jeudi 30 juin 2011

Achats livres et DVDs

Je ne sais pas si c'est le fait d'être en vacances, mais j'ai toujours envie d'acheter quand je suis en congés, c'est terrible.
Alors pour les livres, j'ai été raisonnable et n'en ai acheté que 4, tous d'occasion:



C'est la couverture qui a attiré mon oeil. Cette vielle carte postale de Montmartre m'annonçait un beau roman. Au vu du résumé, j'ai tout de suite craqué: l'auteur nous parle du Montmartre du début du XXe siècle avec l'évocation de Modigliani, de Picasso, du Lapin a Gil...Comme j'aime ce quartier, je ne pouvais que prendre ce livre (et puis à 0.50€, aucune hésitation).



Une saga québecoise qui me fait envie depuis longtemps. Comme j'ai trouvé ce premier tome en occasion, c’était le bon moment pour la découvrir. L'occasion fait le larron comme on dit.


Il était sur ma LAL depuis un petit moment. De plus je l'ai trouvé avec la première couverture poche- celle qui est au dessus de mon commentaire qui ne sert pas a grand chose- (que je préfère à la nouvelle qui me plait beaucoup beaucoup moins) à moitié prix.


C'est grâce à Karine (qui en a fait un très joli billet hier)que ce livre à fini dans ma PAL (Pour une fois qu'un livre ne traine pas trop dans ma LAL, c'est un exploit. A peine noté, déjà acheté et en plus à très petit prix) Youhou!

Voilà pour les livres.
Maintenant, passons au plus gros de mes achats: les DVDs. Là, je dois dire que je me suis lâché:



Pas moins de 9 DVDs qui ont rejoint ma DVDthèque. De plus tous ces DVDs étaient à 10€ (Sauf "Les Chemins de la liberté" qui est sorti dernièrement en DVD) Même le DVD, "la ligne droite" de Regis Wargnier: film qui est sorti au cinéma au mois de Mars 2011 était à 10€. De plus j'ai pu profiter de la Promo 5 DVDs pour 30€, pour ceux que j'ai acheté ce matin. Donc tout va bien.

Voilà pour mes achats. Je sens que les vacances commencent bien.

mardi 28 juin 2011

Addio del passato


Résumé: Armand et Marguerite vivent un amour immense qui survit à tous les obstacles et à toutes les tromperies. Le père d'Armand interdit cet amour inconvenant. Mais rien n'aura empêché le bonheur d'aimer, la virginité retrouvée, l'argent et les conventions dédaignés. L'amour véritable, c'était pour Marguerite l'espoir, le rêve et le pardon de sa vie. Tout lui fut donné, mais à quel prix !

Voici le fameux roman qui inspira à Verdi son sublime opera La Traviata, l'un de mes opéras préférés que j'ai vu 3 fois, toujours avec plaisir et passion. J'avais donc connaissance de l'histoire, de ses tenants et ses aboutissants. Cela ne m'a pourtant pas gâché ma lecture. Alexandre Dumas est bien le fils de son père: il réussi a retranscrire une histoire véridique en faisant un beau portrait d'une courtisane: Marguerite (mais je préfère le nom que lui a donné Verdi dans son opéra: Violetta).

Bizarrement, je n’ai pas été aussi ému que devant l'opéra de Verdi, qui me tire des larmes à chaque fois. L'histoire est très belle et tragique (le tragique est souvent beau dans les romans) mais les personnages ne m'ont pas autant ému que je le pensais. A part Marguerite qui a su me toucher dans ses paroles et dans ses actes. J'ai trouvé Armand parfois pénible devant sa jalousie et son dévouement trop prononcé pour Marguerite. Peut être était il trop jeune mais j’ai eu l'impression qu'il ne faisait pas l'effort de comprendre dans quelle position se trouvait Marguerite: elle a besoin des hommes (et surtout de leur fortune) pour survivre dans ce monde parisien.

J'ai aimé la plume de Dumas fils, simple, belle et facile à lire. J'ai également aimé qu'il choisisse le "je" pour nous raconter cette histoire. Le narrateur (qui n'est autre qu'Alexandre Dumas fils lui même) est en retrait pour laisser toute la place à Marguerite. Puis Armand devient "je" à son tour pour nous raconter son histoire avec Marguerite et enfin Marguerite prend la parole à travers les extraits de son journal pour nous raconter ses derniers instants, qui furent les plus émouvants.
J'ai aimé Marguerite: sa fragilité, sa séduction, son sacrifice mais également sa lucidité devant son "métier" de courtisane:

"Je suis lasse, à la fin, de voir sans cesse des gens qui viennent me demander la même chose, qui me payent et qui se croient quittes avec moi. Si celles qui commencent notre honteux métier savaient ce que c'est, elles se feraient plutôt femme de chambre. Mais non; la vanité d'avoir des robes, des voitures, des diamants nous entraîne; on croit à ce que l'on entend, car la prostitution a sa foi, et l'on use peu à peu son coeur, son corps, sa beauté; on est redoutée comme un bête fauve, méprisée comme un paria, on n'est entourée que de gens qui vous prennent toujours plus qu'il ne vous donnent, et on s'en va un beau jour crever comme un chien, après avoir perdu les autres et s'être perdue soi même.(p.111)

Comme ses paroles sont prophétiques pour Marguerite et c'est elle même qui dit ces mots. J'ai été émue par elle et j'ai détesté tous ces gens qui tournent autour d'elle et qui l'abandonneront au moment où elle en aura le plus besoin, comme cette chère Prudence. Qu'est ce que j'ai pu la maudire: son comportement est inqualifiable mais tellement prévisible en même temps. C'est une parasite, une pique-assiette. Quand Marguerite ne pourra plus l'aider, elle lui tournera le dos. Je les ai tous détesté d'avoir abandonné cette pauvre Marguerite.

Alors, même si ce n'est pas un livre qui m'a complètement transporté (comme le fait à chaque fois l'Opéra (peut être suis je plus sensible à la musique), j'ai aimé ce livre et suis heureux de l'avoir lu.



Addio del Passato: Voici la chanson de "la Traviata" de Verdi qui m'émeut le plus. Il se situe au début de l'acte III. La chanson démarre à 2 min

Alexandre Dumas Fils: La Dame aux Camélias, Le Livre de Poche, 288 pages, 1983



Grâce à ce livre, c'est encore deux challenges qui avancent:


organisé par Fashion (catégorie: auteur enterré à Paris)

6/10

(Il y a eu plusieurs adaptations de ce roman au cinéma. Pour illustrer ce billet, j'ai choisi l'affiche du film avec Isabelle Huppert, tourné en 1980)

dimanche 26 juin 2011

You are not Alone

Le slow qui tue de la semaine vient rendre hommage à un artiste, disparu il y a deux ans.

Michael Jackson: You're not Alone



Il y a bien d'autres chansons de Michael Jackson que j'aurai pu choisir pour cette rubrique, mais mon choix s'est porté sur celle ci pour la bonne et simple raison que c'est celle ci qui est passée à la radio (à 4h25 du matin) le vendredi 25 juin 2009, juste avant que j'apprenne la nouvelle de sa disparition.

Bonne écoute!

Album du dimanche #14: Ronan Keating: Songs for my mother

Ce dimanche, j'ai eu envie d'écouter des chansons douces interprétées rien que pour moi par un bel irlandais (ben quoi, on peut bien rêver non). Un album de reprises en hommage à sa mère disparue en 1998.



Pour que vous puissiez en profiter: Ronan Keating: Songs for my mother

Quelques vidéos (du bel irlandais en question):


Ronan Keating - "Time after time" (live) par tkf

Time after time



I believe, I can fly



Suspicious Mind



Ronan Keating - This Is Your Song (Clip Officiel) par wonderful-life1989

This is your song


Bonne écoute!

jeudi 23 juin 2011

Cat on a Hot Tin Roof


Résumé: Naufragés des tempêtes matrimoniales, Brick et Margaret semblent avoir touché le fond. Véritable " scandale vivant ", Brick éteint ses angoisses à coups de whisky... Comme une chatte sur un toit brûlant, Margaret tente de ranimer leur couple... Mais le fantôme de Skipper, ami défunt de Brick et amant malheureux de Margaret, persiste à semer la discorde parce qu'il " est des sentiments que rien ne peut toucher sous peine de corruption "


Avec Un tramway nommé Désir, Une chatte sur un toit brûlant est la pièce la plus célèbre de Tennessee Williams. Comme l'explique Catherine Fruchon Toussaint dans son introduction, le titre français n'a pas été changé par pur coquetterie (chez nous la pièce est plus connue sous le titre LA chatte sur un toit brûlant) mais parce qu'il existe deux versions de cette pièce et c'est la première version qui se trouve dans mon livre de Williams, version que revendiquait l'auteur. La deuxième version, plus connue chez nous, ayant été remanié par Elia Kazan (réalisateur entre autre d'A l'est d'Eden) quand ce dernier monta la pièce. Le changement est dans l'acte III (dans la première version, le Père n'est pas présent dans cet acte).

J'ai lu cette pièce il y a plusieurs années, quand j'étais ado au lycée. J'étais au CDI du lycée et pour tuer le temps qui me restait entre deux cours, j'ai lu cette pièce de Tennessee Williams que j’avais beaucoup aimé.
Je peux dire que je l'ai relu avec plaisir et un autre regard, plus adulte forcément. J'ai compris la solitude de Maggie qui essaie par dessus tout de se faire à nouveau aimé par Brick. J'ai trouvé Brick attachant et ai compris son mal être. Son dégoût comme il l'appelle. D'ailleurs, l'acte II est mon préféré: la discussion entre le Père et son fils préféré m'a ému et bouleversé. Ce moment où le mensonge n'a plus de mise (ce mensonge qui emplit cette demeure au point de les étouffer) et où on se dit tout. C'est d'ailleurs dans cet acte que l'amitié ambiguë entre Brick et Skipper est évoquée. Le Père croit comprendre que son fils va mal depuis la mort de son meilleur ami et qu'il boit pour oublier. Il ressent la culpabilité de son fils et pense que leur amitié était peut être plus que ça. Du moins c'est ce que tout le monde croit et ce qui met Brick dans une rage folle.
Cette amitié particulière à été gommé dans le film, (Margaret a réellement couchée avec Skipper dans le film. Dans la pièce, Margaret dit qu'elle a couché avec Skipper en s'imaginant coucher avec son mari. Sauf que Skipper n'a pas pu coucher avec Margaret, ce qui l'a persuadé qu'il était homosexuel. Ce qui a probablement provoqué sa chute dans la boisson jusqu'à la mort).
J'ai trouvé Gooper et Mae détestables. Ils sont abjects et ne voient que l'héritage qu'ils peuvent retirer de la mort prochaine du Père. Ce sont des vautours, même si je peux comprendre l'attitude de Gooper: il a toujours sû que Brick était le fils préféré et ça lui fait mal.

Malgré les différences qu'il peut y avoir entre la pièce et le film (la disparition totale de l'amitié ambigüe entre Brick et Skipper et le fait que le Père est là dans l'acte final), j'aime les deux. Cat on a Hot Tin Roof est l'un de mes films préférés que je ne me lasse pas de revoir. Elizabeth Taylor et Paul Newman forment un couple lumineux malgré l'incompréhension et le détachement qu'il existe entre eux. La chaleur du Sud américain contraste avec la froideur de la demeure des Pollitt que l'on ressent dans les paroles des personnages. Tout le monde dit s'aimer alors qu'il n'en est rien et les vérités vont être dites en cette chaude nuit d'été. Le plus drôle, c'est que malgré ces vérités, la pièce se termine sur un mensonge.

En conclusion, une pièce magnifique qu'il faut absolument avoir lue et vue si on veut découvrir l'univers tourmenté de Tennessee Williams.

Tennesse Williams: Une Chatte sur un toit brûlant (Cat on a Hot Tin Roof), Robert Laffont (Collection Bouquins), 87 pages (p.191 à p.277), 2000



Avec cette pièce, je fais d'une pierre, trois coups puisque elle compte pour 3 challenges:

J'ai réussi ce challenge juste à temps puisqu'il prend fin à la fin du mois de juin.

organisé par la talentueuse Fashion et qui rentre dans la catégorie des auteurs mort dans des circonstances particulières (Williams s'est (officiellement) étranglé avec le bouchon d'un flacon de médicaments).

5/10
(Je sais que ce n'est pas le logo de ma catégorie mais je ne pouvais pas faire autrement que prendre celui là pour cette pièce. J'espère que vous me pardonnerez cette entorse)

mercredi 22 juin 2011

Slam


Résumé: Sam a quinze ans. Ses passions : le skate et les filles. Son mentor, Tony Hawk, le champion du monde de la discipline, avec lequel il communique via un poster géant punaisé au mur de sa chambre. Si ce n'était les angoisses chroniques de sa mère, son petit monde serait parfait. Mais l'amour, c'est comme le skate : un accident est vite arrivé. Sa petite amie, la très belle et intimidante Alicia, lui annonce qu'elle est enceinte et bien décidée à garder le bébé… Pour Sam, c'est la gamelle du siècle, le fameux "slam" que redoutent tant les skateboarders ! Entre fous rires et émotions, récit de la traversée forcée d'un adolescent dans l'âge adulte...


Je ne sais pas ce qui se passe avec Nick Hornby. J'aime lire cet auteur mais ne l'apprécie qu'un roman sur deux. Je m'explique: j'avais beaucoup aimé lire High Fidelity mais avait eu un avis mitigé sur Vous descendez?, puis, j'ai retrouvé un Hornby que j'ai énormément aimé: Juliet Naked, lu il y a un an.
Vous l'aurez donc deviné, j'ai un avis mitigé sur Slam. J'ai bien aimé le postulat de départ, comme souvent chez Hornby, mais j'ai trouvé la façon de le traiter un peu étrange. Le début était très prometteur et partait très bien. Le fait que Sam se retrouve dans la même situation que sa mère au même âge m'a fait me demander, si les enfants refaisaient toujours les erreurs de leurs parents. Attention, je ne fais pas une généralité hein. Je dis juste que posez le problème sous cet angle m'a intéressé. Mais là, où j'ai trouvé que ça partait un peu dans le n'importe quoi, c'est le côté "fantastique" du roman: les voyages dans le temps de Sam m'ont paru incongru et pas essentiel. Disons que l'auteur aurait pu traiter les questions que se posent Sam sur son avenir autrement. A partir de ce moment là,je n'ai plus vraiment adhérer au roman. C'est dommage car ce roman me plaisait bien. Tout comme Sam que j'ai trouvé un ado assez mature pour son âge, à vouloir gérer une situation pas si simple en définitive.
Le style djeuns de l'auteur ne m'a pas dérangé car il colle bien au personnage de Sam, le narrateur de cette histoire.
J'ai aimé la relation que Sam entretient avec sa mère et j'ai trouvé également intéressant que cette dernière soit à un tournant de sa vie et qu'elle se retrouve enceinte en même temps que la copine de son fils. Ce dernier se retrouve donc parfois a gérer deux bébés à la fois, comme si un ne suffisait pas. La mère et le fils ont une relation très complice et j'ai trouvé qu'elle arrivait à faire face d'une manière très digne. Surtout que les parents d'Alicia (et Alicia elle même que je n'ai pas beaucoup aimé, la trouvant parfois énervante) sont un petit peu bourge sur les bords et prennent Sam et sa mère de haut. D'ailleurs, je n'ai pas aimé la réflexion d'Andrea, la mère d'Alicia quand elle fait comprendre à Sam que ça ne l'étonne pas que sa fille soit enceinte vu l'éducation qu'à du recevoir Sam. Et elle lui sort, "Les gens comme vous n'apprennent jamais rien". A ce moment j'ai voulu la baffer et lui dire: "Eh ma cocotte, pour faire un bébé, il faut être deux. Ta fille est aussi irresponsable que Sam. Alors balayes donc devant ta porte avant de sortir ce genre de chose".

Une autre petite chose qui m'a gêné et qui me fait dire que je vais éviter d'acheter des livres de la collection "Piment" de France Loisirs à l'avenir, ce sont les coquilles. Le livre en ai truffé. Pas tellement de fautes d'orthographes, mais des oubli de mots qui font que j'ai été obligé de deviner le sens de la phrase. Quand c'est une fois, je veux bien, mais quand ça se répète, c'est plus possible. Cela m’était déjà arrivé sur "Vous descendez?". Donc messieurs les correcteurs de France Loisirs: Relisez avant d'imprimer! Surtout quand on voit le prix des livres de cette collection "Piment". Presque 10 euros pour un livre bourré de coquilles, moi je dis NON! C'est pénible.

Au final, je ressors un peu déçu de ce livre. J'ai aimé le postulat de départ mais ai détesté les "voyages dans le temps" que j'ai trouvé incongru et pas adapté au style du roman. Mais cela ne m'empêchera pas de lire un autre livre de Nick Hornby dont j'aime la plume et l'humour.
Puis, si ce que j'ai dit au début de ce billet se vérifie, à savoir que j'aime beaucoup un livre sur deux de Hornby, le prochain livre devrait me satisfaire amplement. En tout cas, j'y crois.

Nick Hornby: Slam (Slam), France Loisirs, 331 pages, 2008

dimanche 19 juin 2011

Ebène & Ivoire

Le slow qui tue de cette semaine est un duo qui nous donne un beau message de tolérance:

Stevie Wonder & Paul McCartney: Ebony & Ivory



Que dire de plus après ça? Rien! Juste écouter.

Alors, Bonne écoute!

Album du dimanche #13: Cyril Mokaiesh: Du Rouge et des Passions

Ce dimanche, j'ai voulu écouter un album qui m'a été recommandé par une amie en me disant que j'aimerai surement. Je peux dire qu'effectivement, j'aime beaucoup:



Pour l'écouter, c'est par ici: Cyril Mokaiesh: Du Rouge et des Passions

Quelques vidéos:



Des jours inouis


[Clip] Cyril Mokaiesh - Communiste par cyrilmokaiesh

Communiste



Du Rouge et des Passions

Bonne écoute!

samedi 18 juin 2011

Voir Guernesey


Résumé: Janvier 1946. Londres se relève douloureusement des drames de la Seconde Guerre mondiale et Juliet, jeune écrivaine anglaise, est à la recherche du sujet de son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d'un inconnu, un natif de l'île de Guernesey, va le lui fournir ? Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre son monde et celui de ses amis - un monde insoupçonné, délicieusement excentrique. Celui d'un club de lecture créé pendant la guerre pour échapper aux foudres d'une patrouille allemande un soir où, bravant le couvre-feu, ses membres venaient de déguster un cochon grillé (et une tourte aux épluchures de patates...) délices bien évidemment strictement prohibés par l'occupant. Jamais à court d'imagination, le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates déborde de charme, de drôlerie, de tendresse, d'humanité Juliet est conquise. Peu à peu, elle élargit sa correspondance avec plusieurs membres du Cercle et même d'autres habitants de Guernesey , découvrant l'histoire de l'île, les goûts (littéraires et autres) de chacun, l'impact de l'Occupation allemande sur leurs vies... Jusqu'au jour où elle comprend qu'elle tient avec le Cercle le sujet de son prochain roman. Alors elle répond à l'invitation chaleureuse de ses nouveaux amis et se rend à Guernesey. Ce qu'elle va trouver là-bas changera sa vie à jamais.

Chères Miss Shaffer & Miss Barrows,

J'ai découvert votre roman par l’intermédiaire d'une amie qui me l'a gentiment offert (merci infiniment à elle pour cette gentille attention). J'en avais beaucoup entendu parler et souvent en bien mais j'avais peur que ce soit un peu trop fleur bleue à mon goût.
Il y a quelques jours, j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai ouvert votre roman. Que vous dire? C'est un ravissement. J'ai tout de suite été happé par cette histoire et par vos personnages. Votre Juliet est indépendante, drôle et je l'ai beaucoup aimé. Mais surtout, le personnage qui m'a le plus ravi et touché fut Dawsey. Je comprend que Juliet ai tout de suite été charmé par lui. C'est un homme réservé, mais tellement attachant. Les autres membres du cercle littéraire sont tous très sympathiques et je n'ai eu qu'une envie, c'est de correspondre avec eux et de les rencontrer.
Peut être serez vous d'accord avec moi si je vous dis que le personnage central du roman fut cette chère Elizabeth qui fut présent dans pratiquement toutes les lettres des membres du cercle et de celles de Juliet. J'ai aimé sa détermination et son franc parler. J'aurai tellement voulu faire sa connaissance.

Merci encore de m'avoir montré les charmes de Guernesey: quelle île magnifique ce doit être et comme j'envie Juliet d'avoir fait le voyage jusque là bas. Peut-être un jour irai je moi aussi. J'y retrouverai peut être Isola, Dawsey, Amelia et la petite Kit. J'aimerai tellement assister à une séance du cercle littéraire.

J'ai également beaucoup aimé votre style, simple, direct et sincère qui donne ce côté vivant et rythmé a votre roman. C'est la première fois que je lisais un roman épistolaire et j'ai beaucoup aimé ce choix judicieux qui me rappelle ce bon temps victorien où l'on aimait prendre la plume pour converser et ainsi faire de nouvelles connaissances et de nouveaux amis. Il y a du Jane Austen dans votre roman, cette chère Jane que vous évoquez, ainsi que les soeurs Brontë. Des romancières que j'apprécie également.

Si j'ai pris la plume, c'est pour vous dire mon bonheur et mon ravissement devant ce roman qui fut une bouffée d'air frais et je vais surement en parler autour de moi. Votre roman est un de ceux qui met du baume au cœur et qu'on a envie de relire encore et encore.
Encore une fois merci de m'avoir fait connaitre ce merveilleux cercle d'amateurs de littérature et de tourte aux épluchures de patates.

Bien à vous,

Will.

Mary Ann Shaffer & Annie Barrows: Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates (The Guernesey Litterary and Potato Peel Pie Society), 10/18, 411 pages, 2009



william sheller Guernesey par mouloudjistef

(Je sais que la chanson parle plus de l'exil de Victor Hugo à Guernesey, plus que de l'île elle même. Mais bon, c'est une belle chanson, les images de Guernesey (je suppose) qui accompagnent la chanson sont magnifique. Et puis Victor Hugo est évoqué dans le roman. Il y a donc un petit rapport entre la chanson et le roman de Miss Shaffer et Miss Barrows)

vendredi 17 juin 2011

Je devrais éviter d'aller en ville...

Hier, je suis allé en ville pour ma maman. Je devais aller lui chercher son livre à France Loisirs. Ma mère est une dévoreuse de livres (encore plus que moi). Vous comprenez maintenant de qui me vient ma passion pour les livres.
Sauf que j'en ai profité également pour me faire plaisir.
En fait, pour être honnête, je n'ai pas été raisonnable du tout. Jugez plutôt:


Une série de livre que j'avais envie d'essayer. Donc autant commencer par le Tome 1.


Il était (déjà!) en occasion à Gibert. J'ai sauté dessus bien évidemment, depuis le temps qu'il trainait dans ma LAL.


J'ai vu des avis positifs et négatifs sur la blogo. J'ai voulu me faire ma propre idée.


C'est grâce à George qu'Enola à rejoint ma PAL. Il va être idéal pour l'été ce roman. Merci George!




Pour ces deux là, la faute en incombe à France2. La chaine n'aurait pas dû diffuser le téléfilm V comme Vian mercredi soir. Un téléfilm qui m'a enchanté avec un Laurent Lucas plus vrai que nature en Boris Vian qui m'a charmé et époustouflé. Le téléfilm m'a donné envie de découvrir cet auteur dont je n'ai lu que L'écume des jours quand j'étais adolescent (je ne dois pas être le seul à avoir lu ce livre à l'âge de l'adolescence). En fait, le téléfilm m'a donné une idée...mais je n'en dis pas plus. Je réfléchis pour le moment. (Un challenge se préparerait il?. Mystère!)


Ce livre je le zieute depuis sa sortie en mai. Je n'arrêtais pas de le regarder chez Gibert en espérant voir leur fameux petit ruban jaune qui annonce une occasion. Et le miracle s'est produit hier. Le joli petit ruban était là sur le côté du livre. Je l'ai alors retourné pour voir son "nouveau" prix: 10€! Je ne l'ai plus lâché (surtout que c'était le seul exemplaire d'occasion qu'ils avaient) de peur de me le faire chiper.


Comme beaucoup de lecteurs, je voulais aussi essayer un Points 2. Sauf que le prix me freinait beaucoup. alors quand j'ai vu que Gibert en avait d'occasions, j'ai sauté...sur l'occasion et suis parti avec ce Cher Dexter. (5.50€ au lieu de 11e: vous auriez fait quoi à ma place?)


C'est le premier volume de la nouvelle Collection du "Monde": Le "Monde de Simenon" qui est sorti hier. Chaque volume regroupe 3 romans de Simenon. Le premier volume est à 4.90€. Moi qui aime bien lire de temps en temps un Simenon, je me suis dis pourquoi pas.

Voilà encore des livres qui vont rejoindre ma PAL. Mais bon, je m'en fiche, j'ai une nouvelle bibliothèque depuis deux jours. Donc tout va bien!

mercredi 15 juin 2011

Vous reprendrez bien un petit épisode? Special Eté

L'été approche à grand pas et les vacances itou.
Dans ce billet, j'ai décidé de vous parler des séries que je regarde plus l'été. Des séries plus légères pour la plupart.
Voici donc, ce que je vais regarder cet été. Du moins, j'espère pouvoir le faire car ne croyez pas que je vais passer tout mon temps devant l'écran. Que nenni.



Mad Men: Saison 4
J'aime énormément cette série pour son style classieux, pour l'époque qu'elle évoque et pour les personnages. Surtout que cette saison 4 est celle du changement, au vu du dernier épisode de la saison 3.


Being Erica: Saison 1
Je vais terminer la saison 1 cet été et peut être enclencher sur la 2e.


The Mentalist: Saison 3
J'en suis presque à la moitié de la saison et j'aime toujours autant. C'est divertissant à regarder voilà. Parfois, ça me suffit. De plus, la série va se focaliser un peu plus sur Red John. Donc je suis ravi.


Weeds Saison 3
Oui, enfin, je vais regarder cette fameuse saison 3. Youhou, c'est la fête, c'est paillettes! Evidemment, je vais reprendre la saison depuis le début car ça fait un petit moment que je ne me suis pas plonger dedans, un an, il me semble. Et j'enchainerai peut être sur la saison 4. Je dis bien, peut être.


Entourage: Saison 6
J'adore cette série de potes qui me fait toujours autant rire. Elle vaut le détour pour grégory Piven dans le rôle d'Ari Gold, l'agent de Vince. Mais aussi pour le petit Eric alias E. interprété par Kevin Connelly.


True Blood: Saison 4
J'attends avec impatience de voir cette saison 4. Surtout que j'ai été un peu déçu par la saison 3 que j'ai trouvé plus lente et moins passionnante que la 2e. C'est quand même bien. C'est Alan Ball quoi!


Voilà à peu près ce que je vais regarder cet été. Un planning un peu chargé mais ces séries ont pour la plupart une dizaine d'épisodes et certaines ont des épisodes d'une durée de 20 minutes (cf "Entourage" et "Weeds") qui se regardent donc plus vite.
Mais il y a aussi certaines séries dont je n'ai pas parlé et que je regarderai peut être comme:

MI-5: Saison 7 & 8
White Collar: Saison 1
Chuck: Saison 1
Six Feet Under: Saison 1 (pour commencer)
Gilmore Girls: j'ai envie de regarder cette série que je n'ai jamais vu à cause de Karine. C'est malin tiens.

Voilà à peu près le programme, qui peut être changeant au gré de mes humeurs mais également du temps que j'aurai cet été. Ben oui, je ne suis pas deux mois en vacances tout de même. Il faut bien aller travailler de temps en temps.

Et vous qu'allez vous regarder comme série cet été?

Note du 15 juin 2011 à 16h25:

J'ai oublié de mentionner une petite série dans mon planning. Pourtant le DVD est à côté du lecteur prêt à être regardé. Il s'agit de



Parenthood: Saison 1
J'ai acquis le DVD de la première saison, il y a peu et j'ai vraiment hâte de me plonger dedans.

lundi 13 juin 2011

Être Erica




Synopsis: Erica Strange, une jeune trentenaire, est persuadée que sa vie est un désastre à cause des mauvaises décisions qu'elle a prises. Elle fait alors la connaissance d'un certain Dr. Tom, un mystérieux thérapeute, qui va lui donner la possibilité de revivre les moments qu'elle regrette le plus.

J'ai découvert cette série canadienne (ben oui, il n'y a pas que les séries américaines dans la vie; Les canadiens se défendent bien également. Pour preuve, les séries "Minuit, le soir" qui parait il est excellente (je dis ça parce que je ne l'ai jamais vu: la faute en revient à France2 qui eu la bonne idée de la diffuser après minuit, le dimanche soir: quelle idée! Quoique l'horaire allait bien avec le titre de la série) et "Charlie Jade", série de Science-Fiction, co crée avec l'Afrique du Sud, dont le pilote que j'ai vu il y a longtemps m'avait bien plu. Il faudrait que je pense à regarder la suite soit dit en passant. (Bon, c'est pas tout ça mais il serait temps que je finisse cette parenthèse qui dure depuis presque 10 lignes. Oh My!) complètement par hasard (oui, je n'ai pas répété le début de la phrase qui était "J'ai découvert cette série canadienne...complètement par hasard) que je viens donc de répéter. Je suis pas bien moi aujourd'hui. Point à la ligne, on recommence.

J'ai découvert cette série canadienne complètement par hasard, grâce à un ami. Ce dernier vient me rendre une petite visite, en me disant qu'il avait revu pour la énième fois "Dinotopia" et qu'il voulait des infos sur l'un des deux frères (je vous rassure tout de suite Wentworth "Prison Break" Miller ne joue pas dans cette série. C'est à l'autre acteur que nous nous sommes intéressé: Tyron Leitso


Tyron, époque "Dinotopia". Depuis, il a changé forcément)

Me voilà cherchant ce que ce cher Tyron Leitso a fait depuis Dinotopia; et lors de ces recherches, je remarque qu'il joue dans cette fameuse série canadienne, dont je vous parle depuis tout à l'heure "Being Erica".
Curieux comme pas un, dès qu'il s'agit de découvrir une nouvelle série, je décide de regarder le premier épisode, puis, le 2, le 3... jusqu'au 7e (j'en suis là de la série à l'heure de ce billet).

Cette série est fort sympathique. Elle n'est pas révolutionnaire mais elle se regarde avec plaisir. Erin Karpluk est ravissante, espiègle et pleine de vie et donne vie à Erica, trentenaire qui va de déception en déception personnelles et professionnelles, quand elle va rencontrer le Dr Tom. (Les façons dont elle arrive dans son cabinet à chaque fois me surprend toujours. Un exemple: elle va entrer dans un ascenseur et quand la porte s'ouvre...tada, c'est le cabinet du Dr Tom qui apparait). Le Dr Tom est une sorte de thérapeute, qui va lui permettre d'avancer en donnant une chance à Erica de réparer une erreur qu'elle a commise. C'est une série drôle, émouvante quelquefois, qui nous fait voyager dans le propre passé d'Erica (il y a un côté Code Quantum dans la série sauf que l'esprit d'Erica ne se transmute que dans son propre corps (à la différence de Sam Beckett). Elle redevient jeune ado ou universitaire avec sa mentalité de trentenaire. Le Dr Tom voyage avec elle car elle le rencontre tout le temps, soit comme promeneur de chien ou serveur et leurs discussions sont toujours très drôles. Le Dr Tom a toujours une citation sur le bout de la langue. C'est en cela que la série me rappelle "Code Quantum". Mais il y a du Ally McBeal dans Erica pour le côté fou-fou. Certes, la série n'a pas le niveau de la série de Kelley, mais ce n'est pas ce que je demande dans cette série qui me plait pour Erin Karpluk. Mais également pour Tyron Leitso, je dois l'avouer, qui interprète le meilleur ami (et nouveau voisin puisqu'il a quitté Montréal après sa rupture avec Claire, sa compagne et qu'il vient s'installer à Toronto) d'Erica. (Évidemment, tout de suite, on a envie qu'ils se mettent ensemble et évidemment ça n'arrivera pas aussi vite qu'on le voudrait. C'est le propre de chaque série). Tyron Leitso est a tomber et je trouve qu'il n'est pas assez présent dans la série. Certes, la série est centrée sur Erica puisqu'elle en est l'héroïne et que la série porte son nom. Non, je ne suis pas honnête, j’avais oublié qu'Ethan (alias Tyron Leitso) apparaissait dans les "voyages" d'Erica quand celle ci se téléporte au moment de la fac. Mais tout de même ce n'est pas assez à mon goût. Il faut dire que ce dernier à du charme. Jugez plutôt:


(N'est ce pas qu'il est mimi les filles?)

Mais Erin Karpluk me fait craquer complètement. Elle a de la personnalité et est charmante également.


Elle a un sourire qui me fait fondre.

Cette série n'est pas révolutionnaire mais me fait passer des moments agréables. Bon, les personnages secondaires sont des personnages déjà vu dans d'autres série (le meilleur ami, la bonne copine...) mais comme la série repose pratiquement entièrement sur Erin Karpluk, ce n'est pas un gros problème. En tout cas, j'adhère complètement. Une série qui fait passer un bon moment et qui est idéale pour l'été. Eh oui, comme il y a des lectures estivales, il y a aussi des séries idéales pour les vacances.

Being Erica (en France le titre a été traduit comme ceci: Les vies rêvées d'Erica Strange et est diffusée sur Orange ciné happy. La chaine diffuse actuellement la saison 3) compte pour l'instant 3 saisons. La chaine canadienne CBC a renouvelée la série pour une 4e saison au dernier moment, au grand bonheur des fans. Cependant, la chaine a décidée que ce serait la dernière de la série pour que la créatrice Jana Synior et les scénaristes du show puisse donner une conclusion à la série en donnant des réponses à toutes les questions posées dans la série et ainsi régler tous les problèmes d'Erica Strange. Une très bonne décision je trouve; je n'aime pas quand une série s'arrête sans véritable fin.

Je vous invite à découvrir Erica et son petit monde. Vous passerez de très bons moments en sa compagnie.



Un petit trailer pour vous donner envie.


générique saison 1

dimanche 12 juin 2011

Les déferlantes


Résumé: La Hague... Ici on dit que le vent est parfois tellement fort qu'il arrache les ailes des papillons. Sur ce bout du monde en pointe de Cotentin vit une poignée d'hommes. C'est sur cette terre âpre que la narratrice est venue se réfugier dpuis l'automne. Employée par le Centre ornithologique, elle arpente les landes, observe les falaises et leurs oiseaux migrateurs. La première fois qu'elle voit Lambert, c'est un jour de grande tempête. Sur la plage dévastée, la vieille Nan, que tout le monde craint et dit à moitié folle, croit reconnaître en lui le visage d'un certain Michel. D'autres, au village, ont pour lui des regards étranges. Comme Lili, au comptoir de son bar, ou son père, l'ancien gardien de phare. Une photo disparaît, de vieux jouets réapparaissent. L'histoire de Lambert intrigue la narratrice et l'homme l'attire. En veut-il à la mer ou bien aux hommes ? Dans les lamentations obsédantes du vent, chacun semble avoir quelque chose à taire.

Mon avis: Devant ce temps plus qu'estival, j'ai eu envie d'ouvrir ce livre pour partir au bord de la mer. Je ne regrette pas mon choix car j'ai été emporté par cette histoire.
Au début, j'ai eu un peu de mal avec le style de l'auteur mais dès que je me suis fait à ces dialogues et à ces phrases courtes, j'ai été happé par une déferlante qui ne m'a plus lâché avant la fin. J'ai lu ce livre lentement pour le savourer et pour rester le plus longtemps possible à la Hague. J'ai découvert un coin de France que je ne connais pas mais qui me donne envie.
Les personnages sont attachants et mystérieux à la fois: la narratrice (qui n'est jamais nommé) est étrangère en ce pays puisqu'elle est arrivé après avoir perdu l'homme qu'elle aimait et à qui elle s'adresse parfois. Le "tu" est employé de temps en temps pour parler à cet homme qu'elle a aimé. C'est elle qui nous présente tous les personnages qui gravitent autour d'elle.
Tout d'abord Lambert, cet homme qui revient au pays et qui va rouvrir de vieilles blessures et des secrets que la narratrice voudra percer à jour. Il y a du suspense dans ce roman: j'ai eu envie de savoir ce que cachait Nan, cette vieille dame attachante, qui attend sur le quai les jours de tempête, espérant que la mer va lui rendre ceux qu'elle lui a pris. J'ai été émue par elle. Mais il y a aussi Théo, le vieil ornithologue (du moins, c'est lui qui étudiait les oiseaux sur l'île avant que la narratrice prenne la relève) qui cache également un secret qui concerne Lambert. Lambert, cet homme qui fascine la narratrice et qui revient pour faire table rase du passé, en vendant la demeure familiale. On apprend qu'il a perdu ses parents et son frère lors d'un naufrage. Lambert rend Théo responsable de la mort de sa famille puisque Théo était au phare ce soir là et qu'il a éteint la lumière un instant. Un instant qui a suffit pour faire sombrer le voilier de la famille.
C'est ce qui m'a plu, dans ce roman: le fait que cela se passe à la mer et qu'on y associe les histoires de naufrages et les légendes qu'elles peuvent engendrer. Tous les personnages ont plus ou moins quelque chose à cacher. Les rancunes et les haines sont toujours présentes et les non dits sont légions. Non-dits que la narratrice va vouloir mettre à jour.
Avec des phrases courtes qui donnent un rythme chaloupé, Claudie Gallay nous ouvre les portes d'un monde marin fascinant. (La couverture du livre est magnifique et correspond parfaitement au roman)


Je trouve que c'est un roman idéal pour l'été, allongé sur la plage, avec le bruit des vagues au loin qui met dans l'ambiance. Dès la première page tournée, on est pris dans une tempête de secrets, de non dits et de mystères. On se laisse alors happer par une déferlante qui ne nous lâche plus avant la fin.

Claudie Gallay: Les déferlantes, J'ai lu, 539 pages, 2008

Album du dimanche #12: Eliane Elias: Bossa Nova Stories

En ce dimanche, où le soleil joue à cache cache, j'ai eu envie d'en avoir un peu dans mon petit intérieur. Je me suis alors écouter une chanteuse qu'une amie m'a fait découvrir il y a peu. Enfin, je la connaissais de nom mais je n'avais jamais rien écouté d'elle. C'est maintenant chose faite puisque j'ai mis dans ma platine:



Pour l'écouter, c'est ici: Eliane Elias: Bossa Nova stories

Quelques vidéos:



The girl from Ipanema (Un classique)



Estate (Summer)



Day in, day out



A Ra (The Frog)

Bonne écoute!

samedi 11 juin 2011

True Colors

Le slow qui tue de cette semaine vous rappelera certainement des souvenirs.

Cindy Lauper: True colors


CINDY LAUPER - True Colors par Pat-Sera

Un slow que j'aime beaucoup et qui fut repris par Phil Collins mais également pour une publicité.

Bonne écoute!

mercredi 8 juin 2011

Quelques petits livres en plus..mais pas seulement.

Depuis jeudi des livres se sont rajoutés encore et toujours dans ma PAL...et je n'y suis pour rien. A part deux livres achetés ce matin, tout le reste m'a été gentiment offert.




Un ami m'a fait la surprise en me les offrant samedi,après une petite ballade en ville. Je lui avait offert un livre dernièrement et il a voulu me rendre la pareille. J'ai été trop content quand je les a eu en main.




J'ai eu la surprise de trouver une grande enveloppe dans ma BAL avec ces deux livres à l'intérieur. Merci chère Tiphanie pour cette jolie attention.




Voici les deux livres que je me suis acheté ce matin. Pourtant, je ne suis pas allé en librairie pour moi ce matin mais pour faire plaisir à une amie (n'est ce pas Tiphanie!). Mais je n'ai pas pu résister devant ces deux livres qui faisait partie de ma LAL.



Quand je suis passé en caisse, la libraire m'a dit que je pouvais choisir deux livres parmi une sélection. Je n'avais pas réalisé que j'avais pris 2 livres de deux même éditeurs (10/18 et Le Livre de Poche). Comme en ce moment, c'est deux livres achetés, un offert, j'ai eu droit à deux livres gratuits, toutes éditions confondus. J'ai alors jeté mon dévolu sur ces deux livres, l'un parce qu'il faisait partie de ma LAL (le Frain) et l'autre pour découvrir cet auteur qu'est Jim Harrison.

Mais ce n'est pas tout.
Je n'ai pas pu résister et je suis sorti avec



Depuis l'arrêt de "Brothers & Sisters", je me sens comme orphelin. Je vais donc tenter de me faire adopter par les Braverman. Je pense que j'ai toutes les chances d'aimer cette série. Voilà pourquoi j'ai acheté le coffret sans même avoir vu un seul épisode, qui est pourtant diffusée sur TF1 tous les après-midis. Mais je ne regarde plus les séries à la télé. Je préfère les DVDs. Je peux ainsi les regarder quand je veux et à volonté. Au vu du casting et du sujet, je ne peux qu'être comblé.