dimanche 26 septembre 2010

Des lettres qui parlent du sud


résumé: Le Nord de la France, noyé dans les brumes, ignorait le Sud. Alphonse Daudet le lui fit découvrir par ses Lettres de mon moulin. La Provence, celle de la mer et celle de la montagne, est apparue soudain avec ses troupeaux, ses belles Arlésiennes et ses parfums. Un siècle plus tard, maître Cornille et son secret, la mule du pape qui retient son coup de pied, le curé de Cucugnan, le sous-préfet aux champs, tous ses personnages vivent encore avec la même intensité. Tristes ou gais, mélancoliques ou satiriques, ces petits textes sont des chefs-d'oeuvre de malice, de poésie et d'émotion.

Mon avis: Ces lettres de mon moulin, je les ai découverte quand j'étais enfant. Je me souviens encore de mon exemplaire de la bibliothèque verte: ce moulin avec ce paysage provençal qui l'accompagnait. Et toutes ces histoires à l'intérieur qui m'ont émerveillées. Sauf que je ne sais pas ce qu'est devenu cet exemplaire alors quand j'ai vu que mon frère et ma belle-soeur me l'ont offert pour mon anniversaire avec la belle couverture du livre de poche, j'ai été plus qu'heureux.

Et c'est en ces premiers jours d'automne que j'ai eu envie de me replonger dans ces histoires qui ont gardées toutes leurs beauté un peu cruelle parfois comme dans "L'arlésienne" ou "La chèvre de Monsieur Seguin", les lettres les plus connues. Mais il y en a bien d'autre comme "le secret de maitre Cornille", ce meunier qui ne veut pas quitter son moulin et qui va être aidé par tous les gens du village. Où bien, ces fameuses "trois messes basses" qui ont ce côté fantastique des contes.

J'ai redécouvert avec bonheur la plume d'Alphonse Daudet, qui nous dépeint un sud qui me fait rêver: cette provence qui est dans chaque page et qui nous montre sa beauté. Et j'ai été heureux de redécouvrir ces lettres car j'en ai redécouvertes. Je me souvenais de "la chèvre" et de "l'arlésienne" mais les autres étaient sorties de ma mémoire.
En revanche, j'ai été un peu moins séduit par les lettres, se passant en Corse et en Algérie. Je n'avais pas envie de quitter ce sud de la France si majestueux. La lettre "En Camargue" est un très beau tableau qui nous donne envie d'y aller et de faire partie de cette partie de chasse.

En conclusion, ce fut un vrai bonheur de replonger dans ces lettres qui m'ont fait ouvrir la boite de mes souvenirs d'enfance. Et si vous n'avez pas encore découvert ces lettres, je vous encourage à le faire.

Extrait de "L'arlesienne" (que je trouve très beau et tragique en même temps): C'était, dans la cour, devant la table de pierre couverte de rosée et de sang, la mère toute nue qui se lamentait, avec son enfant mort sur ses bras.

Alphonse Daudet: Lettres de mon moulin, Livre de poche, 1972, 229 pages (avec annexes)

vendredi 24 septembre 2010

La fortune de Sila


Résumé: Paris, juin 1995. Dans un grand restaurant, un serveur est violemment frappé par un client. Autour de lui, personne n’intervient. Ni le couple russe qui contemple cette scène avec des sentiments mêlés, ni la femme du client en colère, ni les deux jeunes gens, deux Français, venus fêter une première embauche à la banque. Une simple anecdote ? Pas même un fait divers ? Dans le cours des vies, aucun événement, si minime soit-il, n’est anodin. Et la brutalité de l’un, l’indifférence ou la lâcheté des autres vont bientôt se révéler pour ce qu’elles sont vraiment : le premier signe de leur déclin. De la chute du mur de Berlin à la crise financière de 2008, dans un monde façonné par l’argent, les destins croisés des acteurs de cette scène inaugurale, de l’oligarque russe au financier français en passant par le spéculateur immobilier, tissent peu à peu une toile. Et au centre de la toile, Sila, le serveur à terre, figure immobile autour de laquelle tout se meut.

Mon avis: Voilà un roman qui me faisait de l'oeil depuis sa sortie, il y a quelques semaines, de par sa couverture (ces dollars empilés sur la couverture) et la photo de l'auteur, je dois l'avouer) et de par son résumé intriguant.
Ce 4e roman de Fabrice Humbert (le premier pour moi en ce qui concerne la lecture), à pour sujet, l'argent, qui corrompt, qui perverti, qui nous fait vivre... Tout part d'un évènement anodin dans un restaurant huppé de la capitale: un serveur noir violemment frappé par un client. Et tous les autres clients ne bougent pas d'un pouce. Par ce point de départ, l'auteur va nous raconter l'histoire de ces clients du restaurant, leur vie avant l'incident dans une première partie, puis, leur vie après, dans une seconde partie.

Pour tout vous dire, j'ai été surpris car je ne m'attendais pas à ça. L'auteur campe des personnages pour la plupart détestable (Mark Ruffle, celui qui agresse le serveur, Matt, un arrogant fainéant qui veut avoir de l'argent sans travailler, Lev, un oligarque (des russes, nouveaux riches ayant fait fortune grâce au système:c'est comme ça que je l'ai compris), puis d'autres personnages plus sympathiques mais faibles comme Simon, chercheur en math un peu naïf qui va découvrir le monde impitoyable des banques et de la finance; Elena, la femme de Lev, professeur de littérature, qui ne retrouve plus en Lev, l'homme qu'elle a aimé et dont elle va s'éloigner, Shoshana, la femme de Ruffle qui va être scandalisé et appeuré par le geste de son mari.
Tout tourne autour de l'argent et même si j'ai été étonné par le sujet, traité, il m'a captivé car le monde de la finance m'est totalement inconnu. Et même si je n'ai pas tout compris, j'ai quand même apprécié ma lecture. C'est un livre saisissant qui tourne certe autour de l'argent mais aussi autour d'un personnage central Sila qui fut mon personnage préféré. Il s'est fait tout seul et à réussi sa vie simplement, cette vie qui va basculer ce fameux jour de Juin 1995 à l'hôtel Cane.

Par contre j'ai été écoeuré par la fin (non ce n'est pas trash, rassurez vous) immorale au possible. Mais c'est ce qui se passe le plus souvent dans la vie. La vie n'est pas un conte de fée.

C'est le premier livre de Fabrice Humbert que je lis et je ne le regrette pas car il m'a fait découvrir un monde inconnu (celui de la finance) avec un style direct et sans fioriture, sans longueur. Il va à l'essentiel en nous faisant naviguer d'un personnage à un autre.
Il nous offre un portrait saisissant de la société d'aujourd'hui pas si belle que ça. A découvrir, si ce n'est pas déjà fait.

Fabrice Humbert: La fortune de Sila, Le Passage, 2010, 317 pages

samedi 18 septembre 2010

On the road again


Résumé: "Sur la Route" est le livre clef de la beat generation. C'est le récit des errances de l'auteur (Jack Kerouac porte le pseudonyme de Sal Paradise) sur les routes américaines. Voyageant en auto-stop, logeant chez qui l'accepte, partageant femmes et alcool avec des amis d'un jour, Kerouac s'abandonne à la loi du hasard, à la recherche d'une fraternité réelle. "Sur la route" est le compte rendu de cette quête, de ses moments d'euphorie, mais aussi de ses passages à vide et ses échecs.

Mon avis: Il y a des livres qu'on pense connaitre car on en a entendu parler. Des livres devenus cultes qu'il faut avoir lu au moins une fois pour essayer de comprendre le succès du livre.
Sur la route de Kerouac fait parti de ces livres qui ont fait vibrer toute une génération, un livre devenu incontournable dans la culture américaine et un livre de chevet pour tous les jeunes qui veulent démarrer une nouvelle vie. Combien d'étudiants américains ont voulu prendre ou on prit la route après avoir eu leurs diplômes, pour découvrir leur Amérique?

C'est un livre que je voulais lire depuis longtemps et j'ai été très heureux quand Tiphanie me l'a offert lors de l'American Swap.
Et c'est une série télé (Traveler) qui m'a donné envie de me plonger dans le livre. Quel rapport entre la série et le livre? L'un des héros de la série tenait dans ses mains un exemplaire de Sur la route dans ses mains. J'y ai vu un signe. et je me suis dit que lire ce livre entre la fin de l'été et le début de l'automne était le bon moment.

J'étais intrigué par ce livre et au final, je ne vais pas vous mentir, j'ai été un peu déçu. Je ne m'attendais pas à ça. Le sujet du livre est respecté puisque Kerouac nous fait voyager d'est en ouest, du sud au nord des États Unis, en nous décrivant très bien les paysages que les personnages traversent: j'ai aimé partir à la découverte de l'Amérique. Et quelquefois, j'ai eu l'impression d'avoir des fourmis dans les jambes, comme une envie de partir en voyage.

Le livre est partagé en quatre parties qui nous racontent quatre voyages différents. L'une des grandes forces de Kerouac est ici justement: nous raconter ses quatre voyages sans qu'on sente de répétitions, ce qui aurait pu être le cas.
Ce qui a cloché pour moi et qui a fait que je n'ai pas accroché plus que ça au roman (ce qui explique qu'il m'a fallu plus de dix jours pour le lire avec parfois des jours sans en lire une page) ce sont les personnages. Encore Sal Paradise, le narrateur de l'histoire, ne m'a pas trop énervé sauf quand il prend son copain Dean pour un dieu. J'ai trouvé ça gonflant. Car justement, le personnage que j'ai détesté par dessus tout, c'est Dean. Il ne pense qu'à sa petite personne et à son petit plaisir, il jette les femmes comme des kleenex pour les reprendre après (et elles sont assez idiotes pour le laisser faire!). Et le fait que les autres personnages le prennent pour le messie réincarné m'a fait tiquer plus d'une fois. Pour preuves, toutes les parties du livres où Dean n'apparait pas,sont les passages qui m'ont le plus intéressé. En un mot, Dean Moriarty m'a gâché la lecture de ce roman dans lequel je ne suis pas totalement rentré. Comme quoi aimer un tant soi peu les personnages nous fait aimer le livre et nous fais revenir à lui le plus souvent possible. Je ne sais pas si pour vous c'est comme ça.

En conclusion, je n'ai pas autant vibré que je l'espérais mais je ne regrette pas d'avoir lu ce livre, devenu un livre culte pour toute une génération.

Jack Kerouac: Sur la route (On the Road), Folio, 441 pages, 1960

vendredi 17 septembre 2010

She's like the wind

Le slow qui tue de cette semaine continue le petit hommage à Patrick Swayze avec l'une des chansons du film Dirty Dancing qu'il composa pour l'occasion. Il faut savoir que la BO du film a été l'une des plus vendue dans le monde et tout le monde garde toutes ces chansons en tête.

Mais fini les discours. Voici:

Patrick Swayze: She's like the wind


Patrick Swayze - She's Like The Wind
envoyé par djoik. - Regardez plus de clips, en HD !

Bonne écoute!

jeudi 16 septembre 2010

Une petite pensée

Aujourd'hui, cela fait un an que Patrick Swayze nous a quitté.
J'étais dans une chambre d'hôtel en plein coeur de Manhattan quand j'ai appris la nouvelle à la télé. Et j'ai été touché. Car Patrick Swayze à fait danser toutes les jeunes filles dans une dirty dancing, nous a fait pleurer dans Ghost. De Dirty Dancing à Ghost en passant par Point Break ou Lettre à un tueur jusqu'à 11h15, il a su changer son image de mec sympa pour aller vers des rôles de méchant qui lui allait tout aussi bien.

Je voulais lui rendre hommage et quoi de mieux qu'une petite vidéo. La voici. J'espère qu'elle vous rappellera des souvenirs.


Dirty Dancing : Time of my life (Final dance)
envoyé par tartenpion333. - Regardez la dernière sélection musicale.

Et dire que j'ai vu ce film qu'une seule fois. J'ai honte!

mercredi 15 septembre 2010

J'aime le cinéma...à la maison.

Je sais, je fais moins de billets sur mes lectures mais c'est que je lis plus lentement. Je fini tranquillement Sur la route de Kerouac et j'essaierai de vous en parler. Je suis au ralenti.

J'aime le cinéma comme beaucoup de personnes, mais j'aime moins les salles de cinéma. Surtout quand je vois l'état des salles de cinéma dans la ville où j'habite: des sièges cassés, le son beaucoup trop fort, les gens qui parlent pendant le film (ça m'énerve) et l'odeur du popcorn (qui m'insupporte).
La solution? Les DVDs, qui sont devenus mes amis. Je me fais des soirées ciné de temps en temps (pas aussi souvent que je le voudrai ce qui fait que ma PAV (Pile A Voir) grandit à vue d'oeil. Ce qui ne m'empêche pas d'acheter, surtout quand il y a des opérations comme celle de la FNAC en ce moment: 10 DVDs pour 50€. Je viens juste de craquer.

Donc, voici les DVDs acheté ces derniers mois:



American boys: un film qui fait penser à la superbe série Friday Night Lights (à un moindre niveau bien entendu mais sympa quand même) avec James Van der Beek (Dawson dans la série du même nom)
Lord of war
Sailor & Lula
Les arnaqueurs: j'avais vu un extrait du film en zappant sur Arte quand cette chaîne l'avait diffusé et ça m'avais bien plu. Alors quand je l'ai vu à petits prix, je n'ai pas hésité. Et un film avec John Cusak: Sans le faire expres, je commence à avoir une petite collection de films avec cet acteur. Comme je l'aime bien ça ne me dérange pas. Et dans ce film il est (bien) entouré d'Annette Benning et Anjelica Huston.
Il était une fois en Amérique: film que je voulais voir depuis longtemps.
Un pyjama pour deux; Confidences sur l'oreiller; Ne m'envoyez pas de fleurs: J'adore les comédies sixties et plus particulièrement ce duo: Doris Day/Rock Hudson, qui est en fait un trio puisqu'on retrouve Tony Randall dans les trois films.Trop Drôle. Pour le moment je n'ai vu qu'un Pyjama pour deux et j'ai adoré.
Le bal des maudits: parce qu'il était vraiment pas cher et pour la découverte tout simplement.



Voici avec quoi je suis revenu ce matin de mon petit tour à la Fnac:

(500) jours ensemble: j'avais adoré ce film quand je l'ai vu au ciné. Il était logique qu'il finisse dans ma DVDthèque.
Drôle de frimousse: Comédie musicale, Fred Astaire, Audrey Hepburn. Tout est dit je pense. Et en plus je l'ai acheté sans crainte car je sais déjà qu'elle ne fera pas partie de la collection Comédies Musicales (vu qu'il était donné en cadeau si on s'abonnait: ce que je n'ai pas fait bien entendu.)
Empire du soleil: un film de Spielberg dont j'avais vu quelques images, il y a longtemps et qui m'avait bien intrigué. Mais je ne l'ai jamais vu en entier. Quand j'ai vu qu'il était à petit prix, j'ai foncé car ça faisait un moment que je le cherchait mais il était trop cher.
Imagine me & you: une petite comédie qui m'a l'air sympathique. alors pourquoi pas?
Indochine: un film qui m'a bouleversé à l'âge de 16-17 ans avec des acteurs sublimes (Catherine Deneuve, Jean Yanne et le beau Vincent Perez..) et des décors qui le sont tout autant.
La couleur de l'argent: Encore un Paul Newman! Mais ce n'est pas ma faute M. le juge, c'est un peu la suite de l'arnaqueur (un film que j'ai dans ma DVDthèque), 20 ans plus tard où Paul Newman reprend son rôle pour initier le jeune Tom Cruise au billard, (et il était à petit prix).
Les choses de la vie: Un film que je veux voir depuis longtemps: parce qu'il y a la belle Romy Schneider, la musique magnifique d'Alain Sarde et les dialogues superbe de Dabadie (qui a également écrit les paroles de "La Chanson d'Hélène", chantée par Romy elle même et qui me bouleverse à chaque écoute).
L'inconnu du Nord Express;: Pour continuer à découvrir l'univers d'Hitchcock. Et en plus j'ai les deux versions du film: la version Hollywoodienne et la version britannique: je pourrais ainsi voir le traitement d'une même histoire dans deux versions. Passionnant!
Niagara: Pour retrouver Marilyn. Et revoir les superbes paysages de Niagara et des chutes qui m'ont enchantées quand je les ai vu il y a un an. Comme le temps passe vite!
Tant qu'il y aura des hommes: parce que je l'ai vu il y a une semaine sur arte et que j'ai adoré. je le voulais absolument dans ma DVDthèque. C'est chose faite.

Bon, je pense que je suis paré pour affronter les longues soirées d'hiver qui s'approchent lentement mais surement.

dimanche 12 septembre 2010

Dernières acquisitions

Comme beaucoup de lecteurs et de lectrices qui se respectent, je ne peux pas m'empêcher d'acheter des livres (même si j'ai une PAL monstrueusement bien remplie).

J'ai encore craqué en ce début de mois de septembre. Voici les livres qui ont rejoint mon chez-moi.

En premier, mes achats du trimestre à France Loisirs:



Et que le vaste monde poursuive sa course folle: Colum McCann: cela fait un an que j'attendais de le lire. Enfin, il est à moi!

Un ticket pour l'enfer: Laurent Botti: un auteur français de thriller que je suis depuis son premier roman.


Et mes derniers achats (qui date de ce matin même) chez un bouquiniste:





Le Général du roi: Daphné Du Maurier: Petit à petit, je réussi à trouver les romans de Daphné Du Maurier dans les anciennes éditions du Livre de Poche.

Les oiseaux: Daphné du Maurier: un recueil de nouvelles avec la fameuse nouvelle des Oiseaux, qu'Hitchcock transposa à l'écran.

La colline aux gentianes: Elizabeth Goudge: Je n'ai pas encore lu cette auteure dont j'ai déjà un livre dans ma PAL mis je suis déjà sûr d'aimer. Un roman anglais idéal pour les saisons qui arrivent, l'automne et l'hiver.

Maria Chapdelaine: Louis Hémon: Un livre pris au hasard pour son titre et la couverture montrant cette femme dans un paysage d'hiver d'un auteur canadien il me semble.

Le fantôme de l'Opéra: Gaston Leroux: Depuis le temps que je le cherchais ce livre! J'aime énormément la comédie musicale d'Andrew Lloyd Weber et je voulais lire le livre qui l'avait inspiré. Alors quand j'ai vu cet exemplaire, je n'ai pas hésité une seconde.

Bedford Square: Anne Perry: 19e livre de la série des Pitt. Je n'en suis qu'au 2e livre de la série dans mes lecture mais quand j'ai vu le prix du livre (2€ comme tous les livres de poche chez ce bouquiniste), je n'ai pas hésité. J'attendrai pour le lire, mais au moins, il sera dans ma PAL.


Encore de belles heures de lectures sont devant moi. Je sens que l'automne et l'hiver vont être agréable encore cette année avec tous ces beaux livres!

vendredi 10 septembre 2010

Against all odds

Le slow qui tue de cette semaine concerne Phil Collins. Pourquoi? Tout simplement parce que j'aime bien ce chanteur, qui a fait parti du groupe Génésis, et qu'il sort un nouvel album, qui sera dans les bacs lundi prochain: Going Back (où il reprend les grands morceaux de la soul (des artistes Motown comme les Suprèmes, for example).
Et la chanson que j'ai choisi, c'est:

Phil Collins: Against all odds



Bonne écoute!

mardi 7 septembre 2010

Souvenirs mélangés


Résumé: A 40 ans, Will se considère comme un homme épanoui, entre sa meilleure amie, Harriet et son amant Sandy. Pour son anniversaire, sa soeur lui offre des vacances en Cornouilles dans une maison bleue qu'il croit reconnaître. Il s'y rend avec ses parents, John et Frances, atteinte de la maladie d'Alzeimer. Dans ces lieux paisibles, l'arrivée de Sandy va entraîner des déchirements familiaux qui en rappelleront d'autres, enfouis...

Mon avis: C'est un fabuleux roman que celui ci. L'histoire est touchante, cruelle, douce, amère. Enfin ,l'histoire, je devrai dire, les histoires car l'auteur nous raconte les étés de deux garçons: de Will, 40 ans, libraire qui décide de partir avec ses parents en Cornouailles, et Julian 8 ans, qui va quitter le milieu carcéral (son père est directeur de la prison de Wandsworth) pour les joies de la mer en Cornouailles et qui fait ses premières découvertes et connait ses premiers doutes sur son orientation sexuelle. Ces deux histoires, l'auteur a décidé de nous les raconter en parallèles: un chapitre on se trouve en compagnie de Will; le suivant, c'est au tour de Julian.

L'auteur construit ainsi un roman que j'appellerai à tiroir, comme un roman à suspense d'Agatha Christie. Il parsème des indices un peu partout. On lit deux histoires (qu'on pourrait lire séparément croit on: celle de Will et celle de Julian mais ne suivez pas ce conseil, vous y perdriez tout le charme des révélations faites à la fin et qui éclaire l'ensemble du roman) qui vont avoir plusieurs points communs.
D'ailleurs, petit conseil, que vous devez suivre celui là: ne lisez pas la 4e de couverture entièrement si vous ne voulez pas vous gâcher les surprises.

C'est un roman doux amère qui sent bon les vacances; un roman cruel où des secrets de famille vont venir tout gâcher. Les personnages nous paraissent familier: c'est moi, c'est vous. Ce sont des clichés de vacances que l'on essaie de garder en mémoire: ce que Frances n'arrive plus à faire à cause de la maladie qui la ronge et grignote ses souvenirs un peu plus: elle m'a beaucoup touché.

Laissez vous bercer par la jolie plume de Patrick Gale. Chronique d'un été est un roman à lire.

Patrick Gale: Chronique d'un été: (Rough Music), 10/18, 478 pages, 2002

vendredi 3 septembre 2010

Le slow qui tue: Saison 2

Après une petite pause estivale, la rubrique Le Slow qui Tue est de retour pour une saison 2 qui je l'espère tiendra ses promesses.

Pour ce retour, j'ai décidé de commencer avec un slow qui aurait du débuter la saison 1. (En fait j'hésitais entre Careless Whisper de George Michael et un slow de Lionel Richie puis George l'a emporté) Alors quand j'ai pris la décision de reprendre cette rubrique, je n'ai pas hésité une seconde et j'ai choisi:

Lionel Richie: Hello



Il fallait un slow de cette envergure pour démarrer cette 2e saison!

Bonne écoute!