vendredi 9 décembre 2011

Derrière les masques de la bourgeoisie


4e de couverture: Un crime sordide vient troubler la quiétude huppée de Paragon Walk. Tandis que l'inspecteur Pitt, chargé de l'affaire, se heurte à l'hostilité et au mutisme des résidents du quartier, son épouse Charlotte, assistée de sa sœur Emily, la charmante Lady Ashworth, ne se laisse pas intimider par cette omerta de classe. De garden-parties en soirées, elles font tomber un à un les masques de l'élite. Les façades respectables de Paragon Walk se lézarderont peu à peu pour exposer à cet infaillible trio de détectives leurs inavouables secrets et mensonges.

Comme chaque année, à la même période,je retrouve l'un de mes couples d'enquêteurs préférés, Thomas et Charlotte Pitt. Comme toujours, c'est un pur bonheur que de lire leurs aventures.
Ce que j'aime dans cette série, c'est que chaque roman se déroule dans un quartier différent de Londres. Après Cater Street, quartier où vivait Charlotte avant sa rencontre avec Thomas, et Callander Square, nous voici à Paragon Walk, quartier où habite Lady Ashworth, qui n'est autre qu'Emily, la sœur cadette de Charlotte. Voilà qu'un meurtre est commis dans ce quartier huppé de Londres: une jeune femme a été retrouvée assassinée après avoir été violée. Tout le quartier est alors en émoi et voilà que Charlotte se précipite au secours de sa soeur.
Anne Perry nous brosse alors les portraits de personnages, tous plus mystérieux les uns que les autres: surtout, l'auteur emmène Charlotte, qui n'a toujours pas sa langue dans sa poche et qui ne fait pas partie de ce milieu, dans ce panier de crabes où elle va mener l'enquête aidée de sa soeur Emily, qui se prend toujours au jeu du détective. Mais bon, heureusement qu'elles sont là car Thomas Pitt, le mari de Charlotte est confronté au mutisme de ces bourgeois arrogants et vaniteux. J'ai d'ailleurs aimé que Charlotte et Emily se transforment en détectives pour l'occasion.
Anne Perry nous présente également un nouveau personnage que l'on reverra surement dans les autres romans puisqu'il n'est autre que Tante Vespasia, affilié à George, le mari d'Emily. J'ai aimé ce personnage haut en couleur qui a des similitudes avec Charlotte. Elle m'a beaucoup amusé et a été un bol de fraicheur dans cette chaleur étouffante qui règne dans ce quartier sordide: eh oui, même les quartiers huppés peuvent être sordides.

Comme pour le précédent, j'ai été surpris par la fin, je n'avais pas deviné qui était le véritable assassin. Bon, en même temps, cette fois ci je me suis laissé porter par l'histoire sans forcément chercher à comprendre qui était derrière tout ça. Je préfère être surpris que de deviner depuis le départ qui a tué. Même si ce jeu du lecteur-détective est plaisant.

Encore une fois, j'ai lu ce roman en deux jours: en même temps c'est très bien écrit et on est vite happé par l'histoire et on tourne les pages très rapidement. Heureusement que je réussi a trouver ces romans d'occasion où à très petits prix car cela me ferai mal de mettre plus de 7€ dans un roman lu si rapidement. Donc, je continuerai de chercher la suite de la série d'occasion, car oui je compte bien lire la suite! Je pense même la lire rapidement (le 4e tome est dans ma PAL) car si je ne lis qu'un roman par an de cette série, je ne suis pas sûr d'arriver au bout, en sachant qu'elle n'est pas finie et qu'elle compte déjà plus d'une vingtaine de tomes. Je pense donc qu'un par mois serait une bonne moyenne. Après vais je m'y tenir? On verra bien.

En conclusion, une série de romans que je lis toujours avec plaisir.

Anne Perry: Le crime de Paragon Walk (Paragon Walk), 10/18, 316 pages, 1997

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