lundi 30 mai 2011

Au fil des saisons...


Résumé: A regarder les gens présents, je m'aperçus que parmi eux il n'y avait qu'une seule famille qui n'avait pas perdu d'enfant : les Purdy, qui n'en avaient pas. Les Glasser avaient enterré leur bébé le matin même. Et je vis dans les yeux de ces gens une sympathie que seule une personne qui avait eu la même expérience pouvait voir. Je n'avais jamais vu la douleur, parce que je ne l'avais jamais éprouvée. R. R. Saison après saison, les Arbuckle luttent pour la survie de leur ranch du Montana. La nature y est parfois traîtresse, comme en ce jour d'automne 1916 où George, l'aîné, le fils le plus prometteur, se noie dans la rivière. Quelque temps plus tard, Katie, l'une des filles, périt à son tour. Refusant la fatalité, Blake Arbuckle, encore adolescent, se laisse gagner par le soupçon : et si c'était Jack, son second frère, le responsable de ces deux disparitions ?


Mon avis: J'avais envie de grands espaces ces derniers jours. J'ai donc ouvert ce roman de Russel Rowland et je ne le regrette pas le moins du monde. Avec un style simple, Rowland nous immerge dans la vie d'une famille du Montana, les Arbuckle. J'ai suivi l'histoire de Blake et des siens qui courent sur près de 30 ans avec passion, envie, émerveillement devant ces grandes étendues, à regarder vivre cette famille dans son ranch du Montana, entre le travail au quotidien et les drames et les joies qui vont frapper cette famille: surtout les drames.
Tout commence avec la mort du fils ainé George et le retour forcé de Blake, le narrateur de l'histoire, au Ranch Arbuckle, abandonnant ses études pour se consacrer au travail de la terre et des bêtes.
J'ai aimé suivre ces personnages, la rivalité entre Blake et Jack,le 2e fils, qui prend la place de fils ainé puisque George n'est plus là. C'est donc à lui que reviendrai le Ranch à la mort des parents natturellement.Oui, mais Blake dans tout ça? Lui qui se dépense sans compter pour faire vivre sa famille? Car oui, il est beaucoup question d'héritage dans le roman. A qui reviendra le Ranch, après la mort des parents? Vaste question.
J'ai aimé Blake, sa détermination à faire au mieux pour les siens et son attachement à ces paysages du Montana qu'il a toujours connu. Pourtant, il aurait eu l'occasion d’abandonner tout ça pour une carrière de joueur de base-ball. Il n'en fera rien. En revanche, Jack, que j'ai trouvé exécrable, prendra la fuite à plusieurs reprises, abandonnant femme et enfants. Il remontera dans mon estime à la fin du roman après les derniers rebondissements. Car oui, il se passe toujours quelque chose dans ce roman. Les évènements s'enchainent entre deux contemplations du paysage, qui eux, sont plus posés et nous laissent admirer la vue.
Le personnage que j'ai eu le plus en horreur fut Helen, la femme de Bob, le 4e frère. C'est une hypocrite, manipulatrice qui séduit son petit monde avec des phrases mielleuses et qui rendra la vie impossible à Blake et à Rita, la femme de Jack car ils ont vu tout de suite très clair dans son petit jeu. Rita, qui fut abandonné par son mari et que Blake aime en secret. Après la fuite de Jack, Blake s'installera dans la maison de Rita et prendra soin d'elle et des enfants sans qu'il ne se passe jamais rien entre eux. Mais un homme et une femme qui vivent sous le même toit font naître des rumeurs qui peuvent détruire des vies.

Comme je le disais plus haut, le roman se déroule sur 30 ans, commençant à l'Automne 1916 pour se terminer à l'Eté 1946. Mais, le roman est composé de chapitre qui évoque une saison. Le roman est ainsi fait d'ellipses pour se focaliser sur certains évènements, le plus souvent dramatique. Ces élipses et ce procédé m'ont un peu gêné,car j'aurai voulu en savoir un peu plus sur ces évènements zappés mais surtout pour savoir l'âge des personnages. Il fallait toujours que je fasse des calculs pour savoir l'âge des personnages. Par exemple, le 1er chapitre raconte des évènements de l'Automne 1916, puis le chapitre suivant passe à l'Eté 1917. Un an s'est presque écoulé entre le premier et le second chapitre. Alors, même si le narrateur rempli certains blancs en incluant des flashbacks dans la narration, cela fut un peu perturbant. Mis à part ce petit bémol, ce livre est vraiment prenant du début à la fin et je me suis surpris à tourner les pages frénétiquement dans les derniers chapitres pour avoir le fin mot de l'histoire, m'avalant les 100 dernières pages en quelques petites heures.

En conclusion, un roman qui nous emmène dans les grands Espaces du Montana, à la rencontre d'une famille meurtrie,au fil des saisons qui passent inexorablement. Du grand roman américain, comme j’aime en lire quelquefois.

Russel Rowland: Grands Espaces (In Open Spaces), Le Livre de Poche, 499 pages, 2007

dimanche 29 mai 2011

Bonne fête à toutes les mamans!

Aujourd'hui, c'est la fête des mères (je viens d'ailleurs de la fêter à ma petite maman chérie). J'ai voulu mettre à l'honneur toutes les mamans, en ce dimanche et le faire en musique. Beaucoup de chansons ont célébré les mamans,depuis des décennies. En voici un petit florilège.



Maman, la plus belle du monde : Luis Mariano



Ma Maman: Mick Micheyl



M'man: Eddy Mitchell



Oh Mother: Christina Aguilera



Le sourire de ma mère: Nicolas Fraissinet


Bonne fête à toutes les mamans! Et surtout, bonne fête à Ma Maman!

Album du dimanche #10: Muse: The Resistance

Ce dimanche, j'ai eu envie d'écouter



Je n'ai pas trop l'habitude d'écouter Muse mais cet album est une merveille (j'ai adoré le dernier morceau en 3 parties: Exogenesis: Symphony).

Pour l'écouter, c'est par là: Muse: The Resistance

Quelques vidéos:


Muse - Uprising (Clip) par WorMee

Uprising


Muse : Resistance (2010) par tartenpion333

Resistance



Exogenesis (les 3 parties)


Muse piège la TV italienne ! par Alienor3173

(Les membres du groupe Muse détestent jouer et chanter en playback. Sauf que parfois, certaines émissions leur impose cette pratique. Qu'à cela ne tienne. Quand Muse chante en playback, ils adorent inverser les rôles pour bien montrer qu'il y a anguille sous roche. La télé italienne en a fait les frais. Et c'est tout simplement génial.)

Bonne écoute!

Just Me & my guitar

Le slow qui tue de cette semaine va surement être l'un des tubes de cet été: une ballade simple et légère idéale pour cette belle saison qui arrive.

Tom Dice: Me & My Guitar



J'ai découvert cette chanson, il y a quelques semaines et j'ai appris que Tom Dice avait représenté la Belgique à l'Eurovision l'année dernière en 2010. Et un an plus tard, cette chanson est sur toutes les radios. Comme quoi, il y a encore du bon dans l'Eurovision.

Bonne écoute!

mercredi 25 mai 2011

Les imperfectionnistes


Résumé: Ils sont pathétiques, ils sont incompétents, ils sont harcelés par le destin – bref, ils sont irrésistibles. Ces éternels abonnés à l’infortune ont tous en commun de graviter autour d’un anonyme et farfelu journal international basé à Rome.

Sous la houlette du très incapable directeur de la publication Oliver Ott, petit-fils de l’énigmatique fondateur du quotidien, il y a entre autres Lloyd Burko, vieux correspondant à Paris, au bout du rouleau et prêt à tout pour vendre un article ; Arthur Gopal, le préposé aux nécrologies et aux mots croisés, frappé par une tragédie familiale qui va donner un ironique coup d’accélérateur à sa carrière ; Winston Cheung, pigiste débutant au Caire, vampirisé par un reporter sans foi ni loi ; Ruby Zaga, la vieille fille persuadée (à raison) d’être la paria de la rédaction ; ou encore Ornella de Monterrecchi, lectrice un peu trop scrupuleuse à qui sa fidélité exhaustive a coûté vingt ans de retard sur l’actualité…


Mon avis: Le premier roman de Tom Rachman est une réussite de la première à la dernière ligne. En choisissant un univers qu'il connait bien - il a été journaliste de presse écrite- il nous invite à explorer les relations humaines d'un point de vue professionnel mais également personnel. On passe ainsi d'un Correspondant à Paris à un pigiste au Caire, ou bien du rédacteur en chef adjoint à une secrétaire de direction. Onze destins malmené par la vie. Tous ces personnages sont pathétiques, sans exception. Dès que j'ai lu la première histoire, j'ai compris que chacune allait se terminer plus ou moins mal. Entre Ruby malmené par ses collègues et qui ne pense qu'à une chose: partir, ou bien Arthur Gopal, travaillant au service nécrologie qui va vivre un drame (qui lui changera radicalement la vie puisqu'il prendra du galon), tous en prennent plein la figure et le lecteur parfois sourit devant certaines situations, comme celle de Winston Cheung, pigiste au Caire qui n'arrive même pas à écrire la moindre pige pour le journal et qui va se faire avoir par un vieux briscard du journalisme qui convoite le même poste que lui. J'ai également aimé l'exubérance d'Ornella, cette vieille dame qui lit très consciencieusement le journal de la première à la dernière ligne, si bien qu'elle à vingt ans de retard sur l'actualité (elle en est au numéro du 23 avril 1994 alors qu'on est en 2007).
En lisant ce livre, j'ai eu l'impression de lire onze nouvelles puisque chaque chapitre nous raconte une mésaventure d'un personnage, mais c'est bien un roman que Tom Rachman nous propose: un patchwork d'une salle de rédaction où l'on va passer d'un poste à un autre. Les pages qui font le lien entre ces onze destins sont les quelques pages qui nous parle du journal en lui même: de sa création par Cyrus Ott dans les années 60 à sa chute en 2007. L'univers de la presse écrite n'a pas été beaucoup exploré et c'est bien dommage car il est passionnant. De plus l'auteur sait de quoi il parle et nous donne certaines clés de ce métier.

Un premier roman réussi qui m'a fait sourire: les mésaventures de ces onze personnages malmenés par la vie sont souvent drôles grâce à la plume de l'auteur, pleine de vie, d'exubérance et de cynisme. Avant d'être des reporters et des journalistes, ce sont avant tout des hommes et des femmes qui ont chacun leurs problèmes,leurs petits travers que Tom Rachman restitue avec brio. Pour un premier roman, c'est un coup de maître qu'il faut que vous découvriez à tout prix. Ces imperfectionnistes valent le détour.

Tom Rachman: Les Imperfectionnistes (The Imperfectionists), Grasset, 390 pages, 2011

dimanche 22 mai 2011

Coup d'oeil sur vos lectures 13e



by Vilvirt

Je reviens cette semaine avec la fameuse rubrique de Vilvirt. La 13e du nom. Brrr, ça fait peur.... Hum trêve de plaisanterie. Qu'ai je repéré sur vos blogs?

Chez In Cold Blog


Pour être honnête, je ne l'ai pas vraiment repéré sur le blog d'ICB (vu que son billet date de 2006). Il m'en a parlé dans un commentaire sur le billet que j'avais fait du livre de D.J. Connell: "Julian Corkle est un fieffé menteur" en mettant en avant les ressemblances des deux livres. Il m'en a pas fallu plus pour le noter.

Vu chez Lili Galipette



Le destin de ces filles chinoises dans ce siècle de révolutions et de bouleversements, m'a interpellé. En lisant le billet de Lili j'ai repensé au film Le club de la chance tiré du roman d'Amy Tan.


Un film magnifique que je vous recommande.

Vu chez Béné (du blog Mobylivres)



Un livre qui ressemble à "un bon petit diable" de la Comtesse de Ségur. (A ne pas lire d'une traite d'après Béné car on risque de s'en lasser). et apparemment, Giannino est beaucoup plus diable que Charles (le héros de la Comtesse de Segur) qui avait quand même un bon fond malgré ses bêtises.

Vu chez Clarabel



Je l'ai repéré ce matin chez Clarabel. Ce roman a l'air idéal pour l'été qui s'annonce à grand pas.

Voilà ce que j'ai repéré sur vos blogs.
Mais ce n'est pas tout.




Recommandé par le libraire de La Belle aventure après avoir acheté A propos de courage de Tim O'Brien. Un roman percutant sur la guerre du Vietnam.


Autre recommandation du libraire, qu'il a évoqué quand notre discussion à dérivé sur le fabuleux roman Le temps où nous chantions de Powers, que nous avons lus tous deux cette année et qui fait parti de nos coups de cœur. Ce roman de Baldwin est apparemment dans la même veine que le Powers.

Je sais, je n'ai pas d'avis sur ces deux livres là. Je voulais seulement vous en parler et vous dire qu'il existe encore des libraires qui recommandent des lectures à leurs clients. Et ça, ça fait plaisir.

Bon dimanche à tous!

Album du dimanche #9: Adèle: 19

Ce dimanche, j'ai voulu découvrir une artiste que je ne connais pas mais dont j'ai déjà entendu des chansons à la radio. Vous savez, ça arrive tout le temps, vous écoutez une chanson à la radio que vous aimez bien mais vous n'arrivez pas à mettre un nom sur le/la Chanteur/euse. (Moi ça m'arrive souvent.)
J'ai donc écouté:



Pour l'écouter c'est ici: Adèle: 19

Quelques vidéos:



Chasing Pavement



Daydreamer



Tired

Bonne écoute!

Heures hindoues

Le slow qui tue de cette semaine donne des envies d'espace.

Etienne Daho:Des Heures hindoues


etienne Daho " des heures hindoues" par chrisclement

J'ai connu cette chanson magnifique, qui me donne des frissons à chaque fois, en entendant une version de Liane Foly.

Liane Foly: Des Heures hindoues



Elles sont magnifiques toutes les deux. (Celle de Liane fait 8 minutes. C'est un passage de la très belle émission de Nagui, Taratata). Pourquoi se priver quand on peut avoir les deux!

Bonne écoute!

vendredi 20 mai 2011

Water for Elephants


Résumé: Durant la Grande Dépression, dans les années 1930, les trains des petits cirques ambulants sillonnent les États-Unis. Jacob Jankowski, orphelin sans le sou, saute à bord de celui des frères Benzini et de leur " plus grand spectacle du monde ". Embauché comme soigneur, il va découvrir l'envers sordide du décor. Tous, hommes et bêtes, sont pareillement exploités, maltraités.


Mon avis: Cela fait 1 an et demi que ce livre traine dans ma PAL. Le fait qu'il ait été adapté au cinéma et que le film soit sorti ce mois ci en salles,a été un bon moyen de l'en sortir.

Au final, je sors mitigé de ce roman. L'univers proposé par l'auteur sur le monde du cirque et la grande dépression des années 30 est passionnant de bout en bout. Suivre ce cirque à travers les États Unis, s'arrêtant de ville en ville est un voyage fabuleux et rempli d'anecdotes étonnantes, comme celle de l'hippopotame conservé dans du formol et exhibé aux spectateurs où l'éléphante que l'on croit idiote alors qu'elle ne comprend pas la même langue que son dresseur, qui rendent ce livre intéressant.
En revanche, je n'ai rien ressenti pour les personnages, ni empathie, ni attachement. Ce sont des personnages de papier, point. C'est un problème pour moi quand les personnages ne me font rien ressentir et je n'arrive pas totalement à m'investir dans ma lecture.
Jacob, le narrateur de l'histoire, est falot et parfois agaçant, surtout le Jacob de 93 ans. Je n'ai d'ailleurs pas aimé tous les chapitres se passant dans la maison de retraite: c'est bien simple, je les lisais très vite pour pouvoir retrouver le train et le cirque. En fait, ce qui m'a agacé, c'est que je n'ai pas pu m'imaginer Jacob et le tort en revient au film. Je ne l'ai pas encore vu, mais l'affiche que j'ai vu placardé partout sur les arrêts de bus de ma ville, ont fait qu'à chaque fois que Jacob était présent dans le livre, il avait le visage de l'acteur Robert Pattinson (acteur que je n'apprécie pas particulièrement). Ce qui explique peut être mon ressentiment sur le personnage. Marlène ne m'a pas ému plus que ça et elle est là pour servir le fameux triangle amoureux.
Étrangement, le seul personnage pour lequel j'ai ressenti quelque chose, c'est August. C'est un homme méprisable, complètement fou et que j'ai détesté prodigieusement. Tout comme Oncle Al.

L'histoire du roman est classique: le triangle amoureux déjà vu et la fin était très prévisible. Mais bon, malgré son classicisme, elle m'a quand même plue. Par contre, je n'ai pas aimé le "style" de l'auteur. C'est un style simple qui se lit facilement et rapidement mais l'auteur en fait parfois trop en nous racontant les réactions des personnages comme Jacob qui tombe à genoux sur le porche de la maison de ses parents et hurle dans ses mains. J'ai trouvé ça trop exagéré et cela m'a exaspéré et fait levé les yeux au ciel en soupirant à chaque fois.

En conclusion, même si j'ai aimé l'histoire, malgré son classicisme, et l'univers du cirque qui m'a rappelé par moment la série Carnivale, je ne suis pas entré dans ce livre à cause du "style" de l'auteur et des personnages pour lesquels je n'ai rien ressenti et dont j'ai trouvé les réactions trop exagérés. Un livre qui se laisse lire mais pour lequel je n'ai rien ressenti. Cela arrive parfois.

Sara Gruen: De l'eau pour les éléphants (Water for Elephants), Le Livre de poche, 469 pages, 2007





4/10

mercredi 18 mai 2011

Derniers arrivés dans la PAL

Comme il faisait beau, ce matin, je suis allé faire un petit tour en ville et j'en ai profité pour aller ici:



mais également là



La Belle Aventure: La librairie que j'ai récemment découverte et où je vais de temps en temps. C'est un cadre agréable et le libraire est très sympathique: d'ailleurs, nous avons eu une conversation où nous nous sommes conseillé mutuellement des livres. C'est pas beau ça!

Après ma petite ballade, je suis revenu avec:

Dès que je l'ai vu j'ai pas pu résister (surtout à ce prix là!)

Repéré chez Jess, il me faisait envie alors quand je l'ai vu, il a fini sous mon bras.

Le résumé me plaisait: l'histoire d'un gamin de 14 ans dans l'Irlande des années 30 qui va embarquer clandestinement sur un navire marchand. De plus cet ouvrage a été condamné pour obscénité par la censure anglaise. E.M. Forster et H.G.Wells défendirent l'oeuvre et l'écrivain devant les tribunaux. Vous comprenez pourquoi j'ai craqué. (J'ai aussi craqué car la librairie faisait également tous les romans de cette collection à 5€ (le roman de Hanley faisait à la base 10€). Donc pourquoi se priver)

L'année dernière, j'ai cherché ce livre pour le swap American Sixties organisé par la formidable Tiphanie (ben oui, Tiphanie, tu es formidable! C'est grâce à ce swap qu'une amitié à débutée avec des échanges fabuleux entre nous. Merci Tiph!). Je disais donc avant d'être interrompu par moi même que je cherchais ce livre pour le swap sauf qu'il n'était plus édité. Misère! Quelle ne fut pas ma surprise de le voir de nouveau en rayon dans la nouvelle collection poche de Gallmeister (qui soi dit en passant est magnifique et offre des titres qui me font trop envie). Ni une, ni deux, je suis reparti avec: pensez donc, un roman sur la guerre de Vietnam, conflit qui me fascine (ne me demandez pas pourquoi, j'en sais rien. Peut être que mon intérêt pour l'histoire américaine des sixties/seventies y est pour quelque chose) ne pouvait repartir qu'avec moi.

Bon, maintenant, j'ai plus qu'à leur trouver une petite place.

mardi 17 mai 2011

Un jour d'été


Résumé: Au coin d'une rue, Ben tombe sur Laura. Il est médecin à l'hôpital ; elle, comptable, est revenue vivre dans la maison de son enfance. Il est marié ; elle a enchaîné les liaisons. Il veille sur son frère handicapé, Bobby, elle prend soin de sa mère.
Mais surtout, autrefois, à Oxford, lorsqu'ils étaient étudiants, Ben et Laura étaient tombés fous amoureux. Ils ne se sont pas revus depuis vingt ans. Sauront-ils saisir la seconde chance qui s'offre à eux ?

Que reste-t-il de leurs amours ?


Mon avis: Ce fut un vrai bonheur de retrouver la plume sincère, simple et nostalgique de Patrick Gale. Pour ma deuxième rencontre avec cet auteur, je suis tombé sous le charme de ce roman doux amer (eh oui, tout comme dans Chronique d'un été).
Ce roman se déroule sur une journée, un jour d'été. La construction du roman est une réussite: composée de chapitres plus ou moins court, qui raconte un moment de la journée avec des titres évocateurs comme "Thé du petit matin", "Pause café de onze heures" ou "Un verre d'eau", il nous raconte l'histoire de deux amants Ben et Laura, par chapitres alternés (dans un chapitre, l'auteur nous parle de Laura puis dans le suivant de Ben. Et comme ça, jusqu'au dénouement).
Il n'y a que quatre personnages (je ne compte pas les personnages des souvenirs qui ne font qu'un bref passages), voir un cinquième si on compte Chloë, la femme de Ben: ils forment trois duos sympathiques: Laura et sa mère, dont elle s'occupe car le Pr Jellicoe a des problèmes pour se déplacer depuis son opération du col du fémur. Une relation mère fille qui m'a amusé: la mère de Laura, excentrique au possible, naturiste (les souvenirs de Laura au camp de naturiste où elle passait ses vacances avec ses parents m'ont fait sourire), est une bonne vivante, qui veut rester la plus indépendante possible. Mais il m'a également ému lors de la scène dans la salle de bain: sa mère ne veut pas rester seule et veut que Laura soit à côté d'elle. L'auteur évoque avec ce moment là, la solitude que connaissent les personnes âgés et qui se raccrochent au moindre moment passé avec leur proches.
Le duo Ben/Bobby m'a touché. On sent une complicité entre ces deux frères. Bobby est peut être le personnage que j'ai préféré dans le roman: dommage qu'il ne soit pas plus présent. Malgré sa maladie, (il est atteint de trisomie 21 en mosaïque, c'est à dire que quelques cellules sont touchées, Bobby est juste plus lent que la normale), il a une joie de vivre qui est très communicative. Il mène sa vie le plus normalement possible, Ben étant juste là pour voir si Bobby peut vivre seul après le décès de leur mère qui l'a laissé déprimé. Mais il reprend sa vie en main et à même un rendez-vous galant avec un de ses collègues, un conducteur de train.
Le duo Laura/Ben est troublant, touchant, émouvant. Leurs retrouvailles après plus de vingt ans de séparation va bouleverser leur vie. Mais vont elles changer leur vie radicalement? Je vous en laisse la surprise.

Encore une fois, l'auteur nous offre une ballade dans le passé durant cette journée, en mélageant les époques, dans un même chapitre. Grâce à la fluidité du style de Patrick Gale, on ne se perd pas dans les différentes époques. Cela coule de source: un petit détail du présent ravive les souvenirs de Ben et de Laura: on repart ainsi pendant leurs années d'université, au début des années 80, on parle du sida qui fait son apparition et qui emporte des amis de Laura et de Ben, comme Trism, l'ami gay de Laura lors de ses études de mathématiques à Oxford, qui fut l'une des premières victimes de ce nouveau fléau. Le sida à une petite part dans le roman, Ben travaillant dans un service de dépistage des MST et du VIH en particulier. Les scènes à l'hôpital sont d'ailleurs émouvante, mais jamais dérangeante, grâce encore une fois au style de l'auteur.

Le seul petit bémol que je ferai au roman, c'est sa brièveté. J'étais tellement bien avec Ben et Laura que j'aurai voulu que ça continue encore.

Bref, un roman doux amer qui nous parle de regrets, de rendez-vous manqué, de retrouvailles et qui a le charme anglais que j'aime tant. Un roman qui m'a ému, émerveillé, ébloui et que je ne voulais pas quitter si vite. Armistead Maupin a dit à propos des romans de Patrick Gale: "j'envie les âmes heureuses qui vont lire Patrick Gale pour la première fois". Je suis entièrement en accord avec lui. Et je vous encourage à ouvrir un roman de Patrick Gale. Pourquoi ne pas commencer par celui ci. En ouvrant ce livre, vous vous rendrez compte que le temps passe trop vite et en tournant la dernière page, vous n'aurez qu'une envie: y revenir.

Merci à Brigitte des Editions Belfond pour ce joli moment passé avec Ben et Laura.

Patrick Gale: Jusqu'au dernier jour (The Whole day through), Belfond, 247 pages, 2011

dimanche 15 mai 2011

Comme une prière

Le slow qui tue de cette semaine est connu de tous et a eu plusieurs interprètes. A un moment, on entendait même que cette chanson là repris par tous. Mais la version que j'ai choisi est certainement l'une des plus connue.

Jeff Buckley: Hallelujah




Bonne écoute!

vendredi 13 mai 2011

Adieu aux Walker



Je viens d'apprendre l'affreuse nouvelle (enfin pour moi).C'est officiel, Brothers & Sisters n'aura pas de saison 6, ABC ayant préféré l'annuler.

Je savais que cela était une possibilité, vu les audiences et la qualité de cette saison, mais je n'y étais pas encore préparé. Je les aimais trop pour leur dire définitivement au revoir. Pour tout vous dire, j'ai même versé quelques petites larmes. Je sais, c'est puéril et bête de pleurer pour une série.
Sauf que j'ai partagé le quotidien des membres de cette famille pendant 5 ans. Ils m’accueillaient chez eux toutes les semaines et j'étais heureux de les retrouver. Et même cette année, malgré que la série ait perdu en qualité.

J'ai le coeur un peu serré ce soir et je suis triste, mais c'est la loi des séries. Vous inquiétez pas ça va passer, je vais m'en remettre. (Mais bon, qu'est ce que je vais regarder la saison prochaine moi? Beaucoup vont me dire Parenthood et ils auront probablement raison).

Mais bon, toutes les bonnes choses ont une fin.
Mais la série elle a t'elle une fin? D'après quelques reveiw que j'ai pu lire, ce serai le cas, ce qui me rassure quelque peu.

Il me reste un épisode de la saison 5 à regarder avant de leur dire au revoir et merci pour ces 5 années de joies, de rires, de peines et de larmes. Puis, je refermerai doucement la porte de la maison de Nora Walker.

Edit du 15 Mai 2011: Voilà, je viens de regarder le dernier épisode de la saison. Une belle aventure qui a duré cinq ans et qui se termine sur un très bon épisode: je dirai même le meilleur épisode de la saison. J'ai adoré la scène d'ouverture avec la discussion téléphonique a plusieurs qui est un peu le gimmik de la série et qui m'avait manqué cette saison. J'ai ri, j'ai pleuré, parfois en même temps, comme souvent quand je regarde cette série.
Un très bon épisode et une belle fin: même si certaines histoires restent en suspens, la série à quand même une conclusion. Une page se tourne. Une autre aurait pu commencer s'il y avait eu une 6e saison. Mais bon, c'est bien ainsi. Les Walker continueront leurs vies hors caméra. A nous de deviner à quoi elle va ressembler.
Au revoir chers brothers & sisters et merci de nous avoir donner tant de bonheur.

Je terminerai ce billet comme je le fais toujours avec les Walker.

Vive B&S! Vive les Walker!
Forever.

"Brille, brille ma petite étoile! "


Résumé: Dans une petite ville de Tasmanie, dans les années 1970-80. Depuis tout petit, Julian Corkle invente, fabule, fait le clown, multiplie les bobards ; bref, Julian Corkle est un fieffé menteur. Bien obligé quand on grandit dans une petite ville paumée de province avec des rêves de célébrité et des
secrets honteux. Car quand ses petits camarades jouent au base-ball, Julian, lui, dévore les magazines people, joue à l'infirmière, regarde des feuilletons à la télé, décore sa chambre, écoute en boucle les albums de Bowie et pomponne sa mère. Autant dire qu'il est loin de faire l'unanimité dans sa famille : son père, pilier de pub et dingue de foot, ne le trouve pas assez viril ; sa soeur, sportive accomplie, alterne bourrades brutales et coups de gentillesse ; son frère, l'intello, le méprise. Seule sa mère l'adore, croit en lui et l'encourage dans toutes ses entreprises. Qui sont nombreuses ! Car on a beau être une future star, encore faut-il trouver sa voie…


Mon avis: En lisant ce roman , je ne pensais pas qu’il allait autant me parler. J’ai eu l’impression, en tournant les pages que ce livre avait été écrit pour moi: certains passages faisant écho à ma propre vie.

Julian Corkle c’est un peu moi. Ce garçon différent des autres et que son père humilie de toutes les façons possibles car il n’est pas comme lui-un gros beauf qui ne s’intéresse qu’au sport et à la bière- va faire fi de tout ça et croire toujours en son étoile, malgré les nombreuses embûches qui se mettront sur sa route.
Julian est une star depuis sa naissance, du moins c’est-ce que sa mère, sa première admiratrice, lui répète depuis tout petit. Sauf que le parcours va avoir son lot de désillusions de petit boulots en petit boulots et d’humiliations et de coups bas qui ne vont pas l’épargner. On le suivra ainsi de sa naissance jusqu’à ses 16 ans où sa vie va changer.

Ce roman est drôle, émouvant (j’ai souvent été au bord des larmes devant certaines situations), cruel par moment (mais la vie n’est pas rose tout le monde le sait), irrévérencieux . Julian peut paraitre arrogant dans ses propos par rapport aux gens qui l’entourent (ceux-ci ne l’épargnent pas non plus), mais je n’ai pas trouvé que c’était de l’arrogance, plutôt de l’assurance et de l’insolence: il veut juste s’affirmer et être ce qu’il est vraiment sans s’occuper du quand dira-t-on. Puis en même temps, s’il est comme ça, sa mère y est pour quelque chose puisque c’est elle qui affirme depuis son plus jeune âge qu’il est fait pour être une star et pour passer à la télé. Il a du panache et tant qu’il a du panache, il peut croire en son étoile.

J’ai aimé Julian, il est attachant, énervant par moment, surtout quand il n’accepte pas de partager sa mère avec le nouvel homme de sa vie, après son divorce d’avec le père de Julian. Il se comporte en mari jaloux et j’ai été un peu dérangé par rapport à ça. En même temps, c’est compréhensible, sa mère est la seule à croire en lui et à l’aimer.

Son frère et sa sœur, très différent de lui (ils adorent le sport et font la fierté des leur père), ne l’apprécient pas plus que ça et le lui font sentir. Heureusement son frère partira au loin poursuivre ses études. Toutefois, sa sœur Carmel, sous ses airs de garçon manqué et de grosse brute, jouant au cricket (le sport national en Tasmanie), étant ainsi la fille préférée à son papa, se révèlera sous un autre jour à la fin du roman. Son attitude envers Julian m’a étonné et ému, et montre qu’elle n’était pas aussi indifférente à l’avenir de son petit frère.

En revanche, son père est un être abject qui s’amuse à le rabaisser et à l’humilier. A chaque fois qu’il apparaissait et qu’il intervenait dans le roman, je l’ai tout le temps traité de Connard. Voilà je l’ai dit. Si Julian est un menteur (car oui, il ment pour parvenir à ses fins), James Corkle est un Connard de première. Excusez cette vulgarité soudaine, je préfère dire les choses comme je le pense et je le ressens. Il m’a mis hors de moi à chaque fois. Il n’aime pas son fils et a honte de ce qu’il est et de ce qu’il fait. Rassurez vous, Julian le lui rend bien et ne l’aime pas non plus. Je n’arrive pas à comprendre qu’on puisse humilier et rabaisser un gamin en le décourageant dans tout ce qu’il entreprend car il est différent de soi. J’ai vécu cette situation , n’aimant pas le sport et préférant les activités artistiques, on m’a souvent découragé dans ce que j’entreprenais. Heureusement, maintenant ce n’est plus le cas, mais j’en ai un peu souffert étant petit.

Mais rassurez vous, il n’y a pas que des personnages contre le héros dans ce roman. Il y a Jimmy, son meilleur ami, qui sera plus que ça au fil du temps. J’ai été touché par leur relation et leur histoire et j’ai eu comme le cœur brisé quand Julian est obligé de lui dire au revoir car son c**nard de père à accepté un poste dans une autre ville, juste pour faire suer sa famille.
Puis, il y a Dot, celle qui va lui montrer la voie et le talent qu’il possède en lui. Elle va être la lumière au bout du tunnel en le prenant sous sa coupe et lui montrer enfin qu’il était bien fait pour être une célébrité.

En conclusion, un roman drôle, émouvant qui a su me toucher. Un vrai coup de cœur et même plus que ça: le roman que j’attendais depuis longtemps, celui qui a été écrit pour moi et qui a fait résonance à ma propre vie. Un roman qui nous montre que la société n’aime pas les personnes sortant de l’ordinaire comme Julian et qui font tout pour leur rendre la vie impossible. Ce roman est également rempli d’espoir. L’auteur nous murmure à l’oreille que malgré les embûches qui se trouvent sur notre chemin, il faut toujours croire en ses rêves car ils se réalisent tôt ou tard. Même si parfois il faut mentir un peu pour y arriver. N’est-ce pas Julian!

Un grand merci à Diane des Editions Belfond pour cette découverte.

D.J. Connell: Julian Corkle est un fieffé menteur (Julian Corkle is a filthy liar), Belfond, 374 pages, 2011

lundi 9 mai 2011

Bienvenue chez les Cloade


Résumé: Gordon Cloade est mort fort à propos sous les décombres de sa villa ravagée par le Blitz.
Il laisse à sa jeune veuve, Rosaleen, une fortune colossale et cela, évidemment, ne fait pas l'affaire du clan Cloade qui se voit, d'un seul coup, spolié par l'intruse. Or, le bruit court que le premier mari de Rosaleen ne serait pas mort, ce qui, bien entendu, aurait pour effet d'annuler le second mariage... Ces situations troubles sont pain bénit pour les maîtres chanteurs. En voici justement un qui approche la jeune femme.
Pas très longtemps : en lui portant son breakfast, la petite bonne de l'auberge où l'individu est descendu trouvera, dans sa chambre, un horrible spectacle...



Mon avis: J'ai ouvert ce roman pour pouvoir enfin regarder l'épisode des "Petites meurtres d'Agatha Christie", diffusé il y a quelques semaines sur France2 et qui reprend l'intrigue du "Flux et du reflux" que je n'avais donc pas lu. Voilà pourquoi j'ai enregistré le dit épisode pour pouvoir le regarder après lecture.

J'ai trouvé le début de ce roman bien nébuleux. Poirot, l'enquêteur de ce roman, arrive dès les premières pages pour mieux disparaitre dès le prologue terminé.
Dans une première partie, Agatha Christie nous dresse les portraits des membres d'une même famille les Cloade (tellement nombreux que je m'y perdais un peu au début pour les reconnaitre), qui vivaient sous la coupe de Gordon Cloade, l'ainé de la famille mort deux ans plus tôt dans un bombardement , laissant sa fortune à sa jeune épouse qu'il venait juste d'épouser avant le drame.
Dès les premières pages de cette première partie, j'ai été captivé et n'ai pas pu lâcher le livre avant la fin .
Le meurtre arrive vers la fin de la 1ere partie et Poirot revient sur le devant de la scène dans une 2e partie magistralement tenu de main de maître par Dame Agatha.
Une fois encore, lady Christie a été d'une diabolique efficacité et m'a laissé une fois de plus pantois et estomaqué devant la solution finale.
Pourtant, j'étais tellement persuadé d'avoir trouvé le fin mot de l'histoire, faisant des supputations et des théories,comme un vrai détective. C'est ça qui est bien chez Agatha Christie, elle donne tous les indices au lecteur afin qu'il soit acteur du roman.
Sauf qu'au final, je me suis encore bien fait avoir par son imagination débordante et tortueuse.

En conclusion, un bon Poirot (pourtant je n'aime pas spécialement ce cher détective, lui préférant Miss Marple) qui nous entraîne au cœur de cette famille atypique et qui ne nous lâche plus jusqu'à la toute dernière ligne. Un roman diaboliquement mis en scène et très bien ficelé. Du grand art! Pouvait il en être autrement de la part de la Reine du crime?

Agatha Christie: Le flux et le reflux (Taken at the flood); Hachette Collection, 319 pages, 2006


crée par George

dimanche 8 mai 2011

Des petits achats, comme toujours!

Bon, cette semaine, j'ai encore fait des petits achats livresques. Pas beaucoup je vous rassure.

Ils sont au nombre de 2 enfin, plutôt 3 mais il y en a un qui n'est pas encore en ma possession


13e tome des aventures de Scarpetta, trouvé à prix mini dans un magasin d'occasion.











Cette saga fantasy me fait envie depuis longtemps. J'ai enfin réussi à mettre la main sur le tome 1 de l'intégrale. Pour info, la série à débuter depuis presque 1 mois sur la chaine américaine HBO. une bonne occasion de découvrir ce chef d'oeuvre de la Fantasy.








Je viens juste de craquer pour le journal de Oates en le commandant sur le site de Gibert (à un prix fort raisonnable je vous rassure).Il devrait arriver la semaine prochaine dans ma BAL.







Cette semaine également, j'ai été victime d'un très gros craquage: l'intégrale d'une série fantastique dont j'entends beaucoup parlé en ce moment, n'est ce pas Cuné et Caro(line).




Grâce à vous les filles, je vais passer un été mortel! (je sais, elle était un peu facile celle là). Car avant, de la débuter, je dois finir d'avoir regarder les 3 dernières saisons de MI-5 (Spooks) en ma possession.



Pour tous ceux qui ne connaitraient pas (encore!) cette awesome série, le trailer de la saison 1. L'une des plus grande séries qui soit, si ce n'est la plus grande. Pourtant, je n'ai vu que la première saison! Tapez pas, tapez pas! Je vais me rattraper cet été. Promis.

Coup d'oeil sur vos lectures 12e



Toujours une idée de Vilvirt

Alors cette semaine, j'ai:

Vu chez Amanda



La couverture est très tentante et le billet d'Amanda itou.

Toujours chez Amanda



J'avais repéré ce livre en librairie mais je l'ai toujours reposé étant dubitatif. J'ai surement été pris d'un a priori et d'après Amanda, on passerai à côté d'un bon roman. Comme quoi, il faut se méfier des a priori.

Vu chez Bene (du blog Mobylivres)



Un livre foisonnant sur le Pétrole ou "comment vivre au jour le jour avec des personnages tous plus marquant les uns que les autres" nous dit Bené. Livre qui a donné un film "There will be blood". J'ai pas pu m'empêcher de le noter.

Voilà pour moi cette semaine!

Et vous, qu'êtes vous aller pêcher sur les blogs?

Album du dimanche #8: BOF: Serendipity

Ce dimanche, j'ai eu envie d'écouter la BO d'un film romantique tout a fait charmant



Chez nous, le titre du film a été traduit avec un titre sentant bon la guimauve: Un amour à New York. Je préfère cent fois le titre original. Serendipity étant un café de New York où les deux héros se retrouvent, si mes souvenirs sont exact.

Quelques vidéos:



Annie Lennox: Waiting in vain



Evan & Jaron: The Distance



Shawn Colvin: When you know



David Gray: January Rain




John Mayor: 83
(Eh oui, on retrouve John Mayor (chanteur dont l'album: Room for Squares avait débuté les Albums du dimanche: ICI)

Bonne écoute!

Life on Mars?

Le slow qui tue de cette semaine a fait un long voyage pour nous poser une question: y 'a t'il de la vie sur Mars?

David Bowie: Life On Mars?



J'aimerai juste ajouter qu'il y a une série anglaise géniale du même nom. Je dis ça, je dis rien.

Bonne écoute!

samedi 7 mai 2011

Norwegian Wood


Résumé: Au cours d'un voyage en avion, le narrateur entend une chanson des Beatles: Norwegian Wood. Instantanément, il replonge dans le souvenir d'un amour vieux de dix-huit ans. Quand il était lycéen, son meilleur ami, Kizuki, s'est suicidé. Kizuki avait une amie, Naoko. Ils étaient amoureux. Un an après ce suicide, le narrateur retrouve Naoko. Elle est incertaine et angoissée, il l'aime aussi. Une nuit, elle lui livre son secret, puis disparaît...

Mon avis: Je ne suis pas très familier de la littérature asiatique et j'ai toujours un peu de mal à y entrer. J'avais lu, il y a presque 2 ans de cela, "Au sud de la Frontière, à l'ouest du soleil" du même Murakami. J'avais aimé sans plus, n'ayant pas réussi à entrer dans l'univers de l'auteur.
A l'occasion de la sortie du film tiré du roman "La Ballade de L'impossible", j'ai sorti celui ci de ma PAL pour refaire une tentative avec l'écriture de Murakami.
Alors verdict, vous demandez vous (ou pas!)? J'ai aimé ce roman: l'écriture de Murakami faite de poésie est merveilleuse. Le livre est un peu lent et il ne se passe finalement pas grand chose (je veux dire par là, qu'on a pas d'action à toutes les pages). C'est plus une réflexion sur la vie et sur ce que l'on veut en faire.
C'est également un roman nostalgique sur la jeunesse et les bouleversements qu'elle a apporté dans la vie de Watanabe, notre jeune héros. Ce dernier n'est pas très doué avec les filles (tout le contraire de Nagasawa, un tombeur qui couche avec le plus de filles possible et pourtant il a une petite amie Hatsumi qu'il fait souffrir inutilement) et a déjà connu un drame quand il avait 16 ans et qu' il apprend le suicide de son meilleur ami Kizuki. Il va alors se rapprocher de Naoko, la petite amie de Kizuki (ils sortaient souvent ensemble tous les trois avant le drame) et une relation va s'instaurer entre eux. Mais il y a aussi Midori, une jeune fille avec qui il partage un cours. Il va devenir son amie.

Ce qui m'a aidé dans ma lecture, c'est le fait d'avoir aimé Watanabe, le jeune héros: sa prévenance envers les femmes, son côté maladroit parfois envers elles. J'ai aussi aimé les passages qui se passaient dans le "centre" ou Naoko trouvera refuge quand elle ira mal psychologiquement. La relation qui se noue entre Naoko, Reiko et Watanabe m'a touché. J'ai aimé ces passages où le temps se suspend. Je serai bien resté là bas plus longtemps au lieu de revenir à Tokyo.
Car,à Tokyo, il y a Midori! Qu'est ce qu'elle a pu m'énerver avec ces réflexions et son comportement envers Watanabe. Je l'ai détesté. Tout comme Nagasawa.

L'érotisme latent dans le roman et explicite par moment (l'auteur ne se gêne pas pour dire les choses simplement sans passer par des métaphores hasardeuses et ça c'est une bonne chose, je trouve: je n'aime pas quand c'est trop alambiqué), m'a mis parfois mal à l'aise. Pourtant je ne suis pas prude mais je ne sais pas comment l'expliquer: j'avais toujours le réflexe de détourner le visage. (Je sais c'est ridicule d'avoir cette réaction en lisant un roman). Et les scènes ou Midori parle de vouloir voir des films porno sado maso, n'en parlons pas, ni de la scène qui se passe au cinéma porno. Mais bon, ce ne sont que des petits détails.

La musique et la littérature ont aussi une place importante: Thomas Mann est évoqué puisque le héros lit à un moment 'La Montagne Magique" , mais également Conrad, Fitzgerald (Watanabe adore lire et relire "Gatsby le magnifique"). Pour la musique, on passera de Bach aux Beatles, en passant par Chopin. Ces évocations donne une musique et un ton au livre un peu mélancolique: déjà, tout le livre (qui se passe à la fin des 60's), n'est qu'un souvenir de Watanabe lorsque celui ci entend dans un avion qui l'emmène en Allemagne une chanson des Beatles. Tout remonte à la surface. Les bons comme les mauvais moments. Le suicide est également évoqué par l'intermédiaire de trois personnages, ce qui rajoute à la mélancolie et au mal être de ces jeunes.

Une petite aparté: j'adore la couverture de ce roman! Elle est sublime et m'a donné envie de découvrir ce qui se cache derrière ce visage de femme.

En conclusion, ma deuxième incursion dans l'univers de Murakami aura été la bonne. Je suis entré dans son univers et j'ai découvert un pays et une culture qui me fascine un peu. Ce n'est pas un coup de coeur certes, mais j'ai aimé suivre Watanabe dans son parcours d'apprentissage: ce moment où l'on passe de l'adolescence à l'age adulte. Watanabe grandira et deviendra adulte à la différence de Kizuki qui aura éternellement 17 ans.
Ce roman de Murakami m'a donné envie de découvrir un autre livre de l'auteur. Mais également de voir le film qui en a été tiré, et qui est sorti le 4 mai au cinéma.

Je remercie Brigitte des Editions Belfond pour cette découverte.


The Beatles - Norwegian wood par Salut-les-copains

Haruki Murakami: La Ballade de l'impossible (Norway No Mori), Belfond, 390 pages, 2007




3/10

mardi 3 mai 2011

Être Flic à L.A.




Synopsis: Une plongée au coeur de la police de Los Angeles... Le vétéran John Cooper est chargé de former la jeune recrue Ben Sherman. Les méthodes brusques de son nouveau mentor vont pousser Sherman dans ses derniers retranchements et l'amener à se demander s'il a vraiment ce qu'il faut dans le ventre pour devenir un flic de L.A. De son côté, l'inspecteur Adams, qui vit toujours chez sa mère, fait équipe avec Russell Clarke, un homme malheureux en ménage et père de 3 enfants. L'inspecteur Daniel "Sal" Salinger supervise quant à lui Nate Moretta et Sammy Bryant, en charge des enquêtes sur les gangs. Quant à l'officier Chickie Brown, elle rêve de devenir la première femme à intégrer l'unité d'élite SWAT...

J'ai décidé de vous faire découvrir cette série que je regarde avec plaisir à chaque fois.
Cette série est une miraculée de la télé.
Arrivée tardivement dans la grille des programmes de NBC, en avril 2009, la série a connue une petite saison de 7 épisodes. La série a eu une audience convenable. NBC la reconduit donc pour une 2e saison. Les scénaristes se mettent au travail pendant l'été et écrivent les 6 premiers épisodes de cette saison 2 et le tournage de ces épisodes commencent durant l'été pour une diffusion prévue en octobre 2009 sauf que là...patatras. Les dirigeants de NBC changent d'avis et trouvent que la série a un contenu trop cru qui ne convient pas à l'horaire de diffusion choisie (la tranche 21h-22h) ceux ci annulent purement et simplement la série. Tant pis pour les 6 épisodes déjà tournés.
C'est la déception parmi les fans de la série qui croyait en elle, comme moi, même si je n'avais vu que le pilote à l'époque, et qui pensait avoir trouvé leur nouvel "Urgences" chez les Flics (j'avoue, la comparaison est hasardeuse, le seul point commun de ces deux séries c'est John Wells producteur des deux shows).
Mais le miracle à eu lieu. La chaine TNT (chaine câblée américaine), rachète la série en novembre 2009 et la sauve de l'oubli. En effet la chaine est moins soumise aux contraintes de la censure comme les grands networks. Toutefois, la chaîne prudente, préfère d'abord rediffuser la 1ere saison de 7 épisodes (qui se termine sur un petit cliffhanger qui m'a mis les nerfs à rude épreuve) et d'enchainer sur les 6 épisodes de la saison 2 déjà tournés en janvier 2010 avant d'en commander d'autres. Les audiences sont faibles mais la chaîne croit en cette série. Elle décide alors de laisser la saison 2 telle quelle et de commander une saison 3 de 10 épisodes pour janvier 2011. La série a alors été de retour avec des audiences encore faibles (2,9 millions de téléspectateurs alors que toutes les autres séries de la chaine comme "The Closer" par exemple, font plus) mais la chaine semble s'en contenter et décide de renouveler la série, a la stupéfaction générale pour une 4e saison de 10 épisodes également.
Pourquoi cette série miraculée n'a pas été supprimée par TNT? Car elle a des critiques positives des médias et des spectateurs et participent à la bonne image et à la réputation de la chaine. Voilà pourquoi TNT lui apporte encore son soutien. Et j'en suis ravi.

Pourquoi regarder cette énième série policière? Genre que je n'aime pas particulièrement en plus! C'est simple. La série est très bien écrite, à la limite du documentaire. Filmée caméra à l'épaule, on a l'impression d'être entré dans les locaux de la police de L.A. et on a décidé de nous montrer le visage humain de la police. Non, les flics ne sont pas des sur-hommes (comme Jack Bauer), ce sont simplement des hommes qui essayent de faire leur travail de leur mieux. Ils sont parfois dépassé par les évènements et n'arrivent pas à sauver tout le monde.
La série ne nous épargne rien: on sent la violence partout autour de nous et on ne nous la cache pas. Cela peut parfois devenir gênant et un côté voyeur quand la caméra se penche sur ces corps sans vie que l'on retrouve sur les trottoirs ou chez eux.
De l'action, il y en a mais la série nous montre également le quotidien de ces simples flics ou inspecteurs (car tous les postes de la police de L.A. nous sont montré: du simple flic en patrouille aux inspecteurs de la criminelle ou ceux de l'anti-gang.

Comme dans toute série, il y a le personnage qui va nous faire entrer dans cet univers, le bleu de service, le novice qui entre dans ce monde en même temps que nous.



Ici ,c'est Ben Sherman (interprété simplement mais parfaitement par Ben MacKenzie (Ryan dans "Newport Beach" (qui pour l'occasion a raccourci son prénom passant de Benjamin à Ben)),jeune recrue qui va être formé par John Cooper. Dès le pilote, il va être confronté à son premier tir et son premier mort, qui va lui faire se poser des questions: est il fait pour ce métier? Surtout qu'on comprend rapidement qu'il vient d'un milieu aisé. Il semblerait qu'il ait choisi d'être flic comme une sorte de remise en question (ou de rébellion envers son milieu).

Cette série est passionnante et on s'attache aux personnages très rapidement (pourtant ils sont assez nombreux comme dans "Urgences" ou "New York 911" (série qui se rapproche de Southland).

Mes persos préférés dans la série sont au nombre de 4.

Ben

Pour son côté boy scout (et sa belle gueule, je ne vais pas le nier même si j'ai toujours du mal avec son nez mais ce n'est qu'un détail!) et ses maladresses. C'est vraiment le personnage qui représente le téléspectateur. Il évolue au fil de la série et apprend le métier de flic sur le tas. Eh oui, on a beau avoir été bien noté à l'école de police, la vraie vie ne s'apprend pas dans les bouquins. Heureusement Cooper son co-équipier sera un bon mentor pour lui: sévère mais toujours de bon conseil et juste.

lydia & Russel:


J'aime ce duo d'inspecteurs. Ils sont complémentaires et très complices. Chacun a ses déboires personnels: lui une vie un peu chaotique avec sa femme et ses trois enfants et elle, vivant seule avec sa mère dont elle s'occupe. Je la soupçonne même d'avoir plus que de l'amitié pour son co-équipier. On verra bien par la suite.


Sammy


J'aime beaucoup ce personnage qui fait parti d'un autre duo de flics (car oui, dans cette série les persos vont souvent par deux). Il travaille surtout sur des affaires de gangs avec son collègue Moretta. Lui aussi n'a pas une vie facile (et surtout une femme accroc à l'héro).
De toute façon, tous ces flics ont une vie personnelle pas formidables.
Leur boulot prend une grande place dans leur vie et heureusement parfois quand on voit la vie privée de ces persos.

En conclusion, voilà une série policière différente de tous les cops shows qu'on nous propose à la télévision, comme "Les Experts" (peu importe la franchise) par exemple. Là, c'est la vraie vie des flics dans ce qu'elle a de plus ordinaire (violente et sordide à la fois) et de plus routinière. On suit leur remise en question, leurs questionnements, leur impuissance face à certaines enquêtes et face aux gens qu'ils côtoient au cours de leurs enquêtes et qu'ils n'arrivent pas forcément à protéger au mieux de cette violence qui les entourent.
Chaque épisode nous propose plusieurs enquêtes dont certaines trouvent leur conclusion à la fin de l'épisode, mais certaines servent de fil rouge à la série, donc les épisodes sont à regarder dans l'ordre. (De toute façon, toutes les séries sont à regarder dans l'ordre où ils ont été écrit, produits et tournés).

Cette série n'est pas très connue en France (et pour cause, c'est orange qui a acquis la série et qui la diffuse sur Orange Cinéchoc. Donc peu de monde peut la voir et elle n'est pas encore sortie chez nous en DVD: alors pourquoi je vous en parle! L'envie de vous faire découvrir des séries que j'aime) et pourtant elle vaut le coup d'oeil.


générique southland par marline622
Oui, la série à un vrai générique. C'est devenu rare pour le signaler! Et en plus il est très représentatif de la série. Et la musique est sublime.



trailer season 1

lundi 2 mai 2011

Mes couples de séries

En ce premier jour de la semaine, j'ai décidé de vous parler de ces couples de séries qui font battre mon petit cœur tout mou.
C'est parti pour mon top 5!

5: Jane & Grayson (Drop Dead Diva)



STOP!!! Je sais ce que vous allez me dire. Mais ils sont pas en couple ces deux là! (A moins qu'ils le soient dans les 4 derniers épisodes de la saison 2 que je n'ai pas encore vus. Surtout ne me dites rien. Je n'aime pas être spoilié). Je le sais parfaitement qu'ils ne sont pas ensemble. Mais moi, j'aime bien la relation qui se nouent entre les deux. C'est pas de l'amour certes, mais un respect mutuel et ils sont là pour se soutenir. Et peut être qu'un jour, il y aura plus quand Grayson aura appris à regarder avec son cœur. (Et puis, je fais ce que je veux, c'est mon classement! lol)

4: Jack & Ianto (Torchwood)



Dès le début de la série, j'ai senti que ces deux là allait s'aimer et cela me mettait en joie. Un couple qui s'apprivoise et s'aime petit à petit. Si au début, leur histoire est purement sexuelle, un sentiment amoureux s'installe. Mais comme beaucoup de couple maudit, ce couple prendra fin d'une façon tragique qui m'a fait verser beaucoup de larmes.

3: Monica & Chandler (Friends)



Monica et Chandler ont toujours été mes chouchous dans Friends (eh oui, beaucoup préféraient Ross & Rachel. Moi c'était eux deux) et j'ai été plus qu'enthousiaste quand au fil de la série ils sont tombés amoureux. (Et dire que leur histoire à commencé sur une suggestion de Chandler. Mais si souvenez vous à l'hôpital quand l'ex femme de Ross va accoucher: Chandler propose à Monica que si elle n'a pas de compagnon avant 40 ans, ils se mettraient ensemble. Et heureusement pour moi, ils n'ont pas attendu leur 40 ans pour le faire. J'ai adoré l'épisode à Londres où leur histoire commence et toute la période où ils cachent à tout le monde leur amour. Puis Joey qui découvre le pot aux roses et qui est obligé de garder le secret; Qu'est ce que j'ai pu rire mais également pleurer quand ils se marient, qu'ils décident d'avoir un bébé et qu'ils n'y arrivent pas. Bref, je les aime tous les deux (et j'ai une envie folle de me re-re-re-regarder la série).

2: Kevin & Scotty (Brothers & Sisters)



Qu'est ce que je les aime ces deux là! Ils sont si mignons tous les deux (dommage que Matthew Rhys soit hétéro, ils formeraient un très beau couple dans la vie). Mais bon, tous deux forment un très beau couple de série. Scotty a su conquérir ce volage de Kevin et a lui apporter la stabilité. Ils se soutiennent tous les deux et affrontent ensemble et surmontent tous les mauvais coups durs que la vie met sur leur chemin. Kevin pardonnera même à Scotty son incartade et ils en sortiront plus fort et pourront enfin fonder la famille qu'ils désiraient tant. Un couple gay très réaliste de normalité, loin des clichés. C'est mon couple chouchou! (Pourtant ils ne sont pas premier!)

Eh,non, malgré que Kevin & Scotty soient mes chouchous, ils ne sont pas les premiers (j'ai longtemps hésité pourtant). Mais je ne pouvais pas faire un top de mes couples de série sans vous parler du couple qui est pour moi Le meilleur couple que les séries nous aient donné.

1: Tami & Eric Taylor (Friday Night Lights)



Voila pour moi, le Couple le plus vrai que nous ai offert la télé américaine dans les séries. Ils sont complémentaires, toujours à l'écoute des autres. Ils sont toujours unis et affrontent tout la main dans la main. Bien sûr, il y a des disputes mais elles ne durent jamais longtemps. Ils forment un couple uni et essayent d'éduquer leurs enfants du mieux qu'ils peuvent. Leur maison est souvent un refuge pour les jeunes du lycée car ils écoutent sans trop porter de jugement.
Des parents que tous les jeunes rêveraient d'avoir. Si si je vous jure.


Et voilà, vous savez maintenant quels couples de séries me font vibrer à chaque fois.

Et vous, quels sont vos couples de séries préférés?