dimanche 30 janvier 2011

Les envies qui feront grossir la PAL



Le monde de la blogosphère littéraire est un monde de tentateurs qui n'arrêtent pas de nous donner envie de faire grossir nos PALs avec de nouveaux livres.
Il existe bien sûr les LAL pour noter tous les livres qui nous font envie, mais comme je les perd tout le temps, ces post it où je note mes envies de livres, je cherchais un moyen de les conserver sans les perdre.

Et c'est Vilvirt qui a eu l'idée géniale de répertorier chaque dimanche les livres qu'elle a repérés sur les blogs.
J'ai eu alors l'idée de faire la même chose en vous disant ce que j'avais repéré sur vos blogs. Et comme j'ai eu l'autorisation de Vilvirt pour le faire, je me lance!

Voici les livres que j'ai repéré sur vos blogs et qui me font terriblement envie.

Chez Amanda


Ce roman qui se passe en entreprise m'a attiré par son sujet sans complaisance.

Toujours chez Amanda (que voulez vous, elle parle tellement bien des livres qu'elle donne envie)



C'est d'abord le titre qui m'a attiré vers cette farce loufoque sur fond de crise sociale. (dixit Amanda) et son billet à finit de me convaincre.

Chez In Cold Blog




Juste pour un nom: Jean-Philippe Blondel. Il est un de mes auteurs préférés. Et il me faut toujours un Blondel dans ma PAL.

Chez Nymeria



Un roman qui se déroule en Afrique du Sud et qui nous raconte un destin exceptionnel. C'est tout à fait mon genre de livre.

Voilà c'est tout pour cette semaine.

Encore merci à Vilvirt pour avoir eu cette superbe idée.
Et un petit merci à George car c'est par elle que j'ai connu le blog de Vilvirt et cette rubrique.
Comme quoi, le monde des blogs littéraires réserve à chaque fois des surprises et on s'y promène de blogs en blogs, en découvrant toujours de nouveaux que l'on suit avec plaisir.

Un petit air nostalgique

Le slow qui tue de cette semaine à un petit goût de nostalgie.

Michel Delpech: Chez Laurette


michel delpech - Chez laurette
envoyé par Hypnotic-Poison. - Regardez la dernière sélection musicale.

(Pour la petite histoire, cette chanson a d'abord été écrite pour une comédie musicale s'intitulant "Copain clopant". La comédie musicale est restée 6 mois à l'affiche en 1965 faisant connaitre Michel Delpech au public et le rendant populaire)

Bonne écoute!

samedi 29 janvier 2011

Dans la tourmente d'une révolte, le regard change


Résumé: Barcelone, octobre 1934. Quand la Catalogne se soulève pour réclamer son indépendance, Alejandro, un jeune cireur de chaussures naïf et enthousiaste, et son ami Vicente décident de s'engager dans ce combat. Ce choix va bouleverser leur vie...

Mon avis: J'ai choisi ce court roman de Joseph Kessel sur un malentendu. De par son résumé, je pensais qu'il allait nous parler des débuts de la guerre d'Espagne. (En un sens, c'est un peu un prémisse à cette guerre). En fait, il nous raconte juste une révolte, et surtout le regard d'Alejandro, jeune cireur de chaussures enthousiaste et naïf sur le monde qui l'entoure et sur ses amis lors de cette révolte.

L'auteur nous raconte en une petite centaine de pages cette journée de révolte où Alejandro va passer de cireur de chaussures à un anarchiste prenant les armes pour un semblant de liberté. Tout d'abord pour protéger son ami Vicente qui va lui montrer un visage pas très glorieux. Au point qu'Alejandro aura pitié de lui et qu'il s'en détournera pour livrer son propre combat.

Joseph Kessel était à Barcelonne lors de cette insurrection en 1934. Et ces francs tireurs -qui prendront le relais des policiers renvoyés dans leur casernes et des jeunes gens à brassard catalans qui fuiront devant la débâcle- seront pris en chasse par les patrouilles du Tercio, La Légion Étrangère.
Cela obséda tellement Joseph Kessel que quelques mois plus tard, il prendra la plume et écrira "Une balle perdue".(C'est ce qu'il explique dans la préface du livre) Comme pour rendre un hommage à ces francs-tireurs (qu'on surnommaient desperados).

Alejandro devient un de ces desperados. Ce personnage m'a touché car je l'ai vu perdre son regard naïf sur le monde qu'il voulait libre. Il perd progressivement ses illusions: son meilleur ami Vicente, étudiant faisant parti de ces jeunes gens les Somatenes, qui prendra le commandement d'un groupe, va petit à petit perdre ses moyens devant la débâcle. Puis, Alejandro s'apercevra que la jeune femme étrangère dont il était amoureux sans qu'il l'ai réellement vu, à part du haut de son balcon au troisième étage, sixième fenêtre de l'Hôtel Colon, regardera cette révolution bien protégé derrière sa fenêtre. Étrangère à ce qui se trame sous sa fenêtre car cela n'est pas sa guerre, ni son pays.

Joseph Kessel nous plonge dans cette journée qu'il nous décrit dans les moindres détails, nous prend par la main et nous emmène nous perdre dans les rues et les ruelles de Barcelone ce fameux jour d'octobre 1934. Alors certes, ce n'est pas un grand roman mais c'est un roman qui m'a donné envie de lire d'autres romans se passant durant cette guerre civile espagnole que je connais si peu.

Joseph Kessel: Une balle perdue, Folio, 133 pages, 1964

Et ce roman est le 2e que je lis dans le cadre du puisque Joseph Kessel est mort d'une rupture d'anévrisme le 23 juillet 1979. Et comme ce cher M. Kessel est enterré au cimetière Montparnasse à Paris, il entre dans la catégorie des auteurs mort enterré à Paris.

vendredi 28 janvier 2011

Mercy Thompson


Résumé: Les loups-garous peuvent être dangereux si vous vous mettez en travers de leur chemin. Ils ont un talent extraordinaire pour dissimuler leur véritable nature aux yeux des humains. Mais moi, je ne suis pas tout à fait humaine. "
En effet, Mercy Thompson n'est pas une fille des plus banales. Mécanicienne dans le Montana, c'est une dure à cuire qui n'hésite pas à mettre les mains dans le cambouis et à sortir les griffes quand le danger frappe à sa porte. Mais ce n'est pas tout : son voisin très sexy est le chef de meute d'une bande de loups-garous, le minibus qu'elle bricole en ce moment appartient à un vampire, et la vieille dame très digne qui lui rend visite vient jeter des sorts sur son garage. Au cœur de ce monde des créatures de la nuit, Mercy se trouve mêlée à une délicate affaire de meurtre et d'enlèvement...


Mon avis: Pour ma première incursion dans le genre Bit Lit (genre qui s'est développé depuis quelques années déjà), j'ai choisi l'héroïne qui m'attirait le plus: Mercy Thompson. Et je dois dire que je ne le regrette pas car j'ai beaucoup aimé ce premier tome.

Alors comme tout premier tome, il met en place les bases de la série (comme le ferait le pilote d'une série) nous entrainant dans un univers où les faes se sont révélés aux humains et où coexistent les loups-garou, les vampires et autres créatures fantastiques.
J'ai trouvé ce livre passionnant par le monde qui nous est décrit: les relations complexes entre loups garou et vampires; les luttes de pouvoirs entre loups garous et les différentes meutes qui existent. Toute la hiérarchie de ce monde fantastique (que ce soit la hiérarchie des loups-garous ou celle des vampires (même si ceux ci sont moins présent dans ce tome) nous est expliqué pour que l'on puisse avoir toute les cartes en mains pour comprendre dans quel univers on s'embarque.

Et notre hôtesse d'accueil n'est autre que cette géniale Mercy Thompson. Je l'ai adoré, dans sa façon de se comporter envers les hommes (ou plutôt les loups-garous). Déjà, le fait qu'elle soit mécanicienne est un peu atypique mais pas impossible (heureusement!) et plutôt original. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et j'adore ça. Elle est indépendante et ne veut appartenir à personne. De plus le fait qu'elle soit une changeling lui permet de fréquenter le monde fantastique sans en avoir peur. Cela nous change des héroïnes humaines qui découvre un monde fantastique et qui se demandent quoi faire: succomber à ce monde ou s'en éloigner. Là, Mercy fait partie de ce monde et c'est elle qui nous entraine dans son monde. Et je dois dire que son monde est cool à découvrir (enfin sur le papier, parce que dans la vraie vie, hors de question. C'est ça qui est bien dans la littérature. pouvoir partir à l'aventure sans prendre le moindre risque).

Le triangle amoureux qui s'installe entre Adam/Mercy/Samuel n'est pas pour me déplaire et comme la belle, je ne saurai encore lequel choisir.

L'intrigue en elle même est bien mené car je n'ai pas du tout trouvé qui était derrière tout ça. J'ai d'ailleurs bien aimé la façon dont Mercy procède pour découvrir le fin mot de cette histoire. Ses raisonnements (et le fait de les noter sur papier) ont des petites ressemblances avec certains enquêteurs de romans policiers. Ce qui n'est pas pour me déplaire.

En conclusion, c'est fun, sans temps mort, l'univers qu'on nous présente se développe déjà bien, une héroïne fantastique qu'on voudrait avoir pour amie (parce que comme ennemie il vaut mieux pas), c'est bien écrit, et je n'ai qu'une envie, c'est de lire la suite. Ça tombe bien elle est dans ma PAL. Je retrouverai donc Mercy avec plaisir!

Patricia Briggs: L'appel de la lune (Mercy Thompson Tome 1), (Moon Called), Milady, 374 pages, 2008

Musical #5: La Mélodie du Bonheur



Année: 1965
Réalisation: Robert Wise
Musique & Lyrics: Richard Rodgers & Oscar Hammerstein II
Chorégraphie: Marc Breaux & Dee Dee Wood

Casting: Julie Andrews (Maria); Christopher Plummer (Le capitaine von Trapp); Eleanor Parker (La Baronne); Richard Haydn (Max); Peggy Wood (La Mère Supérieure); Marni Nixon (Soeur Sophia); Charmian Carr (Liesl)...

Synopsis: Un veuf va voir sa tranquillité terriblement menacée par le charme d'une gouvernante engagée pour veiller sur sa nombreuse progéniture.

Revoir The Sound Of Music, c'est retrouver un morceau de son enfance. Je me suis replongé dans ce film avec une envie très forte d'être à la place d'un des enfants von Trapp et d'apprendre à chanter "Do Re Mi". Surtout avec une gouvernante aussi belle et gentille que Julie Andrews. Et dire que cette dernière, auréolé du succès rencontré par Mary Poppins a tout d'abord hésité le rôle de Maria, le trouvant trop proche de la nurse anglaise. Eh bien, heureusement qu'elle se laissa convaincre et qu'elle accepta car le film n'aurait pas été pareil sans elle.

Ce Musical est une vraie bouffée d'air pur et les paysages autrichiens m'ont fait encore une fois rêvé. Il y a énormément de poésie et d'amour dans ce film familial qui est devenu le film familial le plus populaire de tous les temps (et l'un des plus rentables de toute l'histoire du cinéma américain après Autant en emporte le vent et La Guerre des Etoiles, raflant au passage 5 oscars dont celui du meilleur film.

Robert Wise rajoute une pierre de plus à son palmarès après avoir triomphé avec West Side Story. Et on reconnait la patte du réalisateur dans sa manière de filmer la ville qui sert de décor au film. Dans "West Side", les rues de New York servent de décor pour les ballets, cette fois ci c'est Salzsbourg qui est mis en valeur et les montagnes du Tyrol deviennent le décor du multiples ballets. Sauf que danser en plein air s'avère harassant pour les acteurs (pour la scène d'ouverture, Julie Andrews a du mal a se tenir droite. Il faut dire que cela ne doit pas être évident de danser dans ces prairies et ces montagnes). Le résultat est a saluer car les ballets sont fabuleux.

Quand je regarde ce film, je retrouve mes réactions d'enfants, je m'esclaffe et je pleure en même temps. Les chansons sont toutes devenues des classiques (et le choix des chansons à la fin va être problématique pour moi.) et je les fredonne toujours avec plaisir.
Contrairement à d'autres musicals dont la durée excède 2 heures, je ne vois pas le temps passer devant les 2h47 du film. Et aucune scène n'est superflues et trainent en longueur.

Le scénariste du film Ernest Lehman (également scénariste de La mort aux trousses et West Side Story) a eu la bonne idée d'inclure une deuxième partie plus sombre que la première avec l'annexion de l'Autriche et la fuite des von Trapp. Il aurait pu céder à la facilité et terminer le Musical, comme beaucoup de musicals se terminaient à l'époque (par exemple Guys & Dolls ou Hello Dolly) par le mariage de Maria et du Capitaine von Trapp. Il ne l'a pas fait et tant mieux car cela donne une touche de réalisme au film et nous rappelle à quelle époque se passe le film: dans les années trente juste avant la guerre.
Certes, le film ne se termine pas tragiquement comme dans West Side- c'est un film familial tout de même ne l'oublions pas-, mais cette petite touche de drame nous montre qu'après l'insoucience que j'ai ressenti, la peur s'est progressivement installé,je me demandais si la famille von Trapp allait pouvoir fuir sans danger.Et cela me fait le coup à chaque fois que je le vois, même en connaissant la fin.

Cette Mélodie n'est que du bonheur. Alors, si vous avez un coup de cafard, écoutez (et regardez) The Sound Of Music et il s'envolera comme par magie.

Song(s) cultes du film



(Do Re Mi) ( l'image n'est pas de bonne qualité. J'en suis navré mais c'est la seule que j'ai pu trouver).



(Edelweiss)



(Sixteen going on seveteen)



(Sixteen going on seventeen) (2e version)



(The lonely goatherd)


lundi 24 janvier 2011

Le temps où nous chantions


Résumé: Tout commence en 1939, lorsque Delia Daley et David Strom se rencontrent à un concert de Marian Anderson. Peut-on alors imaginer qu'une jeune femme noire épouse un juif allemand fuyant le nazisme? Et pourtant... Leur passion pour la musique l'emporte sur les conventions et offre à leur amour un sanctuaire de paix où, loin des hurlements du monde et de ses vicissitudes, ils élèvent leurs trois enfants. Chacun d'eux cherche sa voix dans la grande cacophonie américaine, inventant son destin en marge des lieux communs: Jonah embrasse une prometteuse carrière de ténor, Ruth, la cadette, lutte aux côtés des Black Panthers, tandis que Joseph essaye, coûte que coûte, de préserver l'harmonie familiale. Peuplé de personnages d'une humanité rare, Le temps où nous chantions couvre un demi-siècle d'histoire américaine, nous offrant, au passage, des pages inoubliables sur la musique.

Mon avis: Je dois vous faire un aveu: c'est vrai, cela fait un petit moment qu'il n'y a pas eu de billet (proprement) littéraire sur ce blog. C'est que j'ai passé 18 jours merveilleux avec la famille Strom.

Ce livre est une merveille. Richard Powers a su me transporter et me charmer de sa plume belle et touchante. C'est la première fois que je lisais des pages aussi belles sur la musique. J'ai eu l'impression de lire une symphonie. La symphonie de l'Amérique aux multiples couleurs.
L'amour que se portent David et Delia, et qu'ils portent à la musique va plus loin qu'une simple histoire d'amour. Ils sont prêt à braver toutes les embûches qui croiseront leurs routes, qu'elles soient raciales (il est un allemand juif, elle est noire) ou sociétales. J'ai même eu l'impression qu'ils se construisaient une bulle. Une bulle dans laquelle ils élèveront leurs trois enfants, Jonah, Joseph et Ruth.

C'est à travers les yeux de Joseph que l'on tisse le fil de l'histoire américaine de la moitié du XXe siècle (de 1939 à nos jours). Des trois frères et sœur, c'est lui mon préféré. Il est souvent au service de sa famille, ne vivant que pour son frère Jonah, qui n'aura de cesse de lui demander de partir avec lui, et ainsi laisser sa vie de côté. Joseph ne se mariera jamais. Il laissera filer Teresa, la femme qu'il aimait pour rejoindre son frère et répondre à son appel. Il mettra sa vie entre parenthèse pour s'occuper de Jonah puis de Ruth. Cette chère Ruth qui ne suivra pas les traces de ses frères dans la musique mais se lancera dans la bataille pour les droits des noirs au côté de son mari Robert et des Black Panthers. Ruth est d'ailleurs laissé de côté une bonne partie du roman puisque nous suivons les traces de Joseph et qu'il a perdu sa trace. Mais elle revient à la fin pour prendre sa place dans la pièce qui se joue devant nous. Et elle s'y révèle émouvante, battante, a essayé de conduire ses fils vers les chemins de la liberté qu'elle et Robert ont tant cherché pour ceux de leur race: d'ailleurs, Martin Luther King et Malcolm X sont évoqués à travers ces pages. Mais les frères Storm sont en dehors du monde réel. Et surtout Jonah.

Jonah s'est révélé à moi vers la fin du roman. Ce n'était pourtant pas gagné car je le trouvais prétentieux par moment mais surtout égoïste, jusqu'au point de faire de Joseph son ombre. Je lui en ai voulu pour ça. Puis, vers les 50 dernières pages, j'ai enfin compris. J'ai compris son état d'esprit: il vivait dans sa bulle musicale ne sachant rien du monde extérieur qui l'entourait. (Ruth sera stupéfaite devant les méconnaissances de Jonah du monde réel: il ne sait même pas que Gorbatchev est au pouvoir en Russie) Il ne vit que pour et par la musique. Il ne se réveillera que lors des manifestations raciales qui vont incendier le pays dans les années 80, mais il sera trop tard pour lui.
Alors qu'il a été le personnage que j'ai le moins aimé, j'ai pleuré devant le destin qui l'attendait.

Richard Powers nous parle également d'intégration, de racisme.
J'ai admiré le courage et la volonté de David Storm et Delia Daley. Dès leur rencontre à Washington lors de ce concert, ils ont tout de suite su qu'ils étaient fait l'un pour l'autre et qu'ils pourraient construire leur propre nid s'ils le voulaient, au mépris des autres et des évènements qui vont déchaîner l'Amérique, de la seconde guerre mondiale aux mouvement raciaux. Ils ont su faire face à tout grâce à leur amour.
L'oiseau et le poisson ont pu s'aimer et faire leur nid au mépris de tous les dangers. Et je trouve cela admirable.

Le dernier chapitre du roman m'a beaucoup touché. J'étais au bord des larmes. L'auteur nous livre une fin magnifiquement poétique, pleine de fantaisie et qui nous explique que le temps est une boucle qui tourne à l'infini. Mais je préfère ne rien dire pour ne pas vous gâcher le plaisir de lire par vous même ces dernières pages qui conclues l'un des plus beaux romans de ces dernières années.

Un livre poignant que je garderai au fond de mon cœur.
Un coup de cœur assurément. Le premier de l'année 2011.

Richard Powers: Le temps où nous chantions (The Time of Our Singing), 10/18, 1046 pages, 2006

dimanche 23 janvier 2011

Ready to follow you

Le slow qui tue de cette semaine est venu d'une envie de réécouter Dana Dawson, ce matin.
Je me suis alors souvenu de cette chanson:

Dana Dawson: Ready to follow you




En recherchant cette chanson sur le net, j'ai également appris qu'elle nous avait quittée le 10 août 2010. Elle avait 36 ans.

Alors, je ne sais pas ce qui se passe avec cette rubrique, mais elle se transforme petit à petit en hommage à des artistes qui nous ont quitté trop tôt. Heureusement leurs chansons restent éternelles et sont là pour qu'on n'oublie pas ces artistes, petites étoiles qui brillent dans le firmament.

Bonne écoute!

samedi 22 janvier 2011

Je pars bientôt en chasse! Géronimo!!!!!!!!!!!!!!!

Il y a une semaine, j'ai découvert sur le blog de Fashion la collection "Osez..." des éditions La Musardine.

Et cette chère Fashion avec quelques copines proposaient de gagner un exemplaire de cette collection Osez....

Chez Fashion était à gagner un exemplaire de Osez les jeux érotiques; un de Osez les secrets d'une experte du sexe pour rendre un homme fou de plasir et un de Osez la chasse à l'homme.

Et sur un coup de folie (alors que je savais bien que cela s'adressait plus à un lectorat féminin), j'ai voulu participer à ce concours et j'ai choisi d'essayer de gagner un exemplaire de ce livre ci:



Pour participer, une seule petite contrainte, révéler quel personnage fictif ou réel nous fait fantasmer et pourquoi.
Question difficile à laquelle j'ai répondu bien volontiers.

J'ai eu l'heureuse surprise d'apprendre aujourd'hui que je fais parti des fameux gagnants de ce concours!

Vous n'imaginez pas ma joie!

Je vais bientôt pouvoir partir en chasse avec toutes les cartes en mains. Et je suis fin prêt!
Geronimooooooooooooooo!!!!!

En revanche, pas question que je vous révèle sur ce blog le personnage fictif ou réel qui me fait fantasmer depuis un moment. Il n'est rien que pour moi!

Je peux juste vous dire qu'il a un regard bleu dans lequel je me plonge à chaque fois avec délice, un poil rebel qui lui donne ce côté viril non négligeable, un surnom juste adorable. Alors certes, mon fantasme n'a pas la carrure d'un rugbyman. Et alors je dirais. On a toujours besoin d'un petit Joujou à câliner les soirs d'hiver. (Stooooooooooooooooooooop! Je n'irai pas plus loin sinon, on va me prendre pour un fou. Et la camisole ne me va pas du tout. Vous pouvez me croire).

P.S. Et encore Merci Fashion!!!!!!!!!! Et merci aux éditions de la Musardine d'avoir permis ce concours hautement fantasmagorique . Je me suis amusé comme un petit fou!

mercredi 19 janvier 2011

Musical #4: Show Boat




Année: 1951
Réalisation: George Sidney
Musique: Jerome Kern
Lyrics: Oscar Hammerstein II
Chorégraphie: Robert Alton

Casting: Kathryn Grayson (Magnolia Hawks; Ava Gardner (Julie La Verne); Howard Keel (Gaylord Ravenal); Joe E. Brown (Capitaine Andy Hawks); Agnès Moorehead (Parthy Hawks); Marge Champion (Ellie May Shipley); Gower Champion (Franz Schultz)...

Synopsis: En 1890, Julie trouve une place de vedette dans une revue présentée sur le bateau Show Boat qui descend le Mississippi. Mais, apprenant qu'elle a du sang noir dans les veines, ses employeurs la renvoie. Désespérée, elle sombre dans l'alcoolisme et erre de cabaret en cabaret.

Tiré d'un roman d'Edna Farber, Show Boat est l'une des premières comédies musicales à avoir un succès retentissant (qui a d'ailleurs été joué au Chatelet à Paris en 2010 dans un spectacle de plus de trois heures!). Il était normal que le cinéma s'en empare. Il le fait en 1929 puis en 1936 avant qu'Arthur Freed donne sa version de Show Boat en 1951. Pourtant la MGM avait acheté les droits en 1938 mais il faudra plus de dix ans à Arthur Freed pour voir son projet devenir réalité. Kathryn Grayson et Judy Garland sont d'abord pressenties pour les rôles de Magnolia et Julie. Mais quand le film verra enfin son premier tour de manivelle, Judy Garland vient d'être "remercié" par la MGM, il faut lui trouver une remplaçante.
Comme le rôle de Julie est celui d'une métisse, ils pensent tout d'abord à Lena Horne mais la prudence commerciale fera que c'est finalement Ava Gardner qui aura le rôle. (La raison pour laquelle Lena Horne a été écartée du projet est malheureusement parce que dans certains états du Sud, ses films sont censurés. Et comme la question du métissage abordée dans le film pose déjà problème puisque le code Hays essaient d'empêcher Freed de faire le film, ils préfèrent ne pas en ajouter).
D'ailleurs, le résumé du film met l'accent sur le rôle de Julie alors qu'elle n'aura qu'un petit rôle dans le film. Bien dommage car Ava Gardner m'a beaucoup touchée dans le film et j'aurai voulu la voir plus.
Le film est plus centré sur le couple Magnolia/Gaylord et c'est bien dommage car ils m'ont moins touchés. Gaylord est le personnage que j'ai le plus détesté (et dire que dans le spectacle de Broadway, il est encore plus méchant. C'est vous dire), il est un joueur invétéré qui va quitter sa femme au moment où ils seront dans la dèche la plus totale. C'est un menteur, un roublard... Enfin bref, pauvre Nollie. Heureusement qu'elle va retrouver ses parents et le show Boat.

Ce film m'a ému (touchante Julie dont la déchéance m'a fait pleurer), fait rêver (les costumes aux couleurs chatoyantes m'ont éblouis), frissonner (magnifique Ol' Man River) et même si il nous donne une version un peu plus édulcoré que dans le spectacle original (qui était l'un des premiers a faire jouer des acteurs et chanteurs noirs sur scène en 1927. Avant cela, c'était des acteurs blancs qui se grimaient pour les rôles noirs) et la fin fait plus grand public, (c'était le souhait d'Arthur Freed et la marque de fabrique de ses musicals, une vision très MGM, grand public et Technicolor), c'est un film qui marque et que je reverrai avec plaisir. Rien que pour la charmante et émouvante Ava Gardner.

Alors faites comme moi, embarquez sur ce Show Boat qui longe le Mississippi et laissez vous bercer par cette musique que vous n'oublierez pas de sitôt.

Song(s) cultes du film:



(Ol'Man River)




(Can't help lovin' that man) (Ce n'est pas Ava Garnder qui chante. Elle est doublée par Annette Warren. Pourtant elle se débrouillait plutôt bien. D'ailleurs, pour des questions de droits, c'est Ava Gardner qui chante sur la bande originale du film)



(Bill)

dimanche 16 janvier 2011

British or not british?

En matière de série, les chaines françaises ont tendance à encenser les séries américaines (et même à les copier, mal soit dit en passant) alors qu'il leur suffirait de fixer un regard par delà la Manche. Car, les anglais sont le plus souvent les plus inventifs en matière de séries et les plus audacieux. Et ce sont même les américains qui les copient (Queer as Folk; Skins, Life on Mars...)
Et alors que France 4 (qui devient l'une des chaines françaises a être souvent à l'heure anglaise, vu le nombre de séries qu'elle diffuse) vient de terminer la diffusion de l'excellente série Sherlock , voici un petit florilège de séries anglaises. J'en ai vu certaines mais pas toutes mais je compte bien me rattraper.


REMIX CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR CLIP THE AVENGERS POP
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The Avengers: J'avais envie de commencer ce petit tour des séries british avec ce fameux Duo (qui se transforma en trio dans les dernières saisons avec Purdey et Gambit. C'est d'ailleurs la seule que j'ai vue. Honte à moi!) John Steed et Emma Peel. Même s'il y en a eu d'autres, c'est le plus célèbre de la série. Il y avait beaucoup d'inventivité dans cette série qui parfois était complètement barrée. Mais on retrouve ici une English touch jamais égalé, même aux States!


Absolutely Fabulous 1 EP 1
envoyé par Cesar83. - Regardez plus de vidéos comiques.


Absolutely Fabulous 2 EP1
envoyé par Cesar83. - Gag, sketch et parodie humouristique en video.

AB FAB: Petite transition avec la série précédente puisque Joanna Lumley apparait dans les deux séries. La série de Saunders est l'un des summums de l'humour anglais que je n'ai jamais vu non plus, (shame on me!) sauf l'extrait du premier épisode que j'ai mis sur le blog au dessus et j'étais plié en deux. Et dire qu'un film français existe. Là où les anglais arrive à faire de l'humour fin avec ce genre de personnages, nous arrivons à les rendre vulgaires, vous y comprenez quelque chose.



Queer as folk: pour cette série là, pas de vidéo car c'est une série assez olé olé donc je n'ai pas envie de trop choquer mon lectorat. J'ai découvert cette série sur Canal plus et j'ai de suite adoré. Créée par Russel T. Davis (tout comme Bob & Rose et adaptateur du nouveau Doctor Who), il nous montre sans concession la vie des gays dans l'Angleterre d'aujourd'hui. Le trio Stuart, Vince et Nathan (on retrouvera l'acteur dans la série Sons of Anarchy!) fonctionne à merveille. Mais j'ai quand même eu une préférence pour le personnage de Vince (bon c'est vrai, j'ai craqué sur lui voilà c'est dit! Il est à gauche sur la photo en costard gris) fan de Doctor Who, (il y a d'ailleurs un extrait de Doctor Who version 60 dans la série puisque Vince s'en matte un épisode). La série est fun, dramatique et vraiment bien faite. Elle aura droit à son remake américain qui est l'un des remakes les plus réussis d'une série anglaise. D'ailleurs, les rôles féminins seront plus développés aux States, vu que la série aura droit à plus de 80 épisodes sur 5 saisons (pour une saison de 8 épisodes plus un téléfilm en Grande Bretagne). C'est une série géniale!


Docteur who saison 3 generique
envoyé par defstef. - Regardez plus de films, séries et bandes annonces.

Doctor Who: Bon, là pas besoin de vous présenter cette série, elle est vraiment culte. une véritable institution en GB. Je l'ai découverte assez tard cette série mais je la trouve fabuleuse. Et surtout un certain David T. (David chou pour ses fans) et qui préfère garder l'anonymat vu l'hystérie qu'il provoque. Je regarde cette série avec un plaisir non dissimulé et qui réussi le pari de nous faire rencontrer les plus grands auteurs comme Dickens et Dame Agatha Christie. Excusez du peu.


Spooks - S01E01 - Bande annonce perso
envoyé par germainpinpin. - Films courts et animations.

Spooks: Ah MI5! Cette série, je l'ai découverte sur Canal Plus il y a au moins 9 ans. Et j'en suis devenue fan immédiatement. Les States avait 24 mais je préférais cette série anglaise beaucoup plus réaliste et moins grand guignol. On rentrait dans l'intimité de ces agents secrets de sa majesté et on suivait leurs doutes et leur travail. C'est aussi une série qui n'hésite pas à se débarrasser de ses personnages pour le bien de l'intrigue. Il ne reste d'ailleurs que le personnage d'Harry Pearce (Peter Firth), chef de la section du MI5 depuis le début. Tous les autres sont susceptibles de partir. J'ai eu beaucoup de peine pour le départ de Tom (Matthew Macfadyen) car j'adorais ce perso. Ce qui ne m'a pas empêché de regarder la suite avec Adam (Rupert Penry Jones) qui a su très bien le remplacer, qui lui laissera sa place pour un certain Lucas (Richard Armitage). Malheureusement, je n'ai vu que les 3 premières saisons (sur 8! la 8e saison est diffusée depuis lundi dernier sur Canal Plus) car je n'ai pas Canal plus et seules les 3 premières saisons sont sortie en DVD. Sniff!


LIFE ON MARS - Trailer ! ! !
envoyé par GOLDORAK2010. - L'actualité du moment en vidéo.

Life on Mars: Une série que je n'ai pas encore vue (je vais aller me flageller promis!) mais qui me fait drôlement envie. Voilà encore une série inventive mal copié aux Etats Unis, tellement qu'elle a fait un bide!


GENERIQUE : ASHES TO ASHES
envoyé par artemis181. - Regardez plus de films, séries et bandes annonces.

Ashes to Ashes: spin off de Life on Mars qui reprend le même schéma avec un personnage principal différent. Cette fois ci c'est une femme mais le personnage de Philip Glenister est le lien des deux séries) et qu'il faudra que je vois également un jour.



Being Human: série découverte l'année dernière et qui m'a réconcilié avec les vampires et autres loup-garou. (Que voulez-vous Twillight ça fait mal!) Une série encore originale avec des personnages attachants (n'est ce pas George) et qui va avoir droit à son remake américain cette année!


Trailer promo saison 3 Skins - E4 (2)
envoyé par Serie-skins. - Regardez plus de films, séries et bandes annonces.

Skins: série pour les jeunes écrites par des jeunes!Voilà pourquoi elle sonne très juste il me semble (puisque je ne l'ai pas encore vue mais qu'elle me fait envie grave) Ils sont trop fort ces anglais! Et un remake de plus pour les States qui n'arrêtent pas de copier leurs amis anglais. (A croire qu'ils n'ont plus d'imagination et d'idées au pays des cow-boys!)


Preview Sherlock par Steven Moffat et Mark Gatiss
envoyé par levillage-asuivre. - Découvrez plus de vidéos créatives.

Sherlock: la première saison vient de se terminer sur France 4 et j'en suis accroc. Réussite totale pour Steven Moffat (qui avait déjà transposé Jekyll au 21e siècle avec réussite). J'aime la relation entre Sherlock et Watson et les petites allusions gay faites autour du duo me font sourire. Et Moriarty m'a tout simplement époustouflé car je ne me l'imaginais pas comme ça. Et un cliffhanger de fou qui me donne envie de voir la suite.

Mais ceci n'est qu'une petite partie des productions anglaises, il y en a tellement d'autres.
Alors pourquoi se focaliser sur les séries américaines qui ont du mal à nous proposer de la nouveauté. Il serait temps de regarder du côté de la Grande-Bretagne. Là, la nouveauté existe encore. Et où le soleil brille toujours dans le monde fabuleux des séries.

samedi 15 janvier 2011

25 ans, déjà!

Le slow qui tue de cette semaine est une chanson d'un artiste que j'aime énormément et qui a marqué ma jeunesse, et toute une génération. Hier, cela à fait 25 ans que Daniel Balavoine nous a quitté et je voulais lui rendre hommage, parce qu'on ne l'oublie pas. Et ses chansons nous marquent encore aujourd'hui.

Daniel Balavoine: Tous les cris, les SOS


DANIEL BALAVOINE - Tous les cris les SOS
envoyé par Pat-Sera. - Regardez plus de clips, en HD !

Si j'ai choisi cette chanson, c'est pour la simple raison que c'est par elle que j'ai découvert cet artiste. J'étais en 5e, il me semble, quand un prof de musique nous a appris cette chanson en cours et j'ai tout de suite été ému par ses paroles, cette mélodie et cette musique. Depuis ce jour, Daniel Balavoine ne m'a plus quitté et je l'écoute toujours autant, encore aujourd'hui.

Et il nous manque énormément.

Bonne écoute!

mercredi 12 janvier 2011

Musical #3: Singin' in the rain



Année: 1952
Réalisation: Gene Kelly & Stanley Donen
Musique & Lyrics: Arthur Freed & Nacio Herb Brown
Chorégraphie: Gene Kelly & Stanley Donen

Casting: Gene Kelly (Don Lockwood); Debbie Reynolds (Kathy Selden); Donald O'Connor (Cosmo Brown); Jean Hagen (Lina Lamont); Millard Mitchell (R.F. Simpson); Cyd Charisse (La vamp); Rita Moreno (Zelda Zanders)...

Synopsis: Don Lockwood et Lina Lemont sont le couple star du moment à Hollywood. Mais lorsque le parlant arrive, la voix de crécelle de Lina menace la carrière du duo...

Ce Musical signé par le duo Gene Kelly & Stanely Donen (qui avait mis en scène quatre ans plus tôt "On the Town") est sans doute le musical le plus célèbre au monde, même pour les personnes qui n'ont jamais vu le film. Par exemple, la scène où Gene Kelly chante sous la pluie est connue de tous sans exception et est devenue une des scènes mythiques du cinéma.
Ce film est un vrai hommage au cinéma hollywoodien: il se déroule durant les années 20 au moment où le parlant allait supplanter le muet (on y parle d'ailleurs du premier film musical: "Le chanteur de jazz" sortie en 1927 (ça ne nous rajeunit pas)).
Il fait parti de mes musicals préférés et est aussi l'un des plus drôles que j'ai vu: je ris à chaque fois que je le vois devant les situations et les évènements qui se déroulent sous nos yeux, comme la scène où Don sort de la voiture de Kathy et fini de déchirer sa veste; où la scène du micro caché dans l'arbuste puis sur le costume de Lina; ou tout simplement la voix de crecelle de Lina qui est une véritable horreur mais qui moi me fait rire aux éclats.

Avec ce film, on entre également dans le monde du cinéma et des studios. Je me sens à chaque fois comme une petite souris à regarder l'envers des décors et je prends à chaque fois une véritable leçon quand je voix les séances de doublage, où l'enregistrement et la synchronisation des voix avec l'image. (La scène de l'avant première où tout se dérègle est également jubilatoire).

Je ne peux m'empêcher de chanter sous la pluie avec Gene Kelly das cette formidable scène où l'on voit Gene Kelly danser sous une pluie battante; l'acteur danseur se sert de la pluie et des flaques d'eau qui s'intègre à la musique et donne une touche poétique à la scène. Mais également une touche humoristique avec l'arrivée du policier. Une scène mythique mise au point par le duo Kelly/Donen au millimètre près. (D'ailleurs, Kelly est tellement exigeant avec les comédiens que Debbie Reynolds avouera par la suite que l'accouchement de ses enfants et le tournage de Singin' in the rain seront les épreuves les plus difficiles de sa vie)

L'une des prouesses du film, mais également un pari risqué qu'a pris le célèbre duo, fut de suspendre l'intrigue du film avec la séquence du Broadway Ballet, séquence qui dure pas moins de 10 minutes et qui est un véritable hommage à Broadway, le temple du Musical et qui révèlera la sublime Cyd Charisse (pour tout vous dire, quand elle est apparue à l'écran, je me suis senti comme le loup de Tex Avery) qui deviendra célèbre avec cette séquence que j'avais trouvé un peu longue la première fois que je l'ai vue mais que j'ai adoré cette fois ci.

Et que dire des chorégraphies du film: elles sont tellement fluides et paraissent tellement faciles et coulées de sources qu'on ne s'imagine pas tout le travail qu'elles ont du demander aux acteurs: comme la scène de "Good Morning" l'une de mes préférées du film, une chorégraphie joyeuse et pleine d'entrain; ou "Make The Laugh" où Donald O'Connor, danseur hors pair se dépense sans compter au point qu'il devra s'aliter après l'avoir tournée.

Je prend toujours autant de plaisir à voir ce film et Gene Kelly est l'un de mes acteurs du Musical préféré (devant Astaire et Sinatra). Singin' in the rain me met du baume au coeur et embelli mes journées à chaque fois que je le vois.

Et à chaque fois qu'il pleut, je ne peux m'empêcher de fredonner cette magnifique chanson en essayant de faire des claquettes et de jouer avec mon parapluie.

Après le visionnage de Singin' in the rain vient toujours le beau temps.

Song(s) cultes du film:


Gene Kelly Chantons Sous La Pluie Singin In The Rain
envoyé par Asheley. - Regardez plus de clips, en HD !

(Singin' in the rain)


Singin in the Rain: All I Do Is Dream of You (VOST)
envoyé par pitchbrioche. - Regardez plus de films, séries et bandes annonces.

(All I Do is Dream of you)


GOOD MORNING ( EXTRAIT DE "SINGIN' IN THE RAIN")
envoyé par pierrot77. - Regardez des web séries et des films.

(Good Morning)




mardi 11 janvier 2011

Les Walker prennent du galon



Depuis le début du mois, TF1 a voulu redonner une chance à Brothers & Sisters (ma série-doudou est il besoin de le rappeler) en la remettant à l'antenne.
Sauf qu'encore une fois, la chaine a fait le mauvais choix de la diffuser tous les après-midis de la semaine vers 17h! (alors qu'elle aurait très bien sa place peut être pas à 20h50 (quoique) mais à 22h, comme c'est le cas aux States depuis 5 ans). Mais bon au moins il la diffuse.

Alors, même si j'ai déjà vu cette première saison trois fois (et bien que je n'arrive pas à me faire à leur voix françaises mais c'est une autre histoire), je me suis amusé à regarder les épisodes, même si je les connais par coeur et rien que pour donner de l'audience. (Et pourtant je déteste cette chaine et je fais tout pour la fuir mais que ne ferait je pas pour les Walker).

Surtout, je ne voulais pas rater le premier épisode car lors de sa 1ere diffusion, il avait été amputé des 4 premières minutes de l'épisode (horreur et damnation) et tout ça pour une histoire de durée aux dires de TFOuinnn. Ben ouais, il pouvait diffuser que 42 minutes sur les 45. Donc on coupe. Par contre, on avait bien eu droit à 4 minutes de pub au milieu de l'épisode. Cherchez l'erreur.
La première bonne surprise de cette rediffusion, c'est que les 4 minutes manquantes ont été de retour (yes!). Et la 2e est survenue cette semaine.
Quelle ne fut pas ma surprise hier soir, de voir que TFOuinnn diffusait 2 épisodes de Brothers & Sisters (ayant déprogrammée la série "New York police judiciaire"). J'ai alors chercher les raisons de cette "promotion".
La raison la voilà: la chaîne croit tellement au potentiel de la série (il serait temps mais vu l'heure à laquelle il la diffuse j'en doute) sur le public familial qu'elle mise tout sur la série pour faire de l'ombre à M6 et son dîner presque parfait.
Mais moi, je me pose une autre question: Par ce moyen ,la chaîne ne voudrait elle pas se débarrasser de la série le plus vite possible en en diffusant 2 épisodes par soir (ce qui fait quand même 9 épisodes dans la semaine (oui, puisque la série n'est pas diffusée à 17h le mercredi)? Bon en même temps, ils ont 4 saisons de retard (et plus de 80 épisodes en stock sans compter ceux de la saison 5 déjà diffusés aux States et on arrive à 100 prochainement) qu'ils ont décidés de diffuser après les redifs des 2 premières saisons.

Mais pourquoi m'infliger une énième rediffusion de ces épisodes, de plus en Français (quel horreur) sur une chaine que je ne supporte pas? Pour une histoire d'audience? Parfaitement! (oui, je sais je fais les questions et les réponses, mais je suis le seul maître à bord, donc Je parle à Moi. Une interview miroir en quelque sorte!) Ah la la et voilà que je refais mon Balzac (bifurquer du sujet pour remplir des lignes, et en plus, je ne suis pas payer au mot. je dois donc être maso. Mais revenons plutôt à nos Walker!)
Cela tombe sous le sens, avec de l'audience; TFOuinn n'arrêtera pas la diffusion pour une histoire d'audience et diffusera la série jusqu'à la sublime saison 4!
Et je pourrais enfin acquérir les 2 saisons qui me manquent en DVD dans ma DVDthèque. Chose impossible puisque la chaîne y mettait son veto tant qu'elle ne les avait pas diffusées.

En conclusion, si vous n'avez jamais vu la série, il est temps de vous y mettre. Et si vous ne pouvez pas la regarder en direct, je pense que les épisodes sont disponibles sur le site de TF1 après leur diffusion.

Et je conclurai ce billet so Kulturel (et d'un intérêt capital tout personnel. C'est mon blog et je fais ce que je veux ...avec mes cheveux. Hum, ça c'est autre chose et je ne devrai pas parler de choses qui font mal. (Quand je vous disais que j'étais maso! (Et voila Balzac 2 le retour!) Je disais donc, avant qu'une multitude de parenthèses me coupent la parole, que je conclurai ce billet so Kulturel par ma petite phrase rituelle: Vive les Walker!


(P.S. j'allais oublier: la série est diffusée du lundi au vendredi de 16H40 (environ) à 18h20 (sauf le mercredi où il n'y a qu'un seul épisode de 17h30 à 18h20)

samedi 8 janvier 2011

Mon coeur est rempli de tristesse

J'ai choisi le slow de cette semaine pour rendre un hommage à ma grand-mère qui s'est endormie pour l'éternité.

Tino Rossi: Tristesse



C'était son chanteur préféré.

vendredi 7 janvier 2011

Musical #2: La Vallée du Bonheur



Année: 1968
Réalisation: Francis Ford Coppola
Musique: Burton Lane
Lyrics: Yip Harburg
Chorégraphie: Hermes Pan

Casting: Fred Astaire (Finian McLonegarn); Petula Clark (Sharon McLonegarn); Tommy Steele (Og); Don Francks (Woody Mahoney); Keenan Wynn (Sénateur Rawkins); Barbara Hancock (Susan); Al Freeman Jr (Howard)

Synopsis: Finian Mc Lonergan et sa fille quittent l'Irlande pour s'installer à Fort Knox dans le Missitucky. Finian veut faire de cette région la vallée du bonheur et a dérobé à Og, un farfadet irlandais, une vasque d'or douée de pouvoirs magiques afin de réaliser son rêve..

Francis Ford Coppola, tout jeune réalisateur va avoir la chance (ou la malchance, c'est selon) de diriger le grand Fred Astaire dans son tout dernier film. Je dis malchance car les deux hommes ne s'entendront pas si bien que ça, Astaire trouvant les méthodes de Coppola peu à son goût car trop modernes. Coppola va même aller jusqu'à congédier le chorégraphe Hermes Pan car il trouve ses chorégraphies trop anciennes et pas assez dans l'air du temps (ce qui déplaira à Fred Astaire qui a toujours travailler avec lui).
Coppola s'improvisant chorégraphe va vouloir tourner en décors naturels, ce qui ne plaira pas à Fred Astaire qui a toujours tourné en studio. Mais la Warner ne donnera pas son accord de tourner en extérieur pour une question de budget.
Francis Ford Coppola a tellement été contrarié sur le tournage qu'il sera presque soulagé que le film soit un échec à sa sortie, ne voulant pas être associé à ce film pour la suite de sa carrière.
(Petite anecdote: Francis Ford Coppola rencontrera sur le tournage un jeune stagiaire avec qui il deviendra ami et qui travailleront par la suite ensemble: un certain George Lucas. Comme quoi, les Musicals mênent à tout)

Je dois dire que je comprend que le film ait été un échec: il n'est pas sensationnel. Pour tout vous dire, je me suis ennuyé une bonne partie du film qui est vraiment beaucoup trop long (près de 2H20!). Attention, il est sympa à regarder mais sans plus.
Fred Astaire qui avait 69 ans au moment du tournage est resté le même et nous offre encore des pas de danse et des chorégraphies prestigieuses. Mais ses partenaires ne font pas trop le poids à côté de lui. Petula Clark fait de son mieux mais n'a pas l'aura d'une Cyd Charisse ou d'une Judy Garland. Elle a été choisie pour ce film car elle est une nouvelle chanteuse montante aux Etats Unis depuis son succès "Downtown, mais cela ne suffit pas pour porter un film sur ses épaules.
Mais celui qui m'a le plus énervé, c'est Tommy Steele dans le rôle du farfadet Og (oui, j'ai oublié de vous dire, c'est une sorte de conte musical): il en fait beaucoup trop, il gigote, il virevolte, il brasse du vent pour rien. Il surjoue et il énerve plus qu'autre chose. Heureusement, il n'est pas énormément présent.
Les chansons et la musique sont jolies mais ne m'ont pas plus transportées que ça.

Au final, je ressors déçu de ce voyage dans la vallée du bonheur. C'est vraiment dommage que Fred Astaire ait tiré sa révérence avec ce film qui ne rend pas grâce à sa carrière.

Song(s) du film:


Finian's Rainbow 1
envoyé par AlanaFenway. - Regardez plus de courts métrages.

(Look to the rainbow & How are things in Gloccamorra

mercredi 5 janvier 2011

Double faute


Résumé: Un soir, à New York, lors d'un match de tennis improvisé, Willy rencontre Eric.
Elle est joueuse professionnelle, battante et accrocheuse, il est tennisman dilettante mais étonnamment doué.
Entre eux, c'est le coup de foudre. Ils se marient. Et les difficultés commencent.

Car la douceur des débuts dans l'Upper West Side fait bientôt place à la compétition. Une rivalité professionnelle et amoureuse acharnée, jusqu'à l'ultime balle de match, ce moment décisif où aucune faute n'est plus permise et où Willy aura à faire un choix crucial.


Mon avis: Grâce aux Editions Belfond et à Livraddict, j'ai continué avec ce livre ma découverte de Lionel Shriver.
Je dois dire que ce livre m'a captivé au point tel que j'en ai lu la moitié en deux jours. Je ne me suis même pas vu tourné les pages tellement j'étais pris par l'histoire. Bon, il faut dire que le tennis est un sport qui me passionne, ce qui m'a peut être aidé dans mon appréciation du roman. Lionel Shriver a le don de nous immerger dans un sport (comme elle l'avait fait pour le snnoker dans La double vie d'Irina) et j'ai senti encore une fois qu'elle s'était documenté pour nous offrir une vision exacte de ce qu'est ce sport de l'intérieur.
L'auteur nous montre le parcours de deux joueurs de tennis, mariés ensemble qui ont une vision différente de ce sport: là où Eric ne voit qu'un sport parmi d'autres, Willy y voit son âme. Le tennis fait partie d'elle. J'ai donc trouvé intéressant que l'auteur nous montre la descente aux enfers de Will (qui est une femme malgré son diminutif masculin: elle s'appelle wilhemena) qui voit sa vie brisée et l'ascension fulgurante d'Eric qui n'en demandait pas tant (même si c'est un battant).
Ce qui m'a tenu en haleine dans ce livre fut la vision que l'auteur nous donne du tennis: il est vrai qu'elle nous donne beaucoup d'explication sur ce sport,ce qui m'a comblé puisque j'aime beaucoup ce sport mais cela peut paraitre trop pour quelqu'un qui y est hermétique.
En revanche, les personnages du roman, Will et Eric en tête m'ont exaspérés au plus haut point. Surtout Will: son comportement est exécrable, jalouse du parcours d'Eric mais Eric n'est pas mieux car il veut dépasser sa femme dans ce sport qui est toute sa vie (il va réussir mais à quel prix).Ils m'ont énervés tout du long: après leur mariage, tout est prétexte à des disputes comme s'ils prenaient du plaisir à ça. Sauf que j'en avais plus qu'assez, à chaque petite dispute qui démarrait je me disais: c'est reparti pour un tour!
Ils sont tellement dissemblables qu'on se demande pourquoi ils se sont mariés. Leur mariage fut le départ d'une compétition pour savoir qui serait le meilleur joueur (en tout cas, Will le voit comme ça et c'est cette compétition et cette jalousie qui va précipiter sa chute). (Ce qui me conforte dans l'idée qu'il vaut mieux éviter d'épouser un ou une collègue de travail si c'est pour en arriver là) En lisant la fin du roman, je me suis dit que l'auteur se posait la même question que moi: pourquoi je les ai mariés ces deux là? Puisque Will a toujours été jalouse d'Eric et qu'elle ne veut qu'une chose, le voir perdre.
En fait, Will est un personnage que j'ai trouvé antipathique et elle mérite ce qui lui arrive!

Malgré ce petit bémol, Lionel Shriver m'a encore une fois enthousiasmé, agacé (de par ses personnages), intéressé à un sport (un comble pour un non sportif comme moi),dégouté du mariage et au final, j'ai passé un très bon moment à New York et ses environs.

Je remercie les Editions Belfond et Livraddict de m'avoir fait découvrir cette auteure. Il ne me reste plus qu'à acquérir le premier roman de Lionel Shriver: Il faut qu'on parle de Kevin pour continuer le voyage dans son univers.

Lionel Shriver: Double Faute, (Double fault), Belfond, 445 pages, 2010

(Et sans le faire exprès, je met une petite pierre à l'édifice du Challenge New York puisque ce roman se passe à New York et dans l'état du même nom)

Des français sous l'occupation: le temps des choix



Synopsis: En juin 40, Villeneuve, petite ville du centre de la France, est bouleversée par l'arrivée de l'armée allemande. L'Occupation vient de commencer et va durer cinq ans. Hortense, Jean, Raymond, Marie étaient des Françaises et des Français ordinaires, maris, femmes, notables ou paysans... ils deviendront patriotes, traîtres, collaborateurs ou résistants. Après s'être effondrée, la France se reconstruit jour après jour, mais à l'heure allemande. Avec cette période incertaine et dangereuse de notre histoire s'ouvre une ère nouvelle : aux règles imposées par l'occupant répondent celles de la désobéissance civile ou de la clandestinité. On y a peur, on y a faim, on s'y déchire au nom des valeurs et d'une certaine idée de la France... ou parfois simplement par amour.

Je regarde peu de séries françaises car je ne les trouve pas très inspirées ou souvent "on fait comme les américains" ("R.I.S." par exemple). Et puis, c'est souvent des séries policières (pas trop mon genre).
Heureusement, parfois, il y a des séries qui sortent du lot:celles de Canal plus comme "Engrenages" (dont la première saison prend la poussière sur mes étagères depuis 3 ans...Sans commentaire), "Mafiosa", "Reporters" ou plus récemment "Maison Close") et il y a aussi des séries du service public qui valent le coup comme "PJ" qui a renouvelée le genre policier en France loin des Navarro ou Julie Lescault; "Avocats et associés" (même si la fin de la série partait dans le n'importe quoi); "Sur le fil" ou "Fais pas ci, fais pas ça".

Ce qui m'a attirée vers "Un village français" c'est son sujet. J'ai toujours été attiré et intrigué par la seconde guerre mondiale. J'ai vu moult films et lu quelques romans traitant de cette période mais ceux ci couvraient les cinq ans d'occupation sur 2h maximum ou sur un nombre certains de pages.
Ce qui n'est pas le cas pour Un village Français. Le projet de cette série est déjà défini à l'avance: les créateurs Frédéric Krivine (à qui l'on doit PJ), Philippe Triboit (réalisateur d'Engrenages) et Emmanuel Daucé (producteur de la série La commune)ont prévu dès le départ de raconter le quotidien des habitants d'un village français sous l'occupation sur 5 saisons de 12 épisodes chacun (une année de guerre correspondant à une saison) et France3 à accepter de se lancer dans l'aventure.
Bon, il est vrai que la chaine à encore jouée les frileuses puisque la 1ere saison de 12 épisodes à été coupée en deux, en en faisant 2 saisons distinctes (pour moi ces deux saisons n'en font qu'une. La saison 3 diffusée dernièrement n'est en réalité que la 2e. Mais c'est un détail) mais à partir de la saison 3 la chaîne a décidée de diffusér les 12 épisodes à l'affilée et d'en faire un rendez-vous régulier en la diffusant en décembre chaque année. (La saison 4 était déjà prévue avant le début de la saison 3: preuve que France 3 croit au projet et n'attend pas les audiences pour se lancer, même si ces dernières comptent.) La saison 4 sera donc diffusée en décembre 2011 (comme le fut la saison 3 cette année).
Enfin, des créateurs, des producteurs et une chaine française qui savent comment on crée une série! Il était temps!

Bon, après ces petites bifurcations dont moi seul est le secret (oui, je dévie souvent du sujet que voulez vous), j'ai été attirée par cette série pour la période qu'elle couvre et pour les personnages qui ne sont pas manichéens. Personne n'est ni bon, ni méchant. il n'y pas les résistants d'un côté et les collabos de l'autre. Chaque personnages est confrontée à des choix et c'est selon ses choix qu'il décidera de la suite de sa vie.
En regardant vivre Daniel, Raymond, Lucienne, Jean, Marcel, je me pose la question que beaucoup de personnes n'ayant pas vécu cette guerre se posent: si j'avais été à leur place qu'aurais je fait? Alors, c'est facile de dire après coup: j'aurai été résistant. Pas si sûr.
Et la série montre bien l'ambivalence et l'ambiguïté des personnages: Raymond (excellent Thierry Godard vu dans Engrenages) collabore avec les allemands pour ne pas perdre son entreprise; Daniel (sobre Robin Rennucci)médecin devenu maire par décision préfectorale essaye de ménager la chèvre et le chou en collaborant avec l'occupant mais qui va probablement changer son chemin, lors de la saison 4; Marcel (Fabrizio Rongione que j'ai découvert grâce à cette série), frère de Daniel, communiste, qui décide de se battre contre l'ennemi; Lucienne (douce Marie Kremer), institutrice qui tombe amoureuse de Kurt, un soldat allemand. Elle va tomber enceinte et va devoir faire un choix crucial pour son avenir; Hortense (envoutante Audrey Fleurot) qui va se sentir esseulée et qui va tout d'abord avoir une liaison avec Jean (magnifique Nicolas Gob découvert dans Un amour à taire puis la série "Les Bleus), flic des RG nouvellement arrivé à Villeneuve, que Daniel va faire partir. Elle va alors être attiré par Hienrich Müller, officier allemand... et il y en a tant d'autres. Et tous les évènements que l'on voit fait que les comportements changent au fil du temps. Passionnant.

Les acteurs sont tous au diapason et font corps avec leurs personnages. De Thierry Godard à Emmanuelle Bach en passant par Nicols Gob ou Nade Dieu, ils nous offrent une palettes de personnages ambivalents qui prennent des décisions au gré des évènements.
Même si les premiers épisodes sont tâtonnants et servent de mise en place, la saison 3 relance l'action et nous montre les premiers attentats contre des officiers allemands, faisant de cette saison 3 un moment plus sombre que les 2 premières.

Le petit plus de cette série, ce sont les petits bonus en fin d'épisodes: ces témoignages de personnes qui ont vécu cette guerre, et les explications de l'historien Jean-Pierre Azema (consultant sur la série) qui donnent un cachet supplémentaire à la série.

Une série française à suivre pour mieux comprendre cette époque trouble qu'à été la seconde guerre mondiale (dont les personnes ayant vécu cette guerre ont du mal à parler (dans ma famille, mes grands-parents ne voulaient jamais parler de cela. Je les comprend bien évidemment mais j'étais frustré de ne pas avoir leur ressenti) où il n'y a ni bon, ni méchant. Juste des hommes et des femmes qui essayent de vivre et de survivre dans un pays en guerre.

(Les 2 premières saisons sont disponibles en DVD)

dimanche 2 janvier 2011

Nature Boy

Le slow qui tue de cette semaine est surement une chanson que peu de personnes connaissent. Enfin, plutôt une version de cette chanson car je pense que vous connaissez Nature Boy de Nat King Cole.
Cette version combinent deux chansons, celle de Cole, Nature Boy mais aussi The Fool on the Hill des Beatles. Et voici ce que ça donne:

Peter Cincotti: The Fool on the Hill/Nature Boy



Bonne écoute!

samedi 1 janvier 2011

Musical #1: West Side Story



Année: 1961
Réalisation: Robert Wise & Jerome Robbins
Musique: Leonard Bernstein
Lyrics: Stephen Sondheim
Chorégraphie: Jerome Robbins

Casting: Natalie Wood (Maria); Richard Beymer (Tony); George Chakiris (Bernardo); Rita Moreno (Anita); Russ Tamblyn (Riff); Suzie Kaye (Rosalia)...

Synopsis: Dans le West Side, bas quartier de New York, deux bandes de jeunes s'affrontent, les Sharks de Bernardo et les Jets de Riff. Un ex des Jets, Tony, s'éprend de Maria, la soeur de Bernardo. (Source Allociné)



Je ne pouvais pas débuter mon challenge Musicals par un autre que West Side Story. C'est ce Musical qui m'a fait découvrir le genre. Il reste, pour moi, mon préféré et je le revois à chaque fois avec un plaisir incommensurable. Et je suis à chaque fois ému par ce Musical tragique. Ce qui à l'époque était une première pour ce genre qui nous avait habitué au bonheur et au rêve. Dans West Side Story, il n'y pas de happy-end.
Quand ce film débarqua au début des années 60, il a, à sa façon révolutionné ce genre cinématographique installé depuis 30 ans par des chorégraphies nouvelles et surprenantes.

Tout dans ce film me transporte, me bouleverse, de la musique à la fois gaie et tragique de Leonard Bernstein, à la chorégraphie qui nous donne une des scènes d'ouverture les plus majestueuses qui soit et qui fait honneur à la ville de New York, cette scène de près d'une dizaine de minutes sans paroles, juste les membres de ces deux bandes rivales: les Jets et les Sharks qui font leurs, les rues de ce quartier de New York par des envolées superbes (surtout les scènes de bagarre réglées comme un ballet).

L'idée de Jerome Robbins de transposer le Romeo & Juliet de Shakespeare dans l'époque où fut tourné le film est une idée fabuleuse car l'histoire est connue de tous mais elle fait écho à la société moderne et parle au plus grand nombre puisque les deux bandes rivales sont constitués d'irlandais et de porto-ricains.

J'aime l'histoire, les musiques, les chansons, la mise en scène de Robert Wise et Jerome Robbins, entre ombre et lumière, colorée de couleurs chaudes comme le climat qui règne entre les deux bandes. L'une de mes scènes préférées est celle de la rencontre entre Tony et Maria, ce flou qui les entoure pour montrer qu'ils sont seuls au monde. La scène "du balcon", le combat entre Riff & Bernardo...et il y en a tant d'autres.
ATTENTION SPOILERS (pour ceux qui n'auraient pas vu le film)
Mais surtout, la scène finale est très symbolique: la trêve que Tony voulait pour pouvoir vivre son amour avec Maria arrive (certes trop tard) quand les membres des deux bandes rivales portent Tony hors du terrain vague.Tony représentant le symbole de la trève entre les Jets et Les Sharks.
FIN DU SPOILERS

J'aime Natalie Wood & Richard Beymer qui donnent vie à Tony & Maria, ce couple tragique que j'aime tant.

Et que dire des chansons: il n'y en a pas une à jeter et elles sont presque toutes devenues des classiques: America; Tonight; Maria; One hand, one heart; Somewhere. Elles sont même reprises par des interprètes comme Barbra Streisand, Sarah Brightman, Josh Groban; Jenifer Hudson; John Barrowman; Hugh Jackman...
Et n'en choisir qu'une pour illustrer ce Musical va m'être difficile. Il y en aura peut être deux ou trois...

Quand je regarde West Side Story, je chante, j'ai les yeux qui pétillent, je pleure. Je ne peux rester insensible devant ce chef d'oeuvre du Musical qui reste un classique du genre et qui est reparti avec 10 oscars bien mérités.

Alors pour tous ceux qui n'auraient jamais vu ce Musical, n'hésitez pas une seconde, vous ne le regretterez pas. Et pour ceux qui l'ont déjà vu, refaites le voyage vers le West side encore une fois.

Song(s) cultes du film:



(Somewhere)



(America)



(Maria)



(Tonight)

Et je m'arrête là, promis!)