vendredi 30 novembre 2012

Michel Berger, celui qui chante #48

Jamais partir (1992)

 Même d'une région si lointaine
Qu'il se peut
Que jamais l'homme ne l'atteigne
Même de ces points infinis
Lumineux
On dit qu'un jour ils s'éteignent

Si tout disparaît
Même si tout doit toujours finir bien
L'avenir n'a qu'à revenir demain
Retenir un peu le plaisir dans nos mains
Juste le temps de se souvenir au moins
Il ne faudrait
Jamais partir
Jamais partir
Jamais partir

Personne ne saura être sans savoir devenir
Quelqu'un sera là peut-être pour se souvenir
Que j'étais là
Que c'était toi

Même si de nos horizons dérisoires
{Illusoires tu peux dire}
Tout nous paraît provisoire
Même si les silences profonds des miroirs
Taisent les secrets de notre histoire

Si tout disparaît
Même si tout doit toujours finir bien
L'avenir n'a qu'à revenir demain
Retenir un peu le plaisir dans nos mains
Juste le temps de se souvenir au moins
Il ne faudrait
Jamais partir
Jamais partir
Jamais partir

Il ne faudrait
Jamais partir
Jamais partir
Jamais partir



L'une des dernières chansons de Michel Berger, qui se trouve sur l'album "Double jeu" en duo avec France Gall, "Jamais partir"  prendra un sens particulier après la disparition de Michel Berger. Elle me bouleverse toujours, même vingt ans après l'avoir découverte. 





 

mercredi 28 novembre 2012

Rutland Place

4e de couverture: " Anne Perry prend un formidable plaisir (et nous aussi) à imaginer des enquêtes policières à la fin du siècle dernier dans une Angleterre victorienne.
Elle en profite pour faire, sans avoir l'air d'y toucher, une enquête sociologique, une revue de mode (chaque robe est décrite avec minutie) et une critique redoutable de cette société enfermée dans ses principes, ses traditions, ses habitudes. L'auteur évoque aussi parfois les bas-fonds à la Dickens. Et le tout fait des polars haletants, amusants, excitants. Même quand on n'aime pas d'habitude la littérature policière.

 " Marie-Françoise Leclerc, Marie-France.

Me voilà de retour dans ce Londres victorien qui me plait toujours autant. 
En lisant cette série, j'ai l'impression de retrouver des personnes que je connais et que je n'ai pas vu depuis longtemps.
Avec ce 5e tome, nous voilà reparti à la découverte d'un quartier huppé de Londres. Eh oui, les bas quartiers sont un peu oubliés dans ce tome mais ce sera surement pour y revenir dans un prochain tome. Puis, de toute façon, la noirceur se trouve également dans les beaux quartiers.
Comme à chaque fois, nous retrouvons bien évidemment notre couple préféré, Charlotte et Thomas Pitt, mais aussi d'autres personnages déjà aperçu dans les précédents tomes. Cette fois ci, nous retrouvons les parents de Charlotte, Mr Ellison et Caroline Ellison, qui après le drame survenu dans le Premier tome de la série "L'étrangleur de Cater Street" ont déménagé à Rutland Place. Charlotte rend visite à sa mère quand celle ci lui apprend qu'on lui a volé un médaillon auquel elle tient et qui renferme un secret qu'elle ne voudrait pas voir dévoilé.
Cette visite va être alors le moyen de faire connaissance avec de nouveaux personnages comme Mina Spencer-Brown, voisine de Caroline Ellison ou Eloïse et Tormod Lagarde, frère et soeur, et les Charrigton qui ont perdu leur fille dans des conditions étranges.
Seulement voilà, le vol n'est rien et passe un peu en second plan quand on retrouve Mina Spencer Brown morte dans sa chambre. C'est là que notre célèbre couple entre en scène.

J'ai trouvé que cette fois ci, les rôles étaient bien partagés entre Charlotte et Thomas. Charlotte sort enfin de sa maison pour retrouver l'adrénaline des enquêtes. Avec elle, le lecteur va aller de surprises en surprises. Mais surtout, ce fut un bonheur de retrouver Emily, la soeur de Charlotte, qui va un moment l'aider à résoudre un petit inconvénient avec leur mère Caroline.
Dernier personnage à faire son retour dans ce 5e tome: Paul Alaric, personnage mystérieux découvert dans le 3e tome qui se déroulait à Paragon Walk, le quartier où habite Emily Ashworth, la soeur de Charlotte.

Justement, ces retrouvailles avec ces personnages croisés dans d'autres tomes est un peu hasardeux car j'ai dû faire un effort de mémoire pour me souvenir dans quelles circonstances Charlotte avait rencontré ce mystérieux français. Il va donc falloir que je lise les tomes plus rapidement pour ne pas perdre parfois le fil de la vie des personnages, qui évoluent de tome en tome.

Ce qui est également surprenant, c'est le temps qui défile très lentement entre chaque tome: nous sommes au printemps dans ce 5e tome, la 4e enquête avait eu lieu en hiver, le 3e tome se déroulait l'été précédent. Ce qui fait qu'une seule année s'est écoulée entre le 1er et le 5e tome, ce me semble. Cela fait donc un tome par saison, si je ne m'abuse. C'est très déconcertant qu'il y ait aussi peu de temps passé.

Le seul petit reproche que je ferais à Anne Perry, est de ne pas impliquer le lecteur dans l'enquête. J'ai l'impression qu'elle ne donne pas d'indices dans l'histoire (comme pouvait le faire Dame Agatha dans ces romans policiers) pour que le lecteur trouve la solution avant ou en même temps que Charlotte. On se laisse alors porter par l'histoire sans s'impliquer, ce que je trouve dommage.
Mais bon, cela permet au lecteur d'être surpris par la fin que pour ma part, je n'ai pas deviné un seul instant, malgré quelques petits soupçons.  J'ai d'ailleurs été ravi de cette résolution car l'auteur met en lumière un tabou qui pourrait faire exploser le petit monde de la bourgeoisie s'il venait à être découvert. Mais je ne vous dirais pas de quoi il retourne pour ne pas vous gâcher la lecture, en vous dévoilant la résolution de l'enquête de Charlotte.

Au final, c'est toujours réjouissant de parcourir Londres avec Charlotte et Thomas Pitt et je compte bien continuer prochainement.

Anne Perry, Rutland Place (Rutland Place), 10/18, 315 pages, 1998



dimanche 25 novembre 2012

Reality

Le slow qui tue de la semaine vous invite à une petite boum:

Richard Sanderson: Reality


Je crois que beaucoup d'entre nous ont été bercé par ce slow qui a dû nous faire danser dans de nombreuses boums.
Souvenir souvenirs!

Bonne écoute!







samedi 24 novembre 2012

Le Kabaret fête les 3 ans d'ouverture du blog






Et de Trois!

Voilà trois ans que mon petit Kabaret ouvrit ses portes sur la toile, le mardi 24 novembre 2009, en catimini.
Depuis, il a fait son petit bonhomme de chemin et je n'en reviens toujours pas, il est encore ouvert. Je vais peut être me répéter mais je n'imaginais pas être encore sur la toile 3 ans plus tard.

En repensant aux balbutiements, je revois le chemin parcouru: ma façon de lire n'a pas trop changée sauf que lors de ma lecture d'un livre, je pense déjà au billet que je vais écrire.
J'ai découvert de nouveaux auteurs, grâce à d'autres blogs littéraires: j'ai fais de belles rencontres lors de salon du livre ou autre endroit.

Je voulais avant tout faire ce billet pour encore une fois, vous remercier, lecteurs et lectrices qui poussez la porte de ce petit Kabaret Kulturel. J'espère que vous y passez à chaque fois de bons moments.

J'ai remarqué que l'année écoulée à été plus musicale qu'auparavant avec ces trois rubriques ("Le Slow qui Tue"; "Clip-Clap" (rubrique estivale) et "Michel Berger, celui qui chante", qui entame sa dernière ligne droite avec 4 derniers titres). Les billets littéraires sont encore présent mais j'ai remarqué que je n'en faisais pas automatiquement pour tous les livres, certains billets express se greffant dans le bilan lecture du mois.

Encore une fois, merci  et ne vous inquiétez pas, la porte du Kabaret reste ouverte pour une 4e année qui, je l'espère sera aussi enrichissante que les précédentes.





vendredi 23 novembre 2012

Michel Berger, celui qui chante #47

La seule chose qui compte (1987)

Voilà le jour qui se lève, qu'est-ce que ça peut faire s'il pleut ?
Je me souviens de ton rêve, j'ai la musique dans les yeux,
Y a mille façons de mourir, qu'une seule façon d'être heureux?

Et c'est la seule chose qui compte,

C'est la seule chose qui compte, écoute-moi,
C'est la seule chose qui compte,
C'est la seule chose qui compte?

Écoute, le bruit de la vie,

Regarde, c'est de la magie?

Comme les animaux vont boire, sur ces territoires immenses,

On se croise dans des couloirs, d'amour en coïncidences,
En rêvant que le hasard devient providence?

Mais c'est la seule chose qui compte,

C'est la seule chose qui compte, écoute-moi,
C'est la seule chose qui compte,
C'est la seule chose qui compte?

Écoute, le bruit de la vie,

Regarde, c'est de la magie? (Solo)

Mille façons de mourir, qu'une seule façon d'être heureux?


C'est la seule chose qui compte,

C'est la seule chose qui compte, écoute-moi,
C'est la seule chose qui compte,
C'est la seule chose qui compte?

La seule chose qui compte?

La seule chose qui compte?

La seule chose qui compte?

La seule chose qui compte?


Ce titre date de 1987. Pourtant, le public ne le découvrit qu'en 2004, lors de la sortie du Best Of  de France Gall, "Évidemment". Ce titre inédit, prévu sur l'album "Babacar" a été écarté à l'époque,  pour cause de minutage. Michel Berger à alors  dû s'incliner en enlenvant cet hymne à la vie, à son grand regret. Heureusement,  17 ans plus tard ce titre retrouva le chemin des ondes...pour notre plus grand bonheur. 





 
 

jeudi 22 novembre 2012

Comme des étrangers

4e de couverture: Ample et envoûtant, un premier roman qui entremêle les voix et les époques pour évoquer le déracinement, la force de l'amour et l'incroyable volonté de survie de ceux qui ont affronté les drames de l'Histoire.

22 Britannia Road : c'est ici que Janusz, soldat polonais réfugié en Angleterre, s'apprête à retrouver sa femme Silvana et leur fils Aurek. Après sept ans de séparation, un nouveau pays, une nouvelle adresse pour se reconstruire loin de la Pologne dévastée.

Mais sur le bateau qui la ramène, Silvana s'interroge : comment renouer le fil ? Et si Janusz ne les reconnaissait pas, elle et Aurek ? Et si l'amour n'était plus là ?
Car la guerre a laissé des traces. L'exode, la faim et la souffrance ont imprimé de la tristesse dans les yeux de Silvana. Sans parler de leur fils Aurek, muet et méfiant devant ce père qu'il nomme l'Ennemi. Face au malaise, Janusz choisit le silence.

Quelques lettres jaunies dans une boîte à chaussure, des soupçons qu'on refuse de formuler... Et un terrible secret qui pourrait bien détruire à jamais cette famille.


Comment un premier roman peut avoir une telle force et un tel impact sur le lecteur? 22 Britannia Road fait partie de ces romans qu'on ne peut oublier et qui reste gravé en nous pour longtemps. 
Amanda Hodgkinson a du talent et cela se sent dans ce premier roman maitrisé, émouvant, mais surtout éprouvant. L'auteur  s'empare d'une époque mille fois utilisée (peut être même trop utilisée) en littérature ou au cinéma, la seconde guerre mondiale, et réussit à s'en défaire pour nous raconter une histoire bouleversante d'un couple qui essaie de reconstruire ce que la guerre à défait. 
Janusz et Silvana sont bouleversants. Malgré tous leurs efforts pour se retrouver, la blessure est trop vivace et l'absence trop longue pour  être comblée. Janusz pense retrouver la femme qu'il a aimé sauf qu'au final, il ne la connait pas du tout. Ils se connaissaient à peine quand la guerre les a séparés, lui, parcourant l'Europe de la Pologne à l'Angleterre en passant par la France et Silvana essayant de survivre dans les forêts de Pologne. Janusz doit alors réapprendre a connaître la femme qu'il a aimée mais surtout à faire la connaissance de son fils Aurek, qui n'était qu'un bébé quand il est parti. 
Aurek. Voilà le personnage que j'ai trouvé le plus touchant. Il doit se familiariser avec un pays qui n'est pas le sien, il a vécu ses premières années comme un sauvage avec sa mère dans la forêt. Il m'a souvent fait penser à un autiste, vivant dans son monde et qui a une relation fusionnelle avec sa mère. Il n'accepte pas que Janusz s’immisce dans sa relation avec sa mère, tellement qu'il se comporte comme un mari jaloux et qu'il surnomme son père "l'ennemi". Puis progressivement, il arrivera à s'ouvrir au monde et apprendra à faire confiance à ce père qu'il ne connait pas.


 C’est la mise en forme du roman qui m‘a le plus charmé. . Le passé et le présent s’alternent d’un chapitre à l’autre. Le passé nous fait comprendre le présent. Même si j’ai été perdu au début en essayant de me remettre dans l’histoire passé ou présente, progressivement, j’ai réussi à m’y faire. Surtout cette forme là permet aux personnages de garder tous leurs mystères jusqu’au dénouement. Encore une fois, je me suis laissé emporté et, surtout, je me suis fait avoir par la résolution du secret de Sylvana, qui pourtant, n’est pas nouveau. Mais je suis encore bon public et j’arrive à me faire surprendre lors d’une lecture. Et heureusement, je dirais.

Surtout, cette mise en forme où passé et présent s’entremêlent me fait me poser la question: comment l’auteur à écrit son roman? En définitive, trois histoires nous sont racontées: le passé de Janusz, de son départ de Pologne jusqu’à son engagement dans l’armée anglaise, celui de Silvana restée en Pologne avec leur fils et qui vivra dans les bois pour survivre, puis leur vie après la guerre quand ils se retrouvent.
Et c’est là que je me pose la fameuse question de l’écriture du roman. Amanda Hodgkinson a-t-elle écrit son roman tel qu’il a été publié? Ou a-t-elle écrit d’abord, le passé de Janusz, puis celui de Silvana, puis la partie présente en 1946, quand Silvana et Janusz essaie de reconstruire une vie de famille. Puis ensuite à fait le découpage des chapitres dans un ordre précis pour garder le mystère du roman jusqu’au bout. Car, ce qui me bluffe également, c’est la cohérence des histoires: tout se recoupe au final. C’est un exercice de style très particulier et que l’auteur maitrise admirablement, pour un premier roman.  


22 Britannia Road est un roman sur les ravages de la guerre qui détruit un couple. Malgré la paix, Janusz et Silvana n’arrivent pas à se retrouver. Le silence de Janusz n’est pas étranger dans la dissolution progressive du couple. La guerre qui les a séparé a fait d’eux des étrangers. Les non-dits se multiplient et toutes les découvertes que font les personnages et le lecteur n’arrangeront pas les choses. Plus j’avançais dans le roman, plus je sentais qu’il n’y aurait peut être pas de happy-end.
Je ne vous dirais pas ce qu’il en est si vous avez envie de le découvrir par vous-même.

Au final, un premier roman imprégné de douleur, de silences, qui nous parle des ravages de la guerre, mais surtout qui arrive encore à nous raconter la seconde guerre mondiale d’une manière inédite, du moins pour moi, car c’est la première fois que je lis un roman sur la seconde guerre mondiale du côté est, et plus particulièrement polonais. Un bon choix de la part de l’auteur qui permet de nous immerger dans une époque mainte fois racontée, mais dont elle nous dévoile d’autres facettes.
Un roman bouleversant que je vous encourage à découvrir. Un premier roman qui se transforme en coup de maître.
 

Je remercie Brigitte des Editions Belfond de me faire découvrir de nouveaux auteurs, au talent incontestable. C’est toujours un grand plaisir.

Amanda Hodgkinson: 22 Britannia Road, (22 Britannia Road), Belfond, 431 pages, 2012







dimanche 18 novembre 2012

Donna

Pour le slow qui tue de la semaine, je laisse la parole à Ritchie Valens:

Ritchie Valens: Donna



Tiré du film "La Bamba", biopic consacré à Ritchie Valens.

Bonne écoute!




samedi 17 novembre 2012

Les Jeux de la Faim

4e de couverture: Peeta et Katniss sont tirés au sort pour participer aux Jeux de la Faim. La règle est simple : 24 candidats pour un seul survivant, le tout sous le feu des caméras ? Dans chaque district de Panem une société reconstruite sur les ruines des États-Unis deux adolescents sont choisis pour participer au Jeu de la Faim. La règle est simple : tuer ou se faire tuer. Celui qui remporte l épreuve, le dernier survivant, assure la prospérité à son district pendant un an. Katniss et Peeta sont les « élus » du district numéro douze. Les voilà catapultés dans un décor violent, semé de pièges, où la nourriture est rationnée et, en plus, ils doivent remporter les votes de ceux qui les observent derrière leur télé... Alors que les candidats tombent comme des mouches, que les alliances se font et se défont, Peeta déclare sa flamme pour Katniss à l antenne. La jeune fille avoue elle-aussi son amour. Calcul ? Idylle qui se conclura par la mort d un des amants ? Un suicide ? Tout est possible, et surtout tout est faussé au sein du Jeu de la Faim. (Résumé d'Amazon)

Devant l'engouement du jeune public, de la blogo littéraire et même des adultes pour cette saga, il fallait bien à un moment que je m'y intéresse. J'ai acquis ce premier tome en mars au Salon du Livre et j'ai attendu sagement de trouver les deux tomes suivants avant de la commencer...car je n'aime pas trop attendre les suites de saga...même si je ne lis pas les tomes suivants à la suite.
Après ma lecture de la romance de Milady, j'avais encore envie de lecture "légère" (entendre dans un style pas trop compliqué). Je me suis alors tourné vers la saga "Hunger Games" et je peux vous assurer que j'ai très bien fait. Je comprend parfaitement le succès de cette saga dystopique qui a remis ce genre au goût du jour (car comme "Twillight" avait remis les vampires sur le devant de la scène, multipliant les livres dans le même genre, il y a quelques années, l'effet "Hunger Games" s'est multiplié comme des petits pains. Il me semble d'ailleurs que Robert Laffont avec sa nouvelle collection "R" propose beaucoup de romans dans un monde dystopique).

J'ai été captivé dès le début par cet univers: en quelques pages, Suzanne Collins nous explique les prémisses du monde qu'elle a créée et nous donne les règles des "Hunger Games": ainsi le décor est vite planté et on peut passer à l'histoire. J'ai trouvé la vision du monde de Katniss intéressante: le tirage au sort m'a d'ailleurs rappelé celui  qu'effectuait l'état Français pour savoir quels hommes partiraient faire leur service militaire. Car oui, au XIXe siècle, tous les hommes ne faisaient pas leur service: ils étaient tiré au sort: ceux qui avaient la malchance d'être tiré au sort devaient partir pour cinq ans faire leur service, enrôlés dans l'armée et peut être partir à la guerre. J'ai de suite fait la comparaison avec les Hunger Games, à la différence qu'ici les jeunes savent qu'ils partent à une mort certaine et que tout ceci est un spectacle.

Justement, parlons de ce spectacle télévisuel qui me fait réfléchir sur certaines dérives de la télé, et surtout de la télé-réalité. Certaines émissions vont parfois très loin dans les règles pour satisfaire le public mais seraient-elles capable d'aller aussi loin? (Peut être). Mais bon, Suzanne Collins n'a pas inventé cette "mise à mort télévisuel", Stephen King l'a fait avant elle avec "Running Man", et bien d'autre l'ont fait avant lui, je suppose... Cela n'enlève  rien au talent de conteuse de Suzanne Collins.

Ce que j'ai apprécié également, c'est qu'on évite le fameux triangle amoureux, (trop courant dans les romans ados), même si celui ci est sous-jacent puisque Katniss se sent lié à Gale, son meilleur ami, mais également à Peeta, son partenaire des Jeux. Cependant Katniss n'est pas une jeune fille enamourée, qui se sent attiré par deux garçons: c'est une battante qui ne pense qu'à sa survie et j'ai apprécié que l'auteur ait évitée les atermoiements habituels de ce genre d'histoire. (En espérant que ceux ci n'arrivent pas dans les tomes suivants).

Ce qui m'a surpris, c'est la place faite aux descriptions et au peu de dialogues, surtout durant la deuxième partie du roman: Katniss se retrouvant souvent seule, l'auteur nous décrit les agissements de la jeune fille dans l'arène, ce qui permet une immersion totale dans les pensées de Katniss et de ses actions. Surtout, ces descriptions ne ralentissent pas l'action, ce qui est aussi agréable. Le lecteur ne s'ennuie donc pas une seule minute.

Risque de Spoilers (même si je ne vais rien dévoiler, je préfère tout de même prévenir)
Cependant, j'aurai un petit bémol: je n'ai pas tellement apprécié que l'auteur change certaines règles  et choisisse ainsi la facilité pour éviter un certain sacrifice juste avant la dernière partie du livre. Cela m'a un peu énervé et même si l'auteur se reprend et nous surprend encore dans le dernier chapitre consacré aux Jeux avec un twist , le changement d'orientation m'a gâché mon plaisir. En fait, j'aurai voulu une autre fin...du moins, j'avais imaginé une autre fin, un peu plus tragique pour les deux partenaires.
Fin des Spoilers

Mis a part ce petit bémol,sur la fin, cette lecture m'a comblé et me montre encore une fois que certains romans jeunesses sont de bons romans qui ne déméritent pas..et que même des adultes peuvent apprécier. "Harry Potter", "Hunger Games", "Qui es tu Alaska?" valent largement "La Recherche du Temps perdu" ou "La Comédie Humaine" à mon goût. Ces romans jeunesse deviendront probablement les classiques jeunesse de demain.

Suzanne Collins: Hunger Games Tome 1 (The Hunger Games), Pocket Jeunesse, 399 pages, 2009
















6/Adapté au cinéma par Gary Ross en 2012 (sortie au cinéma le 21 mars 2012).











vendredi 16 novembre 2012

STAR of Liyah 5e édition: Semaine 4






Déjà la 4e et dernière semaine du STAR organisé par Liyah.

J'avais bien démarré ce STAR en enchainant les pages et les livres avec une belle vitesse de croisière, la première semaine. Mais plus les semaines passaient, moins je lisais.

Cette semaine encore n'a pas été très prolifique:


Débuté jeudi dernier juste avant d'aller me coucher,je l'ai fini dimanche soir, tournant les pages à une vitesse folle.











J'ai commencé ce roman lundi timidement. Nous sommes vendredi et je suis encore dans cette lecture que je lis doucement mais surement.
Je pense que je l'aurai fini ce week-end. J'aurai peut être même le temps d'entamer un autre livre avant la fin du STAR.







Voilà pour la semaine. Plus les semaines passaient, moins le nombre de pages lues augmentaient mais globalement, je suis assez fier de mon score pour ma première participation au STAR. Enfin, je vous préviens tout de suite,  je fais partie de la catégorie des petits joueurs. Le principal de ce STAR n'était pas de battre des records mais de me booster pour lire et faire diminuer ma PAL et en un sens, j'ai réussi ce petit challenge.

Surtout qu'il me reste encore une soirée et deux jours complets pour lire le plus possible.


Michel Berger, celui qui chante #46

Quand on est ensemble (1985)

Il y a tant de gens qui ressemblent à leur ombre
Il y a tant de gens qui s'habillent en sombre
Pour se fondre dans le plus grand nombre
Il y a tant de gens qui ont la haine au cœur
Qui veulent détruire ce qu'on a de meilleur
en nous Et qui ont peur de tout
Qu'on nous accuse de bons sentiments, on s'en fout
On est toujours vivant, toujours debout
Qu'on nous accuse, qu'on nous accuse de tout

Quand on est ensemble

Quand on est ensemble
On se sert si fort, que nos mains tremblent
Quand on est ensemble
Quand on est ensemble
Y a de l'amour, oh ! y a de l'amour, Y a de l'amour, Y a de l'amour

Il y a tant de gens qui vivent comme des morts-vivants

Qui marchent droit, qui sont indifférents à tout
A cette musique en nous
Il y a tant de gens qui ont la rage en eux
Qui veulent détruire ce qu'ils ont de précieux
Dans leurs yeux
Tout ce qu'ils ont de mieux
Qu'on nous accuse de marcher devant
On s'en fout
On est toujours vivant
Toujours debout
Qu'on nous accuse, qu'on nous accuse de tout

Quand on est ensemble

Quand on est ensemble
On se sert si fort, que nos mains tremblent
Quand on est ensemble
Quand on est ensemble
Y a de l'amour, oh ! y a de l'amour...


Titre du très bel album "Différences", "Quand on est ensemble" rassemble et  rend plus fort. Cette chanson ouvrira les concerts de Michel l'année suivante en avril 1986. 



  

mardi 13 novembre 2012

Smoking & Layette

4e de couverture: Une nuit de folie va bouleverser leur vie.

Bernie Hogan est un vrai garçon manqué. Garde du corps pour le compte de Jeremy Bridges, un millionnaire aux innombrables conquêtes, elle sait ce qu’elle veut, et surtout ce qu’elle ne veut pas. Jusqu’à cet épisode torride avec Jeremy, dont elle sort furieuse, bouleversée… et enceinte.


La jeune femme décide très vite qu’elle ne laissera pas passer cette chance d’être mère, mais elle n’est pas au bout de ses surprises. En effet, Jeremy semble décidé à assumer sa paternité. Cet homme, en apparence si superficiel, est-il capable de devenir le père dont Bernie rêve pour ses enfants ?


Pour le moment, cette collection "Central Park" mis en place par Milady ne me déçoit pas (heureusement car il me reste 9 romans "Central Park" dans ma PAL). Je passe toujours un moment agréable avec ces romans frais, fun, et pas si mal écrit/traduits.
Dans celui ci, ce sont les personnages qui m'ont emballé (mais également la situation de départ): Jeremy et Bernie (j'ai eu beaucoup de mal avec ce prénom tout au long de ma lecture. Cependant, il correspond parfaitement au tempérament volcanique de Bernie) n'arrêtent pas de s'envoyer des piques, ils ne s'apprécient pas plus que ça (en fait, ils ont une simple relation d'employeur/employé et ça s'arrête là) et pourtant une nuit de passion va changer le cours de leur vie.
La scène dans le coffre-fort est une de mes préférées: j'ai trouvé ça culotté mais je n'avais pas encore lu la suite: le fait que Bernie tombe enceinte est une idée de génie: la grossesse va faire changer Jérémy qui va se sentir proche de cet enfant qui va naitre. oui, mais voilà, Bernie et son caractère indépendant ne veulent pas franchement de lui.
La particularité de ce roman est également sa vitesse de croisière: on va de surprises en surprises très rapidement, on ne s'ennuie pas une minute et même si on devine le dénouement, on se demande ce que l'auteur a réservé au "couple" Bernie/Jérémy avant la fin.

Je ne vais pas plus épiloguer (car oui, j'ai envie de faire court pour une fois) et vous incite a vous plonger avec délice dans cette romance qui fait passer un agréable moment. Ce fut une lecture idéale pour moi qui avait pas mal de chose en tête et qui n'arrivait pas a m'investir totalement dans un livre. Ce "Smoking & Layette" est arrivé à point nommé pour me faire sourire et parfois rire en compagnie de ce couple atypique.

Jane Graves: Smoking & Layette (Black Ties and Lullabies), Milady Romance, Collection "Central Park"; 2012

lundi 12 novembre 2012

Descente en librairie #25: le mois où je ne devais acheter aucun livre!

Comme indiqué dans le titre, j'avais décidé ce mois ci de n'acheter aucun livre à part les deux Central Park de chez Milady, paru fin octobre.
Eh bien, c'est loupé! Mais le plus souvent j'ai des excuses.

Voici ce qui a rejoint ma PAL depuis presque un mois:


Tout d'abord, ma première excuse est que c'est une suite, donc ça ne compte pas vraiment. Puis, j'ai profité de mon chèque avantage de 8€ chez France Loisirs pour me l'offrir, ce qui fait que je l'ai eu a moitié prix. Une bonne affaire, donc.










2e excuse: comme dit plus haut, cet achat était prévu puisque j'achète TOUS les Milady "Central Park" (je peux vous dire que pour le moment, je ne le regrette pas car les trois premiers livres de la collection m'ont plu. Espérons que cela continue.)









Pour l'excuse, voir les lignes au dessus. 2e Milady "Central Park" du mois d'octobre.
Ceux de novembre sortent le 23, donc proche de la paye et il n'y aura pas de Milady Romance en décembre. Ce qui tombe très bien car en décembre, il faut préparer Noël.






3e excuse: ce n'est pas de mon fait que ce livre à rejoint ma PAL. Je l'ai découvert dans ma BAL à la fin du mois d'octobre et j'en suis ravi car cette histoire d'amour dans la Chine de Mao m'intriguait beaucoup.
Merci à Diane des Éditions Belfond de me permettre de découvrir cet auteur et ce roman.







4e excuse: Trouvé d'occasion chez Gibert, je suis ravi de pouvoir continuer cette saga à petit prix. Une économie de presque 5€ n'est pas négligeable. Puis, c'est une suite, donc ça ne compte pas vraiment.










Même excuse que pour le précédent: trouvé d'occasion et puis c'est une suite. Petit bémol tout de même, ce bandeau rouge qui ne part pas en bas du livre et qui dénature complètement la couverture. (en clair, ça fait moche!)









Bon, on continue dans les suites avec ce 6e tome de la série "Campus". Série qui m'insupporte mais dont je veux connaitre tout de même la suite. Puis, j'ai profité du chèque avantage de ma mère (qui me l'a gracieusement offert pour que je m'en serve. Comme quoi, vous voyez, même ma mère m'incite à m'acheter des livres!): ce roman ne m'a coûté que 5€ au final. Donc une bonne affaire.





Trouvé à petits prix sur Amazon, ce roman est le 2e de l'auteur.  Comme c'est une auteur dont je veux lire les romans dans leur ordre d'écriture, il me le fallait pour pouvoir continuer à la découvrir après ma lecture de "L'arche dans la tempête".









1) c'est une suite.
2) je l'ai eu en cadeau chez France Loisirs avec mon Pass 100 points.









Pour les 5 romans qui vont suivre, certes, j'ai craqué mais j'avais une bonne raison: j'ai profité de l'opération Déstockage du site des librairies Gibert. Les livres sont pour la plupart à -90%. Autant dire, presque cadeau. J'ai tout de même été raisonnable et me suis limité à 5 livres (au lieu des 14 livres qui garnissaient le panier)



Ce roman me faisait de l'oeil depuis sa sortie. Quand je l'ai vu dans la sélection à 2.03€, (au lieu de 20€), je me suis jeté dessus.









Il faisait parti de ma LAL depuis sa sortie, sa couverture et des avis positifs sur internet m'avaient convaincu. (2.25€ au lieu de 23€)










Premier tome de la Trilogie des servantes de Marie-Martine Muller, j'ai tout d'abord flashé sur la couverture et le résumé à fait le reste. Son prix m'a également décidé: (1.70€ au lieu de 17€)










2e tome de la trilogie des servantes. J'ai également sauté sur l'occasion de l'avoir à petit prix. Surtout qu'en l'ouvrant tout à l'heure, j'ai remarqué que ces deux tomes étaient tout petits (un peu plus de 150 pages).
Malheureusement, le 3e tome de la trilogie n'était pas disponible au même prix. Pas grave, j'essaierai de l'avoir une autre fois.







Je l'avais noté après avoir vu Gérard Collard en parler en bien . Comme il était à 2.33€ (au lieu de 23€), je n'ai pas hésité pour me faire plaisir.









Donc, si vous voulez vous faire plaisir à petits prix, n'hésitez pas à aller sur le site de Gibert pour profiter de l'opération "Déstockage". 





dimanche 11 novembre 2012

Why Should I Care

Le slow qui tue de la semaine a des petits accents jazzy

Diana Krall: Why Should I Care


Rien d'autre à ajouter que

Bonne écoute!




samedi 10 novembre 2012

STAR of liyah 5e édition: Semaine 3






Déjà la 3e semaine du STAR organisé par Liyah. 

Cette semaine a été la moins productive des trois:



J'ai continué ma lecture du Elizabeth Goudge que j'ai fini mercredi.











Commencé jeudi matin, je l'ai abandonné jeudi soir, n'arrivant pas a entrer dans le livre. Apparemment trop accaparé par cette semaine de folie, ce livre n'était pas le bon.










Débuté jeudi soir après avoir abandonné le Shriver, les pages se tournent plus facilement: j'aime bien.









Plus les semaines passent, moins je lis. Espérons que cette dernière semaine du STAR qui s'annonce relève un peu le niveau.


vendredi 9 novembre 2012

Michel Berger, celui qui chante #45

Superficiel et léger (1992)

 On nous dit sage, on nous dit change, on nous dit bouge.
Assez d'images, assez de rage, assez de rouge.
Il faut vivre avec
Les idées qu'on s'en fait.
Il faudrait naître
Superficiel et léger.
Comme on voudrait certains soirs
Pouvoir un peu oublier les fils de notre histoire.
Comme un bébé vient au monde, redevenir fragile.

Superficiel et léger
Comme cet oiseau des îles
Qui déploie ses ailes, plane et descend sur la mer
Si belle, si belle, infiniment légère.

Ce parfum d'éther, ce parfum d'éther
Ce parfum d'éther, ce parfum d'éternité
Quelqu'un nous empoisonné

On nous dit fou, on nous dit ose, on change tout.
Assez d'orages, assez d'écrans, assez de bouts.
Il faut vivre avec
Les idées qu'on s'en fait.
Il faudrait être
Superficiel et léger.
Comme on voudrait certains soirs
Pouvoir un peu effacer le poids de nos mémoires.
Hmmmmm, insensible au passé, invisible au radar.

Superficiel et léger
Dans la douceur du soir.
Comme ces oiseaux des villes qui descendent vers la mer
Si belle, si belle, pour oublier l'hiver.

Ho, ho, yeaaaahh.
Quelle idée d'enfer, quelle idée d'enfer
Quelle idée d'enfer, quelle idée d'enfermer tout
Tout ce qui existe en nous.

Il faudrait être, il faudrait naître,
Superficiel et léger.

Il faudrait être, il faudrait naître,
Superficiel et léger.

Il faudrait être, il faudrait naître,
Superficiel et léger.
Nah, nah, nah, nah, nahhhhhhhh.
Nah, nah, nah, naaahh.


L'un des derniers titres majeur de Berger, "Superficiel et léger" va marquer le tournant que va être l'album "Double jeu". Tournant majeur car pour la première fois, le couple Gall-Berger décide de mélanger leur voix dans un magnifique album avec des rythmiques différentes des précédents albums.  Une tournée aurait du concrétiser ce nouveau départ, sauf que Michel tire sa révérence quelques mois avant le début de cette tournée. 




jeudi 8 novembre 2012

L'île magique

4e de couverture: Guernesey, 1888. Tous les vents marins semblent s'être donné rendez-vous le long des côtes emblématiques de l'île, là où s'accroche la vieille chaumière d'André du Frocq et de sa famille. Un lieu sauvage, miroir fidèle des sentiments de ceux qui l'habitent. Face aux assauts des éléments et aux difficultés financières, André pense quitter la ferme. Mais c'est sans compter l'attachement sans faille, presque viscéral, de sa femme Rachel pour cette terre : son havre de paix. Une nuit de tempête, un bateau fait naufrage au large de l'île, et la famille recueille, parmi les rescapés, Ranulph Mabier, un être plein de courage et d'amertume. De secrets aussi. Dès lors, la vie à la ferme change. L'espoir renaît. D'une plume sobre, pudique et raffinée, Elizabeth Goudge (1900-1984) nous offre une magnifique chronique familiale. Un premier roman écrit en 1934 où elle excelle dans l'art de faire vivre les paysages à l'unisson des êtres qui les hantent et qui n'existent que par eux.

Je suis entré à petit pas dans ce roman, me laissant guider par la plume poétique et raffinée d'Elizabeth Goudge.
Ce que j'ai tout d'abord apprécié, c'est de faire connaissance avec les lieux où se déroule l'histoire. La description de la petite île est une invitation au voyage à elle seule. Le lecteur a envie de mettre le cap vers Guernesey et de fouler son sol comme le fait Colin, le petit garçon de la famille du Frocq, dont on va suivre la vie durant un an.
J'ai été surpris à la lecture de ce roman car je ne m'attendais pas du tout à ça. Au fil des pages, l'auteur nous conte dans la plus brève intimité la vie des habitants d'une ferme de l'île  au doux nom de "Bon Repos": les Du Frocq. Un a un les personnages font leur entrée en scène, des parents aux enfants, jusqu'à la petite dernière Colette, qui fut ma préférée. J'ai aimé son espièglerie et sa petite bouille.
Puis, tout va être chamboulé lors de la tempête où un bateau fait naufrage: parmi les rescapés, Ranulph Malbier, qui sera recueilli par la famille du Frocq et qui va changer leur vie à jamais.
Lentement, Elizabeth Goudge, nous livre les secrets que cache ce rescapé qui va être lié à la famille du Frocq.
Avec ce roman, j'ai découvert la jolie plume d'Elizabeth Goudge et un univers fantastique où les légendes se mêlent à la réalité et rend le récit plus féérique. Au fil des saisons, les personnages se dévoilent et on s'attache à eux.
Cependant, (car il y a un petit bémol qui ne concerne toutefois pas le roman) je n'ai pas pu apprécié la fin de ce roman dans de bonnes conditions: ces derniers jours, j'ai été accaparé par des petits évènements qui ont ralenti ma lecture et ne m'ont pas permis de profiter pleinement de la fin. J'ai terminé ce roman dans le train qui me ramenait chez moi, hier soir, fatigué par une longue journée excitante mais très fatigante. Je lisais les dernières pages du roman sans m’immerger complètement dedans. J'étais comme en dehors, tournant les pages s'en m'en rendre compte et mes yeux papillonnant parfois. Je pense donc, que je relirais ce roman un jour pour l'apprécier pleinement.

Malgré ce petit bémol, j'ai aimé découvrir l'univers d'Elizabeth Goudge, qui signe là un premier roman sobre, poétique, charmant et cruel à la fois. Je suis partant pour en découvrir plus. Cela tombe bien, quelques autres romans de cette auteur anglaise m'attendent bien sagement.

Elizabeth Goudge: L'arche dans la tempête: (The Island Magic), Phébus libretto, 1997

dimanche 4 novembre 2012

U-Turn (Lili)

Le slow qui tue de la semaine nous dit qu'il va bien, ne vous en faites pas.

Aaron: U-Turn (Lili)



Chanson écrite pour le film "Je vais bien ne t'en fais pas" (adapté du roman d'Olivier Adam), c'est Mélanie Laurent (qui tient le rôle de Lili dans le film)  qui présenta  au réalisateur Philippe Lioret, le groupe Aaron. Ce dernier composera la musique du film.
Le chanteur du groupe tient un petit rôle dans le film, celui du meilleur ami de Michael, le frère de Lili.
Dans le film, cette chanson "Lili" a été écrite par le frère jumeau de Lili, qui a quitté la maison après une dispute avec son père.

Je n'ai pas lu le roman mais j'ai vu le film qui fait partie de mes préférés. Je me souviens encore, la première fois que je l'ai vu: c'était dans une petite salle de cinéma un dimanche, nous étions une vingtaine: la fin nous a tellement sonné qu'aucune personne n'a quitté la salle avant la fin du générique.

L'un des plus beaux films de ces dernières années.







vendredi 2 novembre 2012

STAR of Liyah 5e édition: Semaine 2






2e semaine pour la 5e édition du STAR organisé par Liyah.

Cette 2e semaine a été moins foisonnante que la première, un projet me prenant beaucoup de mon temps. La lecture en pâtit donc.


J'ai terminé "Gatsby" samedi matin.
Puis j'ai enchainé sur "Dear Scott/Dear Max" qui se trouve dans le même volume: un échange de lettres entre Fitzgerald et son éditeur, à propos de la conception de "Gatsby": passionnant.








J'ai commencé le même samedi soir, le 2e volet de la trilogie de River Falls d'Alexis Aubenque.











Hier (c'est à dire jeudi),j'ai commencé doucement ce classique de la littérature anglaise. J'ai eu un petit peu de mal à trouver mes marques mais maintenant que le décor est planté et les personnages présentés, je me sens bien dans ce roman. J'en suis au deuxième chapitre, autant dire au début mais je compte le faire avancer ce week-end.





Cette deuxième semaine a été un peu moins productive que la semaine dernière mais je reste tout de même dans un bon rythme de croisière. La semaine qui s'annonce va être chargée entre le travail et ce projet qui va trouver sa concrétisation la semaine prochaine: j'espère tout de même trouver du temps pour lire.

Croisons les doigts.