dimanche 27 février 2011

Coup d'oeil sur vos lectures 5e



Sur une idée de Vilvirt

Comparée à la semaine dernière, mes découvertes de cette semaine sont beaucoup beaucoup plus nombreuses.
Jugez plutôt.

Chez Cryssilda




Cette semaine sur le blog de Cryssilda (et bien d'autres blogueuses) se déroulait la semaine nordique.Ce livre m'a tapé dans l'oeil. De plus, il tombe à pic car j'avais décidé qu'un des thèmes du club de lecture serait consacré aux auteurs nordiques.

Chez Chiffonette



Un roman avec de la mythologie dedans. En plus la couverture est magnifique.

Chez Caroline



Un livre qui parle de mots et de musique ne peut que me convenir.

Chez George



Eh oui. Pas moins de deux livres(!) Deux livres qui se rejoignent par leur sujet: la relation amoureuse entre Sand et Musset. Cette rubrique Sandienne de Miss George me réserve à chaque fois de belles surprises.

Chez Cryssilda (pour finir la semaine comme elle a commencée)



En accompagnant ma mère à la bibliothèque où elle a l'habitude d'aller, j'ai discuté avec la bibliothécaire du prochain salon du livre de Paris et des auteurs nordiques qu'elle affectionne particulièrement. Lors de cette discussion, elle m'a conseillé de lire ce roman de Mankell qu'elle avait beaucoup aimé. Et le billet de Cryssilda à fait le reste.

Pour les romans, c'est tout pour cette semaine!

Mais j'ai aussi eu une tentation pour une série anglaise que Céline à mentionné sur son blog bleu, ayant lu le billet de Kindred Spirit.



Cette série anglaise se passant au début du XXe siècle, et qui a un petit gout de Pride & Préjudice à tout pour me plaire. Et j'ai hâte de m'y plonger.

Comme quoi, chaque semaine, je n'arrête pas de faire des découvertes et c'est ça qui est super!

With or without you

Le slow qui tue de la semaine est signé:

U2: With or Without you




Cette chanson est l'une des plus belles que je connaisse.

Bonne écoute!

samedi 26 février 2011

Pas ma faute, il pleuvait!

Cet après-midi, un soleil timide fit son apparition. J'ai alors décidé d'aller me balader pour prendre un peu l'air.
Sauf qu'arrivé dans le centre ville, il a commencé à pleuvoir. Il a fallu que je me trouve un abri car, bien sûr, je n'avais pas de parapluie. Malheureusement pour mon porte monnaie et ma PAL, j'étais tous près de cette librairie:



Vous allez me dire:"tu aurai pu rester sous l'auvent." Sauf qu'il y avait déjà un monde fou. J'ai donc pris la décision d'entrer dans l'antre (ou la caverne D'aLivres Baba, c'est selon).
Et j'en suis ressorti 1h30 plus tard avec ceci:



Voici la liste détaillée:
Persuasion: Jane Austen (j'en avais plus dans ma PAL)
La mer: John Banville (il était dans ma LAL)
Dernier automne: Elizabeth Bowen (pour découvrir)
1666: Geraldine Brooks (dans ma LAL également)
La revanche: John Grisham (un roman d'un de mes auteurs préférés que je n'avais pas)
Un fils exemplaire: Angela Huth
Hortense & Queenie: Andrea Levy (petite anecdote: je passe en caisse et quand la libraire a vu ce livre, elle s'est exclamée:" oh, je le cherchais partout ce livre là" en faisant une petite moue de désappointement. Mais c'est pas pour ça que je lui ai laissé. Ah mais!)
Le mec de la tombe d'à côté : Katarina Mazetti
Le crime de Paragon Walk: Anne Perry (enfin, je l'ai trouvé! Je vais pouvoir continuer les aventures de Charlotte et Thomas Pitt. Yes!)
Le métronome: Thérèse de Saint Phalle.

Voilà!

Bon, je sais, je me suis lâché. Mais je les ai tous trouvé d'occasion. Pour vous donner une fourchette: le moins cher (Le métronome: 0.50€) et le plus cher (Dernier automne: 5.70€). Et j'ai appris une bonne nouvelle en recevant mon courrier ce matin, qui va faire plaisir à mon compte bancaire. Je trouve que j'ai bien fait de fêter ça!).
Bon, ben maintenant, il reste plus qu'à trouver de la place. Comme d'habitude, me direz vous!

Jack Rose-in-Bloom rêve en anglais


Résumé: Depuis qu’il a débarqué au port d’Harwich en 1937, Jack Rosenblum, un mètre cinquante-cinq de ténacité pure, entend devenir un véritable gentleman britannique. Il ne ménage ni sa peine ni ses efforts, et a rédigé un guide exhaustif des us et coutumes de son pays d’adoption. Il sait que la marmelade s’achète chez Fortnum & Mason ; il connaît par cœur les noms de tous les rois d’Angleterre, considère le bulletin météo de la BBC comme le moment phare de sa journée et ne parle plus allemand, sauf pour proférer des jurons. Mais, malgré toute sa bonne volonté, son désir de se fondre parmi les sujets de sa Royale Majesté se heurte à des obstacles. Notamment à la force d’inertie de son épouse Sadie, qui refuse obstinément de renier leurs origines, de tirer un trait sur leurs traditions, la recette de la Baumtorte, leurs amis d’autrefois, et ce monde juif allemand, anéanti, qui était le leur. Jack reste pourtant persuadé d’avoir trouvé sa patrie. Un seul point de son guide des coutumes britanniques reste encore à remplir pour que se réalise son rêve d’assimilation : on lui interdit de devenir membre d’un club de golf à Londres. Qu’à cela ne tienne, il quitte la capitale pour s’installer à la campagne, entre les cochons et les jacinthes, et entreprend de construire son propre green sur la colline de Bulbarrow…

Mon avis: Je viens à l'instant de tourner la dernière page de ce roman avec une petite larme à l'œil et un sourire grand comme la joie que sa lecture m'a procurée. Quand j'ai lu le billet d'Amanda, je savais que ce livre était fait pour moi. Et mon intuition ne m'a pas encore fait faux bond.
Ce roman est un petit bijou de drôlerie, de tendresse et d'amour.

Jack, ce petit homme (il fait 1m55) jovial, débarque avec sa femme Sadie en Angleterre pour fuir l'Allemagne nazie. On va leur remettre une petite brochure où comment devenir un bon anglais en plusieurs règles. Et Jack va les suivre à la lettre. Tout se passera bien et il réussi son apprentissage parfaitement. Il va être un vrai anglais, sauf que la dernière règle va devenir un problème: car pour être un bon anglais, il faut être membre d'un club de golf. Jack va donc faire des demandes pour intégrer un club, sauf que quand on est un allemand, (donc l'ennemi car le livre se passe pendant et après la Seconde guerre mondiale: en 1952-1953 pour être précis), juif de surcroit, on vous fait clairement comprendre, mais toujours avec courtoisie (la english touch bien évidemment) que ce n'est pas possible. Qu'à cela ne tienne! Chaque problème à sa solution et Jack décide de quitter Londres pour la campagne anglaise et de construire son propre golf pour qu'enfin il soit un vrai anglais, même si Jack jure en allemand quelquefois. (ça m'a fait beaucoup sourire d'ailleurs ces petites injures qui venaient du coeur)

Qu'est ce que j'ai pu l'aimer ce Jack. Malgré toutes les adversités et les embûches qui croiseront sa route, il ne perdra jamais son optimisme. Sadie et lui réussiront à s'intégrer dans ce petit village anglais car, même si au début, ils sont regardés de travers par les villageois, l'enthousiasme de Jack va conquérir tout le monde et emmener ce joli petit monde derrière lui.Même s'il est question de golf et que je n'y connais rien, je me suis laissé prendre par le rêve de Jack Rosenblum. Moi aussi, je voulais qu'il est son terrain de golf.
Ce roman est également nostalgique de par Sadie. Elle a quitté sa famille qui, on le comprend très vite, a péri lors de cette deuxième guerre. Par sa cuisine- Sadie est une cuisinière hors pair-, elle essaye de retrouver les odeurs et les goûts des plats que lui faisait sa mère. Elle a conservé les photos, seuls souvenirs qui lui restent de ses proches et qu'elle regarde de temps en temps pour ne pas que les visages s'effacent de sa mémoire.
Sadie m'a touchée, surtout quand elle découvre le coffret où elle cachait ses trésors rempli d'eau après que le toit de chaume s'est éffondré et que la pluie s'est engouffré jusque dans les meubles. Quand elle découvre que les visages de ses proches s'effacent, à cause de l'eau, elle se sent complètement démunie. J'ai été ému par sa réaction.

Et puis, retrouver cette campagne anglaise est toujours un réel bonheur. Par instant,(surtout avec la construction des nouveaux lotissement), j'avais l'impression de me retrouver dans le petit village de Miss Marple, St Mary Mead.

Je ne vous en dirai pas plus pour vous laisser la découverte de ce charmant roman. Tout ce que je peux vous dire, c'est que Jack nous montre que quand on croit fort à son rêve et qu'on fait tout pour qu'il se concrétise, on peut y arriver.
C'est un roman touchant, humain, tendre, drôle. Une petite bulle de bonheur. Une merveille. Au final: un coup de coeur!
S'il y a un livre de cette rentrée de janvier à lire, c'est celui là! Laissez vous porter par Jack car c'est beau quand il rêve en anglais.

Natasha Solomons: Jack Rosenblum rêve en anglais (Mr Rosenblum's List), Calman Levy, 355 pages, 2011

vendredi 25 février 2011

Pour se donner encore plus envie de Lire

Comme si je ne lisais pas assez, voilà que je viens de m'abonner au magazine Lire (seul magazine littéraire que je lis épisodiquement). Pour pouvoir me tenir au courant de l'actualité littéraire.


(cela va bien m'aider pour préparer la réunion du club de lecture du mois d'avril consacré aux auteurs nordiques)

Mais surtout ce qui m'a décidé à m'abonner (outre le fait de recevoir un magazine dans sa boite à lettre, c'est l'offre d'abonnement vu sur le site Lire/L'express: 1 an d'abonnement pour 20€ seulement.
A ce prix là, je ne pouvais pas passer à côté de cette découverte!

Maintenant il ne me reste plus qu'à Lire!

mardi 22 février 2011

Stéphane Corbin #2

Je vous ai parlé de Stéphane Corbin la semaine dernière, ma dernière découverte musicale dont l'album



est sorti le 14 février 2011.

J'ai appris que le journal de 13h de TF1 avait fait un reportage sur Stefan et son frère François, qui écrit les paroles des chansons, pour la sortie de l'album Les murmures du temps et le spectacle du même nom.
Je vous mets la vidéo pour vous donner envie d'en savoir plus sur ce chanteur formidable!



En tout cas, je peux vous dire que l'album est sublime.

P.S. J'aurai pu rajouter la vidéo sur le premier billet que j'ai consacré à Stefan Corbin il y a quelque jours mais comme je le trouvais déjà assez foisonnant, j'ai préféré faire un autre billet. De toute façon, quand j'aime, je ne compte pas. Et j'aime ce chanteur dont j'écoute les deux albums en boucle depuis presque une semaine.

Stefan Corbin me touche et ses chansons me parlent et me font penser qu'elle me correspondent complètement. Je me retrouve dans ses chansons et j'ai souvent l'impression que je pourrais les interpréter moi même.

dimanche 20 février 2011

Slow qui tue Spécial St Valentin #7: White Flag

Avec ce slow se termine notre voyage et cette semaine spéciale St Valentin.

Après les 90's, c'est au tour de la décennie suivante de faire son apparition avec:

Dido: White Flag


Dido_-_White_Flag
envoyé par L627. - Regardez d'autres vidéos de musique.

Il est temps de tamiser les lumières et de se laisser porter par la musique.
Bonne écoute!

Voilà, c'est avec ce slow de Dido que se termine la semaine "Slow qui tue spéciale Saint Valentin". J'espère que ces slows vous auront enchantés et rappelés des souvenirs.
A la semaine prochaine pour un autre Slow.Probablement dimanche prochain, comme d'habitude. (Tiens d'ailleurs, ça me fait penser que je ne l'ai pas encore choisie, cette chanson de Claude François! Un jour peut être)

Coup d'oeil sur vos lectures 4e



Sur une idée de Vilvirt

Cette semaine, mes découvertes ont été moins nombreuses. Je vous dis pas comme ma PAL et ma LAL sont contentes!
Mais place à mes découvertes livresques faites sur vos blogs:

Chez Fashion


Il y a longtemps que je veux lire cet auteur ("Bienvenue au Club" notamment) et son dernier livre à l'air d'être bien. Du moins c'est ce que j'ai ressenti en lisant le billet de Fashion.

Chez Fée Bourbonnaise



Cette amitié entre 4 femmes sur près de 60 ans m'a tout de suite plu. Et la couverture du livre m'a tapé dans l'oeil.Le billet de Fée Bourbonnaise a fait le reste.

Voilà, c'est tout pour cette semaine.
Et vous qu'avez vous repéré?

Le sculpteur et l'écrivain: une passion fraternelle


Résumé: Fièvre, passion, génie. C'est sous les signes de feu de la création et de la destruction qu'ont vécu les Claudel soeur et frère: Camille le sculpteur, Paul le poète. Cette biographie raconte pour la première fois leurs rapports fusionnels. Deux tempéraments exaltés mais sensibles jusqu'à l'extrême fragilité. Camille, intransigeante, affronte les incertitudes de l'art et de la vie de bohème ; Paul trompe son mal de vivre dans le voyage et l'exotisme, en Chine, au Brésil, au Japon. Ces destins qu'on pouvait croire séparés se sont nourris l'un de l'autre. La soeur et le frère vont connaître les mêmes pas­sions funestes. Paul tombe amoureux de Rosalie Vetch, une femme mariée qui l'abandonnera; Camille subit l'envoûtement de Rodin jusqu'à la folie. Drame de la famille. Lourdeurs et conven­tions alliées contre les exigences du coeur. Dominique Bona retrace les épisodes de leurs vies tourmentées. Elle révèle les liens profonds de ces deux artistes lumineux et déchirés : unis, au-delà de l'adversité, par une fraternité indestructible.


Mon avis: La biographie n'est pas un genre qui m'attire habituellement, j'ai peur de trouver ça un peu pompeux et ennuyeux. Ce qui m'a décidé de lire cette biographie de Camille et Paul Claudel, c'est l'auteur, Dominique Bona. J'avais lu un roman de cette auteure: Le manuscrit de Port Ebène et j'avais envie de lire un autre livre d'elle. J'ai trouvé cette biographie sur les Claudel d'occasion et le sujet m'a intéressé; je me suis dit pourquoi pas.
Et je ne le regrette aucunement. Dominique Bona réussit le tour de force de nous raconter la vie de ces deux artistes comme un roman. Captivant. La vie de ces deux artistes est rempli de passion et de douleur. Camille (celle que je connaissais le mieux. C'est drôle d'ailleurs car elle a longtemps été dans l'oubli par rapport à son frère. Mais le film et les différentes expositions sur ces œuvres ont fait que le public la connait) est celle dont l'histoire m'a le plus touché: sa rencontre puis sa liaison avec Rodin est ce qui va déclencher sa folie et faire de sa vie un enfer. Elle va être atteinte de paranoïa de persécution par la "faute" de Rodin, qu'elle va croire derrière tous ses maux. Et elle finira seule dans un asile d'aliénés qu'elle fréquentera 30 ans de sa vie sans pratiquement aucune visite sauf celles de Paul, qui seront épisodiques. J'ai souffert de son isolement: j'ai détesté sa mère qui ne l'a pratiquement jamais aimée et comprise, ne voulant pas la voir. Vers la fin de sa vie, Camille ne voudra qu'une seule chose: rentrer chez elle, à Villeneuve, le petit village où elle a grandit: ni sa mère, ni sa soeur n'accepterons sa demande. Madame Claudel ira jusqu'à interdire les visites à sa fille et les correspondances, après un scandale provoqué par des cousins de Camille qui n'acceptaient pas son enfermement chez les fous et l'ont fait savoir publiquement. Pour tout vous dire, j'en ai pleuré de la voir aussi abandonnée et sa dernière lettre à son frère signée, "ta sœur en exil" a été un déchirement.
Paul a également connu une passion amoureuse avec une femme mariée qui va le laisser anéanti. Mais c'est la religion qui va le sauver de la folie. Avec Paul Claudel, j'ai voyagé de la Chine au Brésil en passant par les Etats Unis et l'Allemagne. Car Paul, avant d'être écrivain est Consul et voyage donc beaucoup de par son métier. Même si j'ai aimé découvrir la vie de cet homme, elle m'a moins touchée que celle de Camille. Son histoire est intéressante mais l'émotion ressenti n'est pas la même. Peut être un peu trop de religion dans cette vie là.
L'auteur à réussi à concilier les deux vies de ce frère et de cette sœur, leur donnant à chacun une part égale dans le livre. Elle nous parle aussi de leur relation très forte malgré les années qui les séparent, Camille étant l'ainée et Paul le benjamin (entre Camille et Paul, il y a une sœur Louise, la préférée de leur mère: c'est surement ce qui les rapprochent: le désamour de leur mère à leur égard). Paul a toujours été là pour Camille. Sauf qu'il ne fera rien pour la sortir de l'asile et j'ai pris ça pour un abandon. Lui, pourtant qui n'aimait pas Rodin, réagissant comme un mari jaloux quand sa soeur rencontre Rodin et délaisse son frère. Il ira même jusqu'à dire que si sa soeur est devenue folle, la faute en revient à Rodin.

En conclusion, j'ai aimé en savoir plus sur la vie de Camille Claudel et j'ai aimé découvrir la vie de son frère. C'est très bizarre car, pendant longtemps Paul Claudel était plus connu que sa sœur. De par son isolement, Camille, la statuaire était tombé dans l'oubli. Il a fallu attendre les années 80 pour qu'elle revienne sur le devant de la scène. Isabelle Adjani n'est pas étrangère à ce fait. Elle interprète Camille avec une telle force, une telle passion qu'on est envoutée par elle. Pour beaucoup de gens, Camille Claudel aura les traits d'Isabelle Adjani (qui par deux fois interprètera des femmes dont le destin tragique et la folie sont les dénominateurs communs: Camille Claudel et Adèle H., la fille de Victor Hugo).D'ailleurs, Dominique Bona le dit très bien à la fin du livre, "Claudel, ce nom glorieux, a enfin deux visages.": celui de Paul, l'écrivain, connu de tous et Camille, le sculpteur dont le génie et les sculptures sont enfin reconnus.

Dominique Bona: Camille et Paul: la passion Claudel, Le Livre de Poche, 437 pages, 2006

samedi 19 février 2011

Slow qui tue Spécial St Valentin #6: Love is all around

Le voyage continue avec un slow de légende et entame pratiquement sa dernière ligne droite.
Après les 80's ou George Michael a usé de son charme, nous partons pour la décennie suivante avec un slow qui habille si bien l'un des films romantiques les plus appréciés de ces dernières années. Un must: Quatre mariages et un enterrement:

Wet Wet Wet: Love is all around


wet wet wet-love is all around
envoyé par laetitoumi. - Clip, interview et concert.

Il est temps de tamiser les lumières et de se laisser porter par la musique.
Bonne écoute et à demain pour un autre slow mythique.

vendredi 18 février 2011

Slow qui tue Spécial St Valentin #5: One More Try

Le voyage continue avec un autre slow de légende.
Et la route se poursuit vers les années 80 puisqu'après Billy Paul, voici venir:

George Michael: One More Try (1988)


George Michael - One More Try
envoyé par zocomoro. - Regardez la dernière sélection musicale.

Il est temps de tamiser les lumières et de se laisser porter par la musique.
Bonne écoute et à demain pour un autre slow mythique.

jeudi 17 février 2011

Slow qui tue Spécial St Valentin #4: Me & Mrs Jones

Le voyage continue avec un autre slow de légende.
Après les années 60, nous partons vers la decennie suivante, les seventies avec:

Billy Paul: Me & Mrs Jones (1972)


Billy Paul - Me And Mrs. Jones (Live)
envoyé par Augenblicke. - Clip, interview et concert.

Il est temps de tamiser les lumières et de se laisser porter par la musique.
Bonne écoute et à demain pour un autre slow mythique.

mercredi 16 février 2011

Stéphane Corbin

Le hasard m'a encore fait faire une belle découverte.
Je me baladais sur l'avenue... Non ça c'est plutôt Joe Dassin. Là il est question d'un chanteur qui se nomme Stéphane Corbin...et qui m'était inconnu, il y a encore quelques heures.
Je me baladais donc, pas sur les champs (ben oui, je n'habite pas Paris) mais dans les rayons de la fnac, et pour une fois dans le rayon disque (ça me change du rayon littérature). Je me suis attardé, j'étais en train d'écouter un disque mis à la disposition (vous savez les écouteurs qu'on se met sur les oreilles et qu'on a l'air ridicule ensuite, surtout ceux qui se mettent à chanter à tue tête devant tout le monde!) je crois que c'était l'album de Claire Keim, il me semble, le disque que j'écoutais d'une oreille distraite quand tout à coup, j'ai été attiré par cet album:



Mais là, impossible d'écouter cet album car il n'était pas en écoute. (Évidemment! Ah ça pour avoir le dernier album de Christophe Mae en écoute pas de problème alors qu'on l'entend partout à la radio jusqu'à l'écœurement. (Déjà que c'est écœurant à la base. Enfin, je dis ça, je dis rien.) Mais pour écouter un nouvel artiste inconnu du grand public. Ben non pas possible. C'est rageant quelquefois)

Je ne suis donc pas sorti avec le fameux CD, mais j'ai quand même noté son nom sur un papier que j'avais sur moi.

Rentré chez moi, je fais des recherches sur cet artiste et là, c'est le choc. Ses chansons sont rempli de poésies, jouées au piano avec une voix grave qui nous murmure des mots magiques et plein de poésie.
De recherche en recherche ,je suis tombé sous le charme de cet artiste qui avait déjà sorti un album en 2004 intitulé Optimiste sous le nom de Stéphane Corbin. Et où l'on trouve des chansons drôles, touchantes à pleurer et qui nous font frissonner.



Je l'écoute depuis le début de la soirée. Merci Deezer.

Mais bientôt, il sera en ma possession car je l'ai commandé sur amazon (j'ai eu de la chance, il n' en restait que 2 exemplaires).
Et je compte bien acquérir son dernier album "Les murmures du temps" sortie le jour de la Saint Valentin, il y a donc deux jours.

Mais quoi de mieux pour découvrir un artiste que de mettre quelques vidéos:


Stéphane Corbin - Blancs Manteaux 16 06 07
envoyé par nadege007. - Clip, interview et concert.

Juste à temps: extrait de son premier album Optimiste. Chanson de rupture sublime qui me donne des frissons.


J'essaie
envoyé par StephaneCorbin. - Clip, interview et concert.

J'essaie: extrait de son nouvel album Les murmures du temps.


Mille soleils
envoyé par StephaneCorbin. - Regardez la dernière sélection musicale.

Mille soleils: autre extrait de son nouvel album.

Vous pouvez retrouver quelques infos sur son site:Stefan Corbin

Et pour ceux qui ont la chance d'habiter Paris, il se produit au Théâtre de l'Ile Saint Louis jusqu'au 27 février 2011.

Bonne découverte!

Slow qui tue Spécial St Valentin #3: Nights In White Satin

Le voyage continue avec un autre slow de légende.
Nous faisons encore une halte en 1967 avec le slow du jour. Après Procol Harum,voici:

The Moody Blues: Nights In White Satin (1967)


The Moody Blues - Nights In White Satin
envoyé par scootaway. - Clip, interview et concert.

Il est temps de tamiser les lumières et de se laisser porter par la musique.
Bonne écoute et à demain pour un autre slow mythique.

mardi 15 février 2011

Slow qui tue Spécial St Valentin #2: A Whiter Shade Of Pale

Nous continuons à remonter le temps avec un autre slow de légende.
Nous nous étions arrêté en 1957 avec les Platters. Nous voici 10 ans plus tard avec:

Procol Harum: A Whiter Shade Of Pale (1967)


Procol Harum - A Whiter Shade Of Pale
envoyé par SamFisher037. - Regardez plus de clips, en HD !

Il est temps de tamiser les lumières et de se laisser porter par la musique.
Bonne écoute et à demain pour un autre slow mythique.

lundi 14 février 2011

Slow qui tue Spécial St Valentin #1: Only You

Comme je vous l'avais annoncé dans un précédent billet, j'inaugure cette semaine Slow qui tue spéciale St Valentin.
Comme promis, nous allons remonter le temps à travers des slows mythiques de ces 60 dernières années.
Le voyage commence maintenant avec:

The Platters: Only you (1957)


The Platters - Only You (1955)
envoyé par Asheley. - Regardez d'autres vidéos de musique.

Il est temps de tamiser les lumières et de se laisser porter par la musique.
Bonne écoute et à demain avec un autre slow mythique.

dimanche 13 février 2011

Coup d'oeil sur vos lectures 3e



Sur une idée de Vilvirt

Comme chaque dimanche, je reviens sur mes découvertes livresques vu sur vos blogs.

Chez Pimprenelle



Cette saga jeunesse a un petit air victorien qui ne me déplait pas.

Chez Mallou



Cette nouvelle saga avec ces petites créatures ailées m'a l'air fantastique. Et la couverture est superbe. (Le tome 1 sort le 10 mars 2011)

Chez In Cold Blog



Un ado, des vacances sans les parents, une grand-mère formidable qui le laisse faire tout ce qu'il veut. Que voulez vous de plus?

Chez Cuné



Ce qui m'a attiré vers ce livre, c'est juste le petit extrait que Cuné à mis au début de son billet. Et ma curiosité à été piquée. Il m'en faut peut parfois.

A vous maintenant. Qu'avez vous repéré cette semaine?

Souvenirs d'enfance


Résumé: Décembre 1968, Simon et ses copains de son collège anglophone de Bloemfontein, « métropole » de l’État libre d’Orange en Afrique du Sud, s’apprêtent à flanquer une dérouillée au tennis aux péquenots d’un collège technique des environs. Éducation anglaise contre enseignement afrikaner. Les visiteurs débarquent et, parmi eux, Fanie van den Bergh, un garçon qui a partagé l’enfance de Simon à Verkeerdespruit, patelin champion de l’apartheid, village de petits et moyens Blancs afrikaners, servi par ses Bantous parqués dans le township.

La confrontation sportive ravive des souvenirs oubliés et met en évidence, au passage, les conflits raciaux et de classe. Heyns choisit d’explorer le fossé entre Anglais et Afrikaners, fossé dont Simon - fils d’un magistrat anglais « libéral » et d’une Afrikaner – est le reflet. Fanie, lui, est issu d’une des familles pauvres de la paroisse, celles dont s’occupent les dames de l’ouvroir sous la houlette du pasteur Claassen. Car le pasteur préside à tout dans ce petit bourg : sa femme transmet sa parole, les autres s’exécutent. Et les déviants, il y en a évidemment quelques-uns, sont impitoyablement chassés – Steve et sa moto, Trevor et sa chemise rose… Pour ces enfants, il y a surtout l’école, où ils apprennent la vie, à défaut d’autre chose : la bêtise tellement humaine, les amitiés compliquées, les expériences sexuelles, mais aussi l’hypocrisie morale et le conservatisme raciste du monde des adultes…


Mon avis: Tout commence par une journée de décembre 1968, L'équipe de tennis dont fait partie Simon au collège Wesley va affronter les péquenots d'un collège du coin. Il va alors retrouver un ancien camarade de classe, un certain Fanie van den Bergh. Et les souvenirs vont remonter à la surface.
Le livre est constitué essentiellement de flashbacks. La journée du 6 décembre 1968 est le fil rouge du roman et celle qui va faire que Simon va se souvenir des personnes qu'il a côtoyé durant son enfance(il a 15 ans en 1968).
Chaque chapitre se focalise sur un personnage: Fanie que Simon rencontre pour la première fois en classe quand il avait 8 ans. Fanie est afrikaner, Simon est moitié anglais par son père magistrat, afrikaner par sa mère. Les deux garçons deviennent des "amis-ennemis". Puis, Steve débarque à Verkeerdespruit, la petite ville qu'habite Simon, un motard qui devient le meilleur ami des enfants de la ville parce qu'il les fascine avec sa moto, mais qui se fait chasser par les habitants pour son comportement bizarre envers Fanie; il y a également Trevor et sa chemise rose (qui se fera chasser également), Betty, la téléphoniste, la personne vers qui Simon se tourne quand il a envie de se confier.

Tout ce que je peux vous dire, c'est qu'il ne fait pas bon vivre à Verkeerdespruit, cette ville sud-africaine. Le racisme ambiant qui y règne fait que chaque nouvel habitant, comme Steve (qui finira en prison et y aura un destin funeste) ou Trevor, ne seront jamais admis et toujours montré du doigt car différent. On sent cette différence entre les afrikaners et les anglais (et Simon lui ne sait pas trop dans quel camp il se trouve puisqu'il est un mélange des deux par ses parents).

J'ai trouvé ce livre étrange et dérangeant par moments, mais passionnant à lire car je suis partie à la découverte d'un pays que je connais peu, l'Afrique du Sud et un bout de son histoire, l'apartheid et tout cela vu à travers le regard d'un enfant. Simon est un garçon suffisant et jaloux, qui va faire des choses impensables comme dénoncer ses camarades car ils les a vu dans une séance de masturbation réciproque, tout ça par jalousie. Il se sent supérieur aux autres enfants de Verkeerdespruit parce qu'il est à moitié anglais et son père est magistrat. Et il ne va jamais accepter l'amitié de Fanie parce qu'il est afrikaner.
Bizarrement, malgré sa suffisance et sa jalousie, et le fait qu'il m'énervait quelquefois, je n'ai pas détesté Simon car je comprenais sa suffisance et son mépris: il a été élevé dans une ville qui respire ce racisme et cette suffisance. Les habitants de cette petite ville sont méprisant envers les gens différents (et sa mère en fait partie)et il ne fait que repoduire le même schéma.

Il y a également dans ce roman une homosexualité latente qui le traverse: Simon se pose des questions sur la sexualité, comme tous jeunes de son âge et je me suis souvent demandé s'il n'était pas attiré par les garçons, ce qui expliquerait sa jalousie à certains moments. (De plus, il découvre la masturbation avec un homme rencontré en vacances (un passage qui peut mettre mal à l'aise). Et son attirance pour Fanie est incompréhensible pour lui, ce qui le fait toujours osciller entre amour et haine envers lui.

J'étais curieux d'arriver à la fin du livre et j'ai été désappointé par cette dernière. Je ne sais pas quoi penser, elle est aussi étrange que le roman en lui même mais nous donne peut être une explication et une conclusion sur sa relation avec Fanie.

Jours d'enfance est un roman atypique, surprenant, dérangeant par moments, envoutant quelquefois. Mais surtout un regard d'enfant sur le monde qui l'entoure dans une Afrique du Sud où Anglais, afrikaners et bantous (le nom donné aux noirs) cohabitent, au moment de l'apartheid.

Michiel Heyns: Jours d'enfance (The Children's day), Philippe Rey, 282 pages, 2010

samedi 12 février 2011

Ti amo

Le slow qui tue de cette semaine à un petit air d'Italie et le titre est très approprié à l'approche de la Saint Valentin.

Umberto Tozzi: Ti amo



Pour la petit info, Les mots "Ti amo" sont chantés plus de 50 fois en 4 minutes. Je le sais car je me suis amusé à les compter un matin en écoutant la dite chanson. (Et encore, je suis sûr que j'en ai loupé trois ou quatre).

Bonne écoute les amoureux de tous horizons! (Les célibataires dont je fais parti peuvent également écouter la chanson bien entendu!)

Ah, une dernière chose: pour fêter la Saint Valentin comme il se doit, je vous ai préparé une semaine très spéciale à partir de lundi 14 février.
Une semaine Slow qui tue Spéciale Saint Valentin!
Chaque jour de cette semaine, du lundi 14 au dimanche 20 février 2011, vous découvrirez un slow qui tue mondialement connu. Nous nous baladerons dans le temps au son de ces slows qui ont fait chavirer nos coeurs.

Ne me remerciez pas! C'est cadeau!

A lundi pour cette semaine spéciale!

vendredi 11 février 2011

Quelques bla bla


Je viens d'avoir une après midi chargée. Je suis allée à la FNAC prendre mon billet pour le Salon du Livre 2011, ainsi que mes billets de train.
Le Samedi 19 mars 2011, je vais enfin découvrir le Salon du Livre de Paris. J'ai hâte!

Puis, pour me remonter le moral (vu que niveau santé, c'est pas la joie: un rhume me pourrit mes journées depuis le début de la semaine), je suis allé faire un tour chez Gibert et en suis ressorti avec ça:



J'ai déjà "La fortune des Rougon" dans ma PAL. Et comme j'ai envie de lire la saga des Rougon Macquart, j'en ai profité pour prendre le 2e tome. Cela me donnera peut être le courage de commencer les Rougon.



J'ai vu ce livre chez George ce matin et il m'a tapé dans l'oeil. Et comme je l'ai trouvé et qu'il ne coûtait que 2€, je l'ai emmené avec moi.




S'il a fini entre mes mains c'est parce que j'ai vu un avis formidable d'un certain Gérard Collard, libraire à StMaur parait il (je sais pas qui sait, c'est la première fois que j'en entend parler. lol), et qui m'a fait vraiment envie: c'est par ici.

Et c'est tout. Maintenant, j'arrête d'acheter des bouquins; Je me réserve pour le Salon du Livre de Paris (où je pense faire des folies!)

Sinon, demain, samedi, je vais surement aller voir "Le discours d'un roi" avec Colin Firth (hiiiiiiiiiii!!) Hum voilà. Une belle après-midi en perspective. Surtout que je vais le voir en VOST; Yes!



Pourquoi aller voir un film en plein après-midi, vous demandez-vous? (ou pas d'ailleurs). Parce que je passe la soirée de samedi en compagnie du nouveau Doctor!



En effet France4 diffuse dès demain la saison 5 inédite de Doctor Who avec Matt Smith.

GERONIMOOOOOOOOOOOOOOOO!!!!!!!!!!!



Une petite bande annonce avec les voix françaises de Matt Smith et Karen Gillan (la nouvelle compagne du Doctor). Il me semble donc que la voix française du doctor à changé avec le changement d'acteur)

jeudi 10 février 2011

Je suis irrécupérable

A chaque fois que je dis: "Ce mois ci je n'achète pas de livres pour pouvoir faire baisser ma PAL monstrueuse", je suis a peu près sûr de ne pas tenir parole.
Mais que voulez-vous, quand je vais chez Gibert et que je vois des livres qui m'intéressent d'occasion, je ne peux pas m'en empêcher en me disant: " je fais une bonne affaire".

Donc, voici mes derniers achats fait depuis Noël. La plupart de ces livres, je les ai acheté d'occasion (entre 30 et 50% de réduction par rapport au prix initial).




Mercy Thompson Tome 2 à 4: Patricia Briggs: J'ai adoré le premier Mercy alors quand j'ai vu les autres tomes à moitié prix, je n'ai pas hésité une seule seconde. (Il n'y avait pas le tome 5 mais bon, c'est pas grave.J'ai le temps).
Harry Potter et les reliques de la mort: J.K. Rowling: Enfin, je me suis laissé tenté (depuis le temps que je le zieutais celui là!). Je vais enfin avoir le fin mot de l'histoire. Youpi!)
Les fiancés du Rhin: Marie-Bernadette Dupuy: Cela faisait un moment que je voulais lire un roman de cette auteur mais à chaque fois, c'était toujours un tome d'une de ses sagas (et jamais le premier tome). Quand j'ai vu celui là chez France Loisirs, j'ai trouvé la couverture magnifique et l'histoire se déroulant en Alsace pendant les années 30-40 (une période de l'histoire qui m'intéresse beaucoup), j'ai franchi le pas. (Et voilà mon choix du trimestre pour France Loisirs était fait)
La mort du papillon: Pietro Citati: Si ce livre se retrouve dans ma PAL c'est grâce à In Cold Blog. Son avis sur le livre m'a tellement plu que quand j'ai vu le livre à la FNAC, je n'ai pas hésité une seconde. Et je pense que bientôt, un roman de Fitzgerald finira dans ma PAL.
Alabama Song: Gilles Leroy: Il était d'occasion et comme il parle des mêmes personnes que dans le livre de Citati (c'est à dire Zelda et Scott Fitzgerald), je me susi dis que c'était l'occasion de le prendre. Pour pouvoir peut être faire un parallèle entre les deux. Qui sait?
Journal: Stendhal: Bon alors là, dès que je l'ai vu, j'ai sauté littéralement dessus. Il était d'occasion: quand j'ai tourné la couverture et que j'ai vu qu'il était à moitié prix, je n'ai pas hésité une seconde et il a fini dans ma besace (enfin plutôt sur mon bras car j'ai la fâcheuse habitude de partir en librairie sans sac. C'est ballot, je sais). Cela faisait longtemps que je voulais lire le genre du journal intime, et surtout ceux des écrivains. Je commencerai donc par celui de Stendhal. (Et je relirai des livres de cet auteur un jour bien évidemment). (Petit aparté: le journal de Joyce Carol Oates m'intéresse également beaucoup)
Le pays d'en haut: Miles Franklin: Il y avait quelques semaines, que j'avais vu ce livre. sa couverture me plaisait beaucoup et le fait que le roman se passe dans une région sauvage d'Australie et qu'il raconte la vie difficile des colons en pleine brousse me donnait un aperçu du merveilleux voyage que j'allais faire. Je n'ai donc pas hésité. J'avais même envie de le proposer pour une des séances du club de lecture. Comme il était d'occasion, j'ai demandé à la libraire s'il était toujours édité. Malheureusement, il ne l'est plus. C'est bien dommage. En tout cas, je suis content de l'avoir acheté. C'est pour ça que j'aime bien fouiner dans les librairies d'occasion ou les bouquinistes car on tombe sur des livres oubliés qui sont le plus souvent des petites merveilles.

Mais ce n'est pas tout. Comme je dis souvent, quand il y en a plus, il y en a encore:



Osez...la chasse à l'homme: Jane Hunt: Livre gagné au concours organisé par Fashion (que je remercie encore) et quelques autres blogueuses. Trop content. Je pense me le garder pour les beaux jours, juste avant les vacances d'été. Les conseils prodigués dans ce livre me seront utiles pour partir en chasse. Yeeeeeeeeeeeeeaaaaaaaaaaaaah!



Jack Rosenblum rêve en anglais: Natasha Solomons: Bon,je l'ai commandé mardi soir sur le site de Gibert et il n'est pas encore arrivé mais il le sera bientôt. C'est pourquoi j'en parle ici). J'ai craqué et ça grâce à Amanda qui en a si bien parlé. En plus, je l'ai trouvé d'occasion. Donc j'ai foncé de suite. Et j'ai vraiment hâte de l'avoir pour pouvoir le lire rapidement. Il me fait trop envie!

Bon, ben je crois que j'ai fait le tour. Je terminerai donc par cette phrase, si bien chanté par Jean-Louis Aubert (chanson magnifique en passant):

"Voilà...c'est fini".

mercredi 9 février 2011

Rien que pour Lizzie & Darcy


Résumé: Elizabeth Bennet, qui n'est pas riche, aimera t-elle le riche et orgueilleux Darcy? Si oui, en sera t-elle aimée? Si oui encore, l'épousera t-elle?

Un autre avis: Je vous le dis tout de suite, je vais faire très très court puisque j'ai déjà donné mon avis sur ce livre ici.

J'ai relu ce livre pour le club de lecture dont je fais parti. Et ce fut un plaisir de retrouver ce couple mythique Lizzie & Fitzwilliam -oui, j'ai décidé de redonner son beau prénom à Darcy qui n'est jamais mentionné sauf à la fin de sa magnifique lettre adressé à Elizabeth.- (car pour moi, il est tout aussi mythique que l'est Roméo & Juliette ou Reth & Scarlett).
Vu que je l'ai déjà lu, j'étais déjà conquis par Fitzwilliam et j'ai souvent-voir tout le temps- souris devant les piques que s'envoyaient ces deux jeunes gens au début du livre. Lizzie m'a tout autant charmé que la première fois, et ses soeurs (sauf Jane l'ainée) ainsi que sa mère m'ont tout autant énervées. Quelle bande de cruches elles font. Insupportable!

Retrouver la plume de Jane Austen fut un délice. Je tournais les pages avec bonheur et s'en m'en rendre compte. J'avais l'impression de retrouver des amis que je n'avais pas vu depuis un moment. Pourtant, je n'aime pas relire des livres car connaissant déjà l'aboutissement, je n'en vois que peu d'intérêt (surtout avec tous les livres qu'ils me restent à lire à côté). Mais avec O&P, c'est différent. C'est comme retrouver un souvenir qui se rappelle à nous, une petite madeleine-si chère à Marcel Proust- que l'on déguste peut être un peu trop rapidement (je n'ai passé que trois petits jours avec Lizzie & Fitzwilliam) mais avec bonheur.

O&P va devenir un livre-doudou que je retrouverai toujours avec plaisir. Et que je relirai surement un jour.

Jane Austen: Orgueil & Préjugés (Pride & Prejudice), 10/18, 380 pages, 1979

Et de 3 pour le .

dimanche 6 février 2011

Coup d'oeil sur vos lectures 2e



Mis en place par Vilvirt

Cette semaine encore j'ai fait de très belles découvertes sur vos blogs. Les voici:



Chez Amanda (comme par hasard!)



Je l'ai repéré en librairie la semaine dernière et il me faisait déjà envie. Le billet d'Amanda a confirmé que ce livre était fait pour moi.



Chez Cuné



J'aime beaucoup les polars d'Indridason et son héros Erlendur. Mais aussi sa coéquipière Elinborg. Et ça tombe bien, on en apprend plus sur cette dernière dans ce livre là.Ce qui me ravi. Alors je n'en suis pas encore arrivé à cet opus vu que je n'ai lu que les deux premiers pour le moment mais il rejoindra ma PAL un jour ou l'autre.



Chez Pimprenelle



L'histoire m'intéresse. Mais c'est également le concept original qui m'a attiré vers ce "livre musical", puisqu'il y a un cd de chansons écrites spécialement pour le livre qui accompagne la lecture du livre et l'enrichi. Surprenant.



Chez George



Depuis un mois, George nous livre une chronique sandienne qui nous fait découvrir ou redécouvrir les oeuvres de George Sand. Et ce Flamarande a attiré mon oeil. Le seul problème, c'est qu'il n'est plus édité. Il va donc me falloir partir en chasse chez les bouquinistes. La chasse aux livres, ça a du bon aussi. (En tout cas, George a eu une très belle idée en créant cette chronique sur une auteure un peu "oubliée" aujourd'hui, du point de vue de ses romans, du moins)



Chez Romanza



Découvert ce matin même sur le blog de Romanza. Avec son billet j'ai eu tout de suite envie d'un peu de poésie, et d'aller faire un tour à Guernesey.

Voilà c'est tout pour cette semaine.

Et vous qu'avez vous repéré?

Un petit tour en avion, ça vous dit?

Le slow qui tue de la semaine est associé à un film et quel film: Top Gun.

Berlin: Take my Breathe away


"Take My Breath Away" Berlin
envoyé par Garglouik. - Regardez la dernière sélection musicale.

Alors, ça vous dit, un petit tour en avion?

Bonne écoute!

samedi 5 février 2011

Je t'attendrais. Reviens.


Résumé: Sous la canicule qui frappe l'Angleterre en ce mois d'août 1935, la jeune Briony a trouvé sa vocation : elle sera romancière. Du haut de ses treize ans, elle voit dans le roman un moyen de déchiffrer le monde. Mais lorsqu'elle surprend sa grande sœur Cecilia avec Robbie, fils de domestique, sa réaction naïve aux désirs des adultes va provoquer une tragédie. Trois vies basculent et divergent, pour se recroiser cinq ans plus tard, dans le chaos de la guerre, entre la déroute de Dunkerque et les prémices du Blitz. Mais est-il encore temps d'expier un crime d'enfance ?

Mon avis:(Sans faire exprès, je vais peut être donner quelques clés de compréhensions du roman et gâcher ainsi l'effet de surprise aux personnes qui n'ont pas lu le livre ou vu le film sur certains évènements racontés dans le roman. Des sortes de spoliers si vous voulez. Donc si vous ne voulez pas tout savoir, ne lisez que d'un oeil rapide. )

Je voudrais commencer en disant que j'ai vu le film tiré du livre, intitulé Reviens moi in french avant de livre le livre. Un film que j'avais beaucoup aimé mais qui m'avait paru un peu nébuleux sur la forme.
J'ai alors voulu lire le livre. Livre qui dormait dans ma PAL depuis un an et demi. Grâce à mon club de lecture, je l'en ai sorti (car c'est ce livre qui a été choisi pour la séance du mois de Février). Je dois dire que je ne le regrette pas. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire Expiation, même si je connaissais déjà la fin.

L'histoire d'amour entre Robbie et Cecilia (qui est au coeur du film) n'est qu'une part infime du roman. Elle est juste là pour nous montrer un même évènement à travers deux visions différentes: celle de Robbie et Cecilia, puis celle de Briony. Briony est trop jeune pour comprendre ce qui se passe entre sa soeur et le fils de la femme de ménage, et elle a beaucoup trop d'imagination aussi. Elle va mal interpréter ce qu'elle va voir tout d'abord au bord de la fontaine puis dans la bibliothèque. Par son comportement, elle va briser la vie de ses deux êtres. Et va tout faire pour réparer sa faute, et ainsi expier son crime d'enfance.

Ian McEwan nous raconte ainsi le métier d'écrivain à travers le personnage de Briony. On se rend compte vers la fin que l'auteur de ce roman n'est pas Ian McEwan mais Briony Tallis.

Le roman est composée de trois parties.

La première partie raconte cette fameuse journée d'août 1935 où la vie de Robbie va basculer dans l'horreur après que Briony l'ait accusé d'avoir fait du mal à Lola sa cousine parce qu'elle l'a vu s'en prendre à sa soeur Cecilia quelques heures avant. Il est impensable pour elle que Cecilia & Robbie s'aiment. Dans cette partie, l'auteur montre les doubles interprétations des personnages. Chaque chapitre est vu à travers un ou plusieurs personnages et les évènements sont raconté parfois deux fois (comme ceux de la fontaine et de la bibliothèque) sous un angle différent. J'ai trouvé cette forme déconcertante au début, ce qui fait que j'ai eu un petit peu de mal à entrer complètement dans le roman. Mais au final elle est très intéressante et essentiel si on veut avoir toutes les cartes en mains pour pouvoir se faire sa propre opinion. J'ai ressenti cette canicule et le malaise qu'elle faisait peser sur la maison des Tallis. J'en ai voulu à Briony pour ce qu'elle a fait car Robbie ne méritait pas la prison et ce destin funeste (ou pas).

La 2e partie commence cinq ans plus tard en 1940, à Dunkerque. On suit le parcours de Robbie dans la campagne française, devenu soldat pour pouvoir sortir de prison. Cette partie est entrecoupée de flashbacks où par les souvenirs de Robbie, l'auteur remplis certains blancs et nous donne certaines explications du comportement de Briony envers Robbie mais également des faits qui se sont déroulées durant ces 5 années: Cécilia est devenu infirmière et à revu Robbie avant qu'il parte en France, Briony a abandonné ses études pour devenir également infirmière.
Cette partie est la plus horrible des trois: on se retrouve plongé dans cette guerre qui vient de débuter. On se retrouve dans la boue, devant des cadavres, les bombardements tout autour et on tremble car on se demande ce qui va arriver à Robbie et à ses deux compagnons de voyage. La fin de cette partie nous laisse en plus dans l'expectative devant le destin de Robbie.

La 3e partie se focalise sur le parcours d'infirmière de Briony qui n'est pas tout rose également et nous montre une autre image de la guerre du côté des infirmières et des soldats blessés. Mais aussi sur le sentiment de culpabilité qui ronge Briony depuis cinq ans. Et les retrouvailles entre les deux soeurs et Robbie est plus qu'électrique. Mais ont elles eu lieues ces retrouvailles? Mystère.

Oui il plane un mystère sur la fin de ce roman et la conclusion ne nous en donnera pas la clé. Et l'on ne saura jamais la vérité vraie. Briony Tallis, l'auteur d'Expiation , devenu écrivain, se penche sur sa vie à plus de 70 ans et nous raconte son anniversaire dans la maison de son enfance (où le drame à eu lieu). Ce retour aux sources dans l'ancienne maison des Tallis où Robbie et Cecilia ne sont pas présent est rempli de nostalgie pour Briony et nous montre que beaucoup de chose ont changé depuis ce fameux été 1935.

Les deux dernières pages du roman nous donne un semblant d'explication. Mais c'est une explication d'écrivain. Sous la plume de Briony, Cécilia & Robbie sont devenus des personnages, des amants éternels dont elle peut faire ce qu'elle veut en leur donnant la vie qu'elle veut. Et elle préfère donner une fin heureuse à ces deux amants. Même si la réalité est plus tragique, mais qui pourrait la croire. Surement pas le lecteur.
C'est une fin troublante, qui m'a laissé dans un doute permanent. Et je n'arrive pas à choisir quelle fin je veux pour Robbie et Cecilia. Cette fin m'avait fait un choc en voyant le film et, même si l'effet de surprise n'est plus là à la lecture de ce livre, le doute est quand même présent. Et je me sens comme floué d'une partie de la vérité.

Mais après tout, ce n'est qu'une fiction. Et l'auteur peut nous raconter ce qu'il veut.

En conclusion, c'est un roman brillant dans sa forme, intriguant, qui nous parle d'interprétation des choses (comment un évènement peut être perçu par des personnes différentes), d'imagination; de ce pont entre le réel et la réalité. Je pense que c'est la première fois que je lis un roman où l'évocation du métier d'écrivain (et les doutes et les choix que ce dernier fait, se prenant parfois pour Dieu envers ses personnages) est évoqué aussi bien, avec ses questionnements et ses doutes. Un roman qui évoque l'expiation des fautes commises durant l'enfance ou autre et de la culpabilité que cela engendre.
Entre fiction et réalité où est la limite? Ah l'éternel question dont Ian McEwan nous donne une explication plausible mais aucunement une réponse définitive.


Ian McEwan: Expiation (Atonement), Folio, 488 pages, 2003