois) pour retourner dans la petite ville de Peyton Place en Nouvelle Angleterre.


GENERIQUE : PEYTON PLACE
envoyé par artemis181. - Court métrage, documentaire et bande annonce.

Grace Metalious: Peyton Place Volume 1 (Peyton Place), J'ai Lu, 319 pages, 1977
Grace Metalious: Peyton Place Volume 2 (Peyton Place), J'ai Lu, 319 pages, 1977

samedi 21 août 2010

Qui a peur des classiques? Pas moi!

Il y a un an j'ai voulu affronter l'une de mes plus grandes peurs: lire des Classiques. Vous savez, ces auteurs comme Balzac, Proust, Zola, Flaubert, Brontë, Dickens, Shakespeare... qu'on nous fais lire et décortiquer l'oeuvre sur les bancs de l'école (collège et lycée) jusqu'à nous en dégoûter.
C'est alors qu'en plein mois de juillet 2009, j'avais ouvert fébrilement mon vieil exemplaire (il datait de 1962 donc c'est vieux) des Hauts de Hurlevent d'Emily Brontë. Et là ce fut la claque. J'ai lu ce livre en à peine cinq jours et je l'ai trouvé admirable. J'ai été plus que dithyrambique avec ce livre. La preuve: ici.

Réconforté par cet essai, j'ai continué avec ma découverte de l'univers de Jane Austen avec Orgueil et préjugés. Et j'ai été charmé et conquis.
Puis, ont suivis:

Les contes de la Becasse: Maupassant
Dracula: Bram Stocker
Un chant de Noël: Dickens
Rebecca: Daphné du Maurier (Oui, même si c'est un auteur du XXe siècle, les livres de Daphné du Maurier sont devenus des classiques et entre donc dans cette catégorie)
Le fatôme de Canterville d'Oscar Wilde
La Reine Margot d'Alexandre Dumas (formidable. Un vrai conteur!)
Jane Eyre: Charlotte Brontë
et même Madame Bovary de Flaubert qui me tombait des mains étant ado et que j'ai beaucoup aimé. Comme quoi, on change.

Et la liste n'est pas encore fini.
J'en ai encore d'autres qui m'attendent dans ma PAL,dont deux qui viennent de se rajouter ce soir:













Et que j'ai acheté dans cette si belle collection du Livre de Poche que je trouve sublime. D'ailleurs, j'ai même décidé d'acheter tous mes classiques dans cette collection pour qu'elle soit homogène. Je vais même faire la folie de racheter les classiques que je possède déjà comme "Oliver Twist"(Dickens); "Les trois mousquetaires" (Dumas), "Le Rouge et le Noir" (Stendhal) "Le portrait de Dorian Gray" (Wilde) dans cette collection là. Tant pis, si je les ai en double.

J'ai redécouvert les Classiques et c'est un bonheur. Je me régale à redécouvrir ces grands classiques comme Flaubert, Dickens, Zola, Féval, Dumas, Daudet, Defoe, Shelley... Et la liste serait encore longue.

Alors, qui a peur des Classiques? Plus moi en tout cas!

jeudi 19 août 2010

Naissance d'un dragonnier


Résumé: Voilà bien longtemps que le mal règne dans l'Empire de l'Alagaësia... Et puis, un jour, le jeune Eragon découvre au coeur de la forêt une magnifique pierre bleue, étrangement lisse. Fasciné et effrayé, il l'emporte à Carvahall, le village où il vit très simplement avec son oncle et son cousin. Il n'imagine pas alors qu'il s'agit d'une oeuf, et qu'un dragon, porteur d'un héritage ancestral, aussi vieux que l'Empire lui-même, va en éclore... Très vite, la vie d'Eragon est bouleversée. Contraint de quitter les siens, il s'engage dans une quête qui le mènera aux confins de l'Alagaësia. Armé de son épée et guidé par les conseils de Brom, le vieux conteur, Eragon va devoir affronter, avec son jeune dragon, les terribles ennemis envoyés par le roi dont la malveillance démoniaque ne connaît aucune limite.
Eragon n'a que quinze ans, mais le destin de l'Empire est désormais entre ses mains !


Mon avis: Avant d'ouvrir ce livre, j'avais beaucoup de préjugés négatifs. Mais il faut parfois se méfier des préjugés et juger par sois même. Voilà pourquoi j'ai voulu lire ce livre qu'un ami m'a prêté. Et après lecture, je peux dire que c'est un bon livre, avec des défauts certes, mais il ne faut pas oublier que l'auteur n'avait que 15 ans quand il a écrit le premier tome de L'Héritage. (A son âge, j'écrivais des histoires mais je n'étais pas capable de les mener à bien et d'écrire aussi bien. Donc bravo).

Bien sûr, son histoire n'est pas neuve et à déjà été vue dans bon nombres de livres fantasy. Mais il s'est inspiré de ses lectures comme Tolkien par exemple et à réussi à construire son propre monde (Alagaesia) et sa propre mythologie. Et à réussi à la mener à bien. Et même si le livre à des défauts dans le style notamment, j'ai une petite indulgence pour l'auteur vu son âge. Son style deviendra plus fluide et s'affirmera avec le temps.

En ce qui concerne les personnages, j'ai bien aimé suivre le parcours initiatique d'Eragon et sa relation avec Brom. Une relation maitre élève qui se cherche. Et même si Eragon joue les frondeurs et les rebelles en n'en faisant parfois qu'à sa tête, il a du respect pour Brom.
En revanche, ce qui m'a hérissé le poil, c'est la relation entre Eragon et sa dragonne Saphira. Les dialogues entre eux sont un peu trop à l'eau de rose, du style Harlequin parfois. Ce qui m'a assez dérangé. Et puis, il y a Arya l'elfe et on sait déjà d'avance qu'une relation "amoureuse" va se tisser entre le héros et elle. Sans oublier Murthag, ce jeune homme que Eragon rencontre en chemin. et je ne sais pas pourquoi mais je me méfie toujours de lui. Je pense que c'est lui qui trahira le héros un jour où l'autre. J'espère me tromper.

Alors, certes, ce n'est pas nouveau mais c'est très plaisant à lire et on tourne les pages rapidement pour savoir la suite. Et je pense me laisser séduire par les suites du livre. Comme quoi ,il est bon parfois d'aller au delà de ses préjugés. On peut aller au devant d'une belle surprise.

Christopher Paolini: Eragon (L'héritage, Tome 1), (Eragon), Bayard Jeunesse, 698 pages, 2005

mardi 17 août 2010

Un repenti du clan des miros à Confolens




Mon coup de coeur pour cet artiste remonte à l'été 2007. J'étais dans la voiture quand soudain, j'entends les premières notes de "La lettre" puis la voix chaude et cassée de Renan Luce. J'ai tout de suite eu le coup de foudre (pour la chanson entendons nous. Pour le chanteur, c'est venu un peu plus tard): enfin un chanteur qui ose raconter des histoires dans ses chansons. Cela faisait longtemps que je n'en avais pas entendu. Mais il a fallu que j'attende décembre 2007 avant de tenir son album "repenti" dans mes petites mimines.
j'ai écouté l'album en boucle pendant au moins un mois. C'était la première fois que toutes les chansons d'un album me parlaient et me plaisaient. Ce qui est assez rare chez moi, je dois le dire.
J'ai tout de suite eu envie de le voir en concert mais je m'y suis pris trop tard. Sa tournée se finissait.

Puis viens, le 2e album "Le clan des miros" qui me confirme mon adoration pour cet artiste. L'album me plait encore plus que le premier. Et me plait de plus en plus à chaque écoute.

Mais cette année pas question de le rater: je veux le voir en Live. Alors quand j'ai vu qu'il passait au festival de Confolens (j'habite à une soixantaine de km de cette ville), ni une ni deux j'ai prix mon billet.

Me voilà donc parti, ce samedi 14 août 2010 pour assister à son concert. Le concert à lieu à 21h mais je suis déjà dans les rangs dès 18h15. Il faut savoir attendre pour pouvoir être bien placé. Puis à 20h, les barrières s'ouvrent et c'est la course jusqu'au devant de la scène et je réussis à me trouver au 1er rang, à gauche du micro du chanteur. Bien placé donc. (Pratiquement à chaque concert, j'arrive à me placer dans les trois premiers rangs). Mais entourée par des jeunes filles. (Et je peux vous dire que mes tympans ont soufferts, les pauvres)

Après une première partie de Julien Pras sympathique, notre cher Renan arrive sur scène avec ses musicos (déjà les cris hauts perchés des demoiselles retentissent!) et commence par une de mes chansons préférés: "Les gens sont fous".



(petite précision: ce n'est pas une vidéo que j'ai faite au concert car bien entendu, j'ai un vieux téléphone portable et je n'avais pas emmener mon appareil photo pensant qu'on allait être fouillé avant de rentrer: ce qui n'a pas été le cas soit dit en passant. J'aurai pu avoir une arme, cela aurait été pareil. Passons. J'ai pris cette vidéo sur youtube: un concert de 2009 se déroulant à Reims)

Et là, je découvre un Renan sautillant, virevoltant sur scène: en un mot déchainé. Et qui cassera deux ou trois cordes durant le concert (des cordes de guitares bien sûr).

Et il va enchainer les chansons de ses deux premiers albums: "les voisines", en passant par "Rue de L'oiseau-Lyre" (j'adore); "Chien mouillé" (j'adore); "Ridicule"...
renan ira même à notre rencontre à plusieurs reprises sautant sur le devant de la scène se trouvant devant le public (être à deux mètres d'un artiste, un rêve!). Ses musiciens sont très bons et très blagueurs, n'hésitant pas à faire les fous. Une petite course poursuite aura même lieu entre Renan, son guitariste et son contrebassiste, nous faisant nous esclaffer de rire.

J'ai beaucoup aimé le rideau en fond de scène illuminé par des scènes dessinées illustrant les chansons interprétées sur scène.

Ce fut donc un spectacle vivant et fascinant auquel j'ai assisté samedi soir. Le moment qui m'a aussi marqué fut l'interprétation épuré de la chanson "Repenti": Renan seul sur scène avec sa guitare. Eh bien, il m'a fasciné et il n'a pas eu besoin d'artifice pour cela. Comme quoi, une bonne chanson fait tout. Et ce fut un moment intimiste entre Renan et nous. Puis, les musiciens sont revenus pour "Nantes" et "La Lettre" qui terminent le concert. Enfin pas tout à fait: il y a eu un dernier titre après celui là. et quel titre?

Une reprise: une chanson écrite par Serge Gainsbourg en 1964 pour...France Gall. (Oui, je sais ça étonne!) Et encore, je ne vous ai pas dit le titre de la chanson. Je vous le laisse découvrir avec cette vidéo.



Pour un homme qui avoue se rendre aux timides anonymes tous les mardis, il sait très bien faire le clown sur des tréteaux.

Merci M. Renan Luce pour ce concert magnifique que vous nous avez offert lors de ce festival.

jeudi 12 août 2010

De l'amour pour l'homme des bois


Résumé: Époque essentiellement tragique que la nôtre », écrit Lawrence. A la vieille Angleterre aristocratique et rurale déjà meurtrie par l'industrialisation, la Première Guerre mondiale a infligé de profondes blessures. Les protagonistes de ce récit en sont marqués dans leur esprit, dans leur chair, et la déchirure se prolonge dans leur aventure intime.
L'Amant de Lady Chatterley est ainsi, pour le romancier, l'occasion de réaffirmer sa conception de l'amour physique comme moyen de retrouver le contact avec les forces instinctives et naturelles de la vie. Censuré pendant trente ans en Angleterre et aux États-Unis en raison de ses audaces de forme, le récit devait longtemps connaître un succès de scandale. Le lyrisme poétique de l'écrivain y trouve pourtant son ultime expression, un lyrisme provocant, véhément, parfois désespéré, à l'avant-garde de la croisade moderne contre l'intellectualisme.


Mon avis: J'ai été attiré par ce roman à cause de sa légende sulfureuse. Et aussi parce que c'est un classique (et que j'ai décidé que je lirai plus de classiques à partir de cette année) et anglais de surcroit. Depuis Emily Brontë, je me suis découvert une passion pour les classiques anglais. C'est donc confiant que j'ai commencé ma lecture. Et au final, je suis déçu.

L'histoire en soit n'est pas si sulfureuse que ça, malgré les scènes explicites entre Constance et son garde chasse et les quelques mots crus qui parsèment le récit. Évidemment, la société à évolué sur la vision que les gens ont sur les choses du sexe: je peux très bien comprendre le scandale qu'à pu provoquer le livre à sa sortie. J'ai plutôt pensé que la relation de Constance avec Oliver était une très belle histoire d'amour (qui débute sur une partie de plaisir, ne nous voilons pas la face), une superbe rencontre. Constance est esseulée par un mari impuissant (il est paralysée) qui ne cherche qu'à briller et à être reconnu pour ses talents. Elle se retrouve enfermée dans la propriété des Chatterley: Wragby Hall qu'elle va détester progressivement. Heureusement, sa rencontre avec Oliver va tout changer.

J'ai aimé ce couple qui se trouve et qui ose s'aimer librement, à l'abri toutefois des regards indiscrets. Je les ai aimé car j'ai détesté Clifford, le mari de Constance: cet homme est arrogant, imbu de sa personne, égoïste et à un comportement puéril (qui se confirmera à la fin du livre), qui ne voit qu'une dame de compagnie en Constance. Elle perdra d'ailleurs cette place quand elle engagera Mrs Bolton. Mrs Bolton entretiendra une relation de plus en plus complice avec Clifford Chatterley,qui délaissera Constance.

Même si l'histoire est une très belle histoire d'amour, ce qui à cloché chez moi, c'est le style de l'auteur que j'ai trouvé pompeux, ennuyeux (surtout quand il part dans des discussions philosophiques), tellement ennuyeux (ça y est je me met à répéter les mots comme Lawrence l'a fait dans son roman!)que j'en soupirais et je n'avais qu'une envie: de sauter certains passages. Mais je ne l'ai pas fait: sinon autant abandonné la lecture tout de suite si on commence ce petit jeu là.

Si je n'ai pas abandonné la lecture de ce roman c'est que je voulais savoir comment la relation de Constance et Oliver allait évoluer. J'ai eu ma réponse et j'ai poussé un soupir de soulagement à la dernière ligne lue. Enfin fini. Rideau. Au suivant!

En conclusion, un classique (que je ne regrette pas d'avoir lu pour ma culture personnelle) qui m'a ennuyé et dont la lecture fut un peu laborieuse. Je n'ai pas aimé plus que ça. Le premier classique anglais qui me déçoit. C'est à souligner.

D.H. Lawrence: L'amant de Lady Chatterley (Lady Chatterley's Lover), France Loisirs, 539 pages (avec commentaires et notes), 1932

dimanche 8 août 2010

Mordoc


Résumé: Des cadavres soigneusement démembrés, Kay Scarpetta en a déjà rencontrés dans sa carrière de médecin-légiste. Mais ces mystérieuses lésions sur les torses des victimes composent un puzzle macabre sans précédent. Qui est donc « Mordoc », tueur en série qui joue au chat et à la souris avec Kay ? Aux sept fléaux de l'Apocalypse, il menace d'en ajouter un huitième. Tout indique qu'il dispose en effet d'une arme biologique absolue. Le compte à rebours a déjà commencé...

Mon avis: Chaque été, c'est toujours un plaisir de retrouver Kay Scarpetta, médecin légiste de son état. Patricia Cornwell à ce don de rendre les enquêtes de son héroïne captivante jusqu'au bout. Certes, c'est toujours rempli de détails un peu morbides dans les explications de la médecine légale. Et c'est un peu difficile de s'y retrouver dans les explications informatiques que nous balance Lucy, la nièce de Kay, agent du FBI spécialisé en informatique, surtout quand on n'y connais rien mais cela ne gâche en rien ma lecture.

Cette fois ci Kay, a affaire à un tueur tuant ses victimes à coup de virus mortel. Et elle va même être touché personnellement. Surtout que le tueur va rentrer en contact avec elle. Mais chut je n'en dirai pas plus pour ne rien gâcher.

Patricia Cornwell multiplie les fausses pistes pour mieux nous perdre et j'ai aimé ça. Mais j'ai été frustré car l'enquête sur le tueur en série sévissant depuis dix ans entre Dublin et Richmond en Virginie reste en suspend (et je ne sais même pas si elle va être reprise dans les autres romans). D'ailleurs, d'autres histoires de meurtres ou d'agressions sont évoqués sans suite, montrant bien que la vie ne s'arrête pas à une enquête criminelle. Pendant que Scarpetta travaille sur l'enquête de Mordoc, ses collègues travaillent sur d'autres affaires. Ce qui rend le roman réaliste. Et c'est ce qui fait peur dans l'affaire qui occupe Kay car elle se bat contre un virus s'apparentant à la variole et qui va décimer une petite île de Virginie.

Un personnage m'a vraiment mis sur les nerfs: l'inspecteur Ring, un flic arriviste et arrogant prêt à tout pour briller et même à faire les pires conneries qui soient. Et c'est à cause de lui que Lucy va se retrouver en danger dans son boulot: tout ça parce qu'elle a refusé ses avances. Et c'est là que Carrie Gretchen, complice d'un tueur en série et qui s'est servie des sentiments de Lucy à son égard pour la manipuler, refait surface. (Elle fut arrêtée dans "La séquence des corps" où "Une mort sans nom": 5e et 6e tome des aventures de Scarpetta). Son procès va bientôt avoir lieu et Kay doit témoigner sauf que maintenant Lucy, sa nièce est impliqué à cause de cet idiot de Ring. Mais on n'en saura pas plus car cette histoire reste en suspend...jusqu'au prochain roman.

Par l'intermédiaire de Lucy, l'auteur se sert de l'homosexualité de son personnage pour nous montrer que ce n'est pas facile pour une femme de se faire accepter dans cet univers très masculin. Et encore moins pour une femme aimant les femmes (Lucy et Janet doivent se cacher pour vivre leur histoire d'amour: elles sont toutes deux agents du FBI). Comme quoi, on doit encore faire des efforts dans ce domaine, comme dans d'autres d'ailleurs.

Ce que j'aime dans les romans de Cornwell, c'est suivre l'évolution des personnages principaux. Et c'est d'ailleurs pour ça que je les lit dans l'ordre pour ne rien rater et pour tout comprendre. Car tout comme Sherlock avait Moriarty, Scarpetta à sa nemesis en la personne de Carrie Gretchen. Et je vais être content de les retrouver dans le prochain roman.

Pour finir, j'ai aimé retrouver Kay Scarpetta ainsi que Marino, Lucy et Wesley. Et j'aime le fait de lire un livre de Patricia Cornwell tous les étés. C'est un rendez-vous annuel que je ne manque pas depuis maintenant trois ans. Et l'été est une belle saison pour les polars.

Patricia Cornwell: Mordoc (Unnatural Exposure), Le Livre de Poche, 346 pages, 1998

mardi 3 août 2010

Instantanés d'un folksinger


Résumé: Bob Dylan replonge avec délices dans le Village de 1961, quand, jeune homme introverti, il découvrait Manhattan. Pour le chanteur folk débutant né dans le Midwest, New York est la ville de tous les possibles, de toutes les passions : nuits blanches enfumées, découvertes littéraires, amours fugaces, amitiés indestructibles. Les souvenirs de l'enfance reviennent ici comme autant d'illuminations, composant l'histoire d'un musicien de génie qui aspirait à la gloire mais ne la supportait pas. Le premier volume d'une autobiographie en roue libre qui devrait comporter trois volets.

Mon avis: L' autobiographie est un genre qui ne m'intéresse pas vraiment. alors pourquoi ai je participer à ce partenariat entre Folio et Livraddict pour lire celle de Bob Dylan me direz vous? Par curiosité et pour en savoir plus sur ce chanteur qui berce des générations entière depuis les années 60.

C'est ainsi que je me suis plongé dans ces chroniques de Bob Dylan avec passion et délice. Cette autobiographie ne ressemble à aucune autre et je vais avoir du mal à en parler.
Tout d'abord, quelle n'a pas été ma surprise de lire une autobiographie où l'auteur nous parle plus des personnes qui l'ont influencé et ont fait de lui ce qu'il est devenu comme Woody Guthrie ou Robert Johnson (il y en a d'autres mais justement, il cite tellement de gens que l'on s'y perd un peu je l'avoue) que de lui.

Bob Dylan nous parle plus de sa vie professionnelle que personnelle. Il restitue l'ambiance d'une époque ainsi que d'une ville: New York: cette ville où il a débarqué un jour de 1961 et d'un quartier, le Village.

L'originalité de cette autobiographie est sa construction déstructurée justement: elle peut se lire dans n'importe quel ordre, Dylan cassant les règles de la chronologie, mélangeant les époques, passant de sa signature chez Leeds Music Publishing, à son arrivée à New York. Dans le 4e chapitre, il nous parle même de tout le travail fait en studio de l'album New Morning (on est en 1987), revenant dans le chapitre suivant à ses débuts avant son arrivée à New York: il nous parle un peu de sa jeunesse dans le Midwest et de ses parents mais ce ne sont que quelques pages.

Je ne sais pas comment parler du contenu de ce livre car c'est un tel capharnaüm que je n'arrive déjà plus à me souvenir de tout. En fait, je me suis laissé bercé par la musicalité de Dylan (très bien retranscrite par le traducteur Jean-Luc Piningre), dans sa manière d'écrire et de retranscrire les lieux et l'époque qu'il a traversé comme New York et la Nouvelle Orleans, nous décrivant les lieux, les ambiances...

J'ai été transporté par ces instantanés de la vie d'un artiste, devenu un porte parole pour toute une génération. Et j'ai envie de réécouter des chansons de Dylan.
Une autobiographie que je conseille à tous les fans de Dylan (mais je pense qu'ils ne m'ont pas attendu pour la lire), à tous les fans de musique en général mais aussi pour tous les fans d'une époque où le rêve américain était encore très présent. Et où tous les rêves étaient possibles.

Je remercie les éditions Folio et Livraddict pour ce partenariat

Bob Dylan: Chroniques (Chronicles Volume 1), Folio, 392 pages, 2005