jeudi 28 février 2013

Descente en librairie #29

En ce mois de Février, je reste dans la moyenne de janvier, avec pratiquement le même nombre de livres qui sont venus grossir la PAL.
En fait, en regardant bien, cette PAL est toujours au même point que fin janvier. Elle n'a pas baissé mais elle n'a pas augmenté non plus. C'est déjà ça.

16/02/13

 
Comme chaque mois, ma collection "Central park" s'étoffe de nouveaux titres avec ce premier tome de la saga des Frères Gamble. Je trouve la couverture des plus cul-cul ce qui ne doit pas trop rendre justice au roman vu la couverture originale qui est plus osée et qui nous annonce une petite romance un peu olé olé.
On verra bien le moment venu.
(Découvert à la Fnac après des fouilles archéologiques de malade puisque ce livre était très bien caché derrière les autres romans du rayon Milady. Ou comment ne pas vouloir vendre une nouveauté. Sur ce coup là, je n'ai pas compris la politique de la Fnac).



2e titre "Central park" du mois. Une romance qui m'a l'air sympathique. Réponse dans quelques mois après lecture.
(Déniché également à la Fnac après des fouilles archéologiques de malade puisque ce roman a connu le même sort que le roman de J. Lynn).








2e titre de la nouvelle collection de chez Belfond, "Belfond Vintage", qu'il me tarde de découvrir.
Le prochain titre de cette nouvelle collection:  "Le Batard" de Erskine Caldwell paraîtra le 4 avril 2013. 

(Acheté d'occasion chez Gibert.)





25/02/13


Un roman qui m'intrigue et qui me fait un peu peur au vu de certains commentaires (surtout un pourtant positif qui comparait ce roman de David Mitchell à Thomas Pynchon. Vu ma mésaventure, il y a quelques années avec cet auteur, j'ai les jetons). Surtout que ce roman est encore un petit pavé de plus de 700 pages.
Espérons que ce roman ne me fasse pas revivre le même calvaire que le Franzen, sinon, je ne réponds plus de rien.
Réponse fin mars.

(Reçu dans ma BAL, dans le cadre du Prix du Meilleur Roman des lecteurs de Points)


Un roman de filles qui m'a l'air très sympatique et que j'ai hâte de découvrir.

Merci à Camille des Editions Points de me l'avoir envoyé avec les deux romans sélectionné pour le Prix.

(Reçu dans ma BAL)





Ce roman est la suite des "Sopranos". On retrouve les mêmes personnages que dans le premier volet.
En voyant que ce livre avait été sélectionné pour le prix, j'ai contacté les éditions Points pour savoir pourquoi ils avaient sélectionné une suite. Réponses: Pour donner une chance à ce roman qui le mérite. Apparemment, les deux tomes peuvent se lire indépendamment.
Comme j'aime bien faire les choses dans l'ordre et ne pas louper l'évolution des personnages (car je suppose que certains évènements du premier tome risque d'être rappelé dans ce second), je leur avait toutefois mentionné que j'avais l'intention d'acheter le premier tome et de le lire avant d'entamer ce roman ci. Pour que celui ci ait toutes ses chances. Ce serait dommage que je passe à côté si ce roman a toutes les qualités pour remporter le prix, tout ça parce qu'il me manque des éléments.
Camille, des Editions Points m'a alors proposé de m'envoyer le premier tome avec les romans de la sélection, si je ne l'avais pas encore acheté.

(Reçu dans ma BAL, dans le cadre du Prix du Meilleur Roman des lecteurs de Points)

27/02/13

 
Comme j'étais dans la lecture du tome 4, j'en ai profité pour acheter le Tome 7 des aventures de Reed.

(Acheté à France Loisirs)







J'achète toujours les Campus par 2 puisqu'il y a une remise de 1.50€ sur chaque tome. Ce qui n'est pas négligeable.
3€ d'économies sur les deux tomes, moi, je ne dis pas non.
De plus, je pense avoir gagné 40 points puisque les points sont doublés jusqu'à fin mars.
Je dis youpi.
Comme j'avais déjà 90 points fin janvier, je vais bientôt recevoir mon premier pass 100 points pour avoir un livre gratuit.
Je dis encore youpi!

(Acheté à France Loisirs).

Un mois de février, niveau achats qui ressemble à janvier, au vu du nombre. Une bonne moyenne de 8 livres.
Ma PAL n'augmente pas d'un iota et se stabilise autour des 685 livres.

J'espère continuer dans cette moyenne (voir moins) au mois de Mars. Surtout que je ne sais pas encore si je vais aller au Salon du Livre cette année, vu la facture salée qui m'est tombé dessus en février et qui a fait fondre mes économies. Dire que j'avais économisé tout au long de l'année pour craquer sans culpabiliser au Salon du Livre et que tout est partie dans la réparation de la Voiture, ça fait  mal. Mais c'est ainsi.
Je me console en me disant que ma PAL ne prendra pas trop de kilos en mars. C'est déjà ça.


Confessions

4e de couverture: Josh Hollis, soupçonné d'avoir assassiné Thomas est placé en garde à vue. Effondrée, Reed décide de tout mettre en œuvre pour prouver son innocence. Pour cela, elle doit trouver le vrai coupable, ou au moins un alibi solide pour Josh...
De leur côté, Noëlle, Ariana et kiran sont convaincues de la culpabilité de Josh. Déprimée, Reed prend ouvertement des distances avec elles. Dans son enquête pour trouver le meurtrier de Thomas, Reed va aller de surprise en surprise.



 Risque de spoilers sur les tomes précédents.

Alléluia! Enfin, le tome qui m'a fait un peu aimé la série.
Vous savez que j'étais en pleine contradiction avec cette série: j'aimais l'histoire mais les personnages me sortaient par les yeux. Cependant, j'avais envie d'avoir le fin mot de l'affaire Thomas Pearson et surtout envie que Reed ouvre les yeux et évolue.
Il aura tout de même fallu attendre 4 tomes mais Reed connait enfin une légère évolution: elle ouvre progressivement les yeux sur "ses" amies imbuvables de Billings. Certes, elle a encore quelques petits moment de crucheries mais ils sont moins nombreux.
Reed n'est pas la seule à évoluer. La bande de Noëlle connait également une évolution notable qui rend ses personnages plus intéressants (même si elles sont toujours à gifler devant tant d'arrogance).
Ce fut un plaisir de retrouver Josh, qui reste encore une fois mon personnage préféré car le plus mature de tous mais j'ai aussi été intrigué par le personnage de Cheyenne. Cette dernière se révèle dans ce tome et tient tête à Noëlle, ce que j'ai grandement apprécié.Vu le final de ce 4e tome, Cheyenne risque d'avoir un rôle important dans les prochains tomes. J'en suis ravi.

En ce qui concerne la résolution de l'affaire Thomas Pearson, j'ai été soufflé et emballé (même si j'avais été spoiler sur le nom de l'assassin dans un commentaire qui n'était même pas laissé sur ce tome mais sur le tome 0 de la série. Comme quoi, j'aurai du faire plus attention) par ce final qui réserve bien des surprises. En fait, c'est un tome que j'ai lu et même vécu vu comment je m'énervais tout seul chez moi devant ces filles superficielles (qui se révèlent pourtant sous un autre jour).

Au final, un tome que j'ai pris plaisir à lire (eh oui, comme quoi tout arrive!), qui clôt l'intrigue Pearson de belle façon. Les personnages évoluent enfin un peu (il était temps). Je ne regrette donc pas d'avoir continué la série et d'avoir acheté les prochains tomes. Prochains tomes qui vont commencer un nouveau cycle, où des non-dits et des coups bas, des mystères vont être légions car, c'est bien connu, il ne fait pas bon vivre à Easton. Dire qu'il n'y a qu'un semestre (4 mois donc ) qui se sont écoulé depuis le Tome 1.
Que va donc réserver ce 2e Semestre à Reed? Un début de réponse dans le tome 5.

Kate Brian: Campus Tome 4: Confessions (Confessions), France Loisirs, 287 pages, 2009



 

lundi 25 février 2013

Sérum (Saison 1, Episode 2)


  

4e de couverture:
1773 : MESMER INVENTE L’HYPNOSE
1886 : FREUD INVENTE LA PSYCHANALYSE
2012 : DRAKEN INVENTE LE SÉRUM
 
 
Une injection.
Sept minutes pour accéder au subconscient d’Emily Scott.
Un carnet pour décrypter ses visions fantasmagoriques.
Quelques jours pour empêcher le pire.
 
Mais quand les morts suspectes se multiplient, le NYPD se pose une question : Arthur Draken est-il un psychiatre de génie ou un dangereux criminel ?
 
 
"ATTENTION SPOILIERS SUR LE 1ER EPISODE"
Si vous ne voulez rien savoir sur ce 2e épisode, passez votre chemin! 
 
2e rendez-vous avec la série "Sérum". 
Je dois dire que j'ai pris encore plus de plaisir à lire ce 2e épisode, qui continue sur la bonne lancée du 1er. 
La série est toujours autant addictive et les évènements s'enchainent à vitesse grand v. On tourne les pages avec frénésie comme devant un épisode de série télé. 
 
On avance progressivement dans l'intrigue: le docteur Draken, comme je le pressentais prend de l'importance. Pourtant, il y a quelque chose qui me gène chez ce type mais je ne sais pas quoi. J'ai l'impression qu'il est faux et qu'il joue à un double jeu. 
Dans ce 2e volet, le détective Lola Gallagher est un peu en retrait côté vie privée, les auteurs préférant privilégier l'enquête. C'est donc Emily, la femme amnésique qui est mis plus en avant. Sa relation troublante avec le docteur Draken me met mal à l'aise. 
Pendant ce temps, Philip Détroit le collègue de Lola joue les curieux et les cambrioleurs casse-cou chez le frère de cette dernière. C'est bien sympathique mais je ne vois pas le rapport avec le reste. Je reste dubitatif sur ce pendant de l'histoire mais je ne m'en fais pas: cela va probablement se raccrocher à l'intrigue principale, le moment venu.
 
Nous faisons également connaissance avec de nouveaux personnages comme Ian Draken, le père du docteur Draken avec qui il entretient des relations compliquées, un couple de journalistes du web qui vont être lié à l'enquête...mais chut! Ne pas trop en dire pour ne pas tout dévoiler. 
 
Au final, un 2e épisode encore plus addictif que le premier, qui se lit en quelques heures et qui ne donne qu'une envie: lire la suite! 
 
Rendez-vous le mois prochain pour l'épisode 3! 
 
A suivre...
 
 
Henri Loevenbruck & Fabrice Mazza: Sérum (Saison 1, Episode 2), J'ai lu, 212 pages, 2012
 
 
     
 

dimanche 24 février 2013

Les Contes du chat Perché

4e de couverture: Delphine et Marinette grandissent à la campagne, entourées de parents peu compréhensifs. Rien de tel donc, pour s'évader, que de fréquenter la gent animale, encline aux gamineries. Et voilà dans la cour de la ferme, parlant à qui mieux mieux, un éléphant, une panthère noire, un paon, un canard faussement sage, un cochon rêvant de devenir détective... Toujours prêts à assister les fillettes dans leurs joyeuses aventures, ces animaux doués de raison ont bien peu à apprendre des hommes !

Dimanche dernier, j'en avais tellement assez de lire le roman de Franzen que j'ai eu besoin de faire une petite pause en relisant quelques contes du chat perchés de Marcel Aymé.
Ensuite, j'ai laissé ce livre de côté pour finir le Franzen, puis j'y suis revenu hier pour le terminer aujourd'hui.

Comme beaucoup, j'ai fait la connaissance de Delphine et Marinette quand j'étais enfant, puisque ces contes du chat perché (écrit peu avant la 2e guerre) sont devenus des classiques de la littérature enfantine. Bizarrement, j'ai repris du plaisir à goûter à cette petite madeleine de Proust. Je vous accorde qu'il m'a fallu un petit temps pour me (re)faire à l'idée que les animaux étaient doués de paroles (chose qui ne me gênait pas du tout à 8 ans) mais ce sentiment est vite passé et j'ai repris beaucoup de plaisir à retrouver ces personnages qui ont bercé mon enfance.
Certains contes m'étaient encore familier comme "La patte du chat" ou "Les Boites de peintures". Mais d'autres m'étaient totalement "inconnu" comme "les cygnes" ou "La buse et le cochon". Peut être était ce parce que ces contes étaient séparés en deux volumes: "les contes Bleus" et "les Contes Rouges" du chat perché" et que je n'en ai lu qu'une partie (les contes bleus, je crois).

Marcel Aymé réussit amplement à inventer de nouveaux contes rigolos, cruels en un espace restreint puisque tout se passe pratiquement dans une ferme. Il nous montre la vie difficile des animaux qui ne s'en laissent pourtant pas compter et qui, souvent, sont beaucoup plus malin que les humains.

Ces contes sont tendres et plein de poésie et m'ont ramené en enfance.
J'espère découvrir prochainement un autre roman de Marcel Aymé pour voir un aspect plus adulte de son écriture,  avec des romans comme "La Vouivre" où "La Jument Verte", qui ont connu chacun une adaptation ciné.

Au final, ce fut un plaisir de retrouver cette madeleine de Proust qui a réussi à me faire oublier pour quelques heures le supplice que fut la lecture du roman de Franzen. Des contes à savourer sans modération. Un merveilleux plongeon dans notre enfance qui  n'a pas de prix.

Marcel Aymé: Les Contes du chat perché, Folio, 375 pages, 1939


Parle plus bas

Le slow qui tue de la semaine choisi la loi du silence:

Dalida: Parle plus bas



Bonne écoute!



jeudi 21 février 2013

Freedom

4e de couverture:
Patty, Richard et Walter. Ils étaient libres. Libres de s’aimer, de se perdre, de choisir la vie dont ils rêvaient. Aujourd’hui, les espoirs l’ont cédé à l’amertume. Patty a épousé Walter et est devenue mère au foyer. Les enfants partis, Walter s’investit dans l’écologie et Patty se laisse submerger par le quotidien. Un jour Richard réapparaît et avec lui la question : avons-nous fait les bons choix ?

Ouf! Mon calvaire littéraire vient de se  terminer après avoir tourné la dernière page du roman de Jonathan Franzen. 

Malgré que je sois un amateur de littérature et que je ne ferme aucune porte littéraire, m'intéressant à plusieurs genres et à des auteurs différents, je sais qu'il y a des auteurs qui ne sont pas pour moi. 
Jonathan Franzen fait partie de cette catégorie là. 
Après avoir lu "Les Corrections", il y a un an et demi, j'avais eu un sentiment mitigé, certaines parties du roman m'ayant plu et d'autres qui m'avaient laissé sur le bord de la route. J'avais alors pensé que j'avais choisi une mauvaise période pour le lire: le moment de la rentrée des classes étant très chargé et qu'il  me laissait peu de temps pour la lecture. 
J'avais donc décidé de redonner une chance à Jonathan Franzen avec un autre roman. Sauf qu'au vu des avis plutôt négatifs que j’avais lu sur son dernier opus "Freedom", mon choix ne se porterait pas sur celui là. 
Malheureusement, pour moi, j'appris que je ferais parti du jury pour le Prix du Meilleur Roman des lecteurs de Points (ce n'est pas ça la mauvaise nouvelle, ça c'est génial)  et que ce roman faisait partie de la sélection (voilà la mauvaise nouvelle!)
C'est donc avec appréhension que j'ai laissé ce livre de côté, attendant d'être en vacances pour pouvoir lire ce livre dans de bonnes conditions. 

J'ai entamé ce livre doucement, avec une peur au ventre, et voilà que ce que je redoutais est arrivé: ce n'est pas la fatigue qui m'avait donné ce sentiment mitigé du roman "Les Corrections". C'est simplement que l'écriture (et les idées) de Jonathan Franzen, ne me plaisent pas. 
Je peux vous dire que je n'ai pas pris de plaisir à cette lecture et que je replongeais dans ce livre avec une souffrance viscérale. Je me suis forcé à aller au bout de ce roman qui ne m'a pas plu. 
Certes, certaines parties du roman sont intéressantes comme le passé de Patty avec Eliza ou les aventures de Joey, son fils...mais tout le reste m'a laissé de marbre et m'a plutôt énervé. Les personnages m'ont tous été antipathiques; les passages sur les palurines ont été le summum de mon exaspération: pour être honnête, j'ai même sauté des passages entiers qui parlaient de ces charmantes petites bêtes. Les passages environnementaux, écologiques, patinés de politiques me sont passé au dessus et m'ont barbés au plus haut point.

Puis, quelle idée peut bien pousser Jonathan Franzen à faire aussi long pour pas grand chose au final. Près de 800 pages sur du rien, c'est un peu lourd tout de même. A croire que Jonathan Franzen se prend pour Balzac et croit être payé au mot, délayant son histoire jusqu'à l'indigestion: cette logorrhée verbale m'a vraiment écœuré . Son propos serait plus pertinent si Jonathan Franzen était plus concis et ne noyait pas le lecteur dans un océan de pages qui ne mène nulle part.

Au final, jamais une lecture ne m'avait autant fait souffrir et j'ai vraiment poussé un ouf de soulagement en tournant la dernière page. Je suis allé au bout pour ma conscience de juré de ce prix (et de la confiance que m'ont témoigné les éditions Points). Si cela n'avait été que de moi, j'aurai abandonné depuis longtemps. 
Tout ce que ce roman m'a appris, c'est que Jonathan Franzen n'est pas un auteur pour moi. Je suis ravi que certaines personnes apprécient ses romans, ce n'est pas mon cas. Mais bon, il faut de tout pour faire un monde et on ne peut pas plaire à tout le monde. 

Jonathan Franzen: Freedom (Freedom), Points, 787 pages, 2011













dimanche 17 février 2013

Les Moulins de mon coeur

Le slow qui tue de la semaine les fait tourner éternellement:

Michel Legrand: Les moulins de mon coeur


Bonne écoute!




vendredi 15 février 2013

Magasin Général Tome 2: Serge

4e de couverture: Loisel et Tripp ont concocté ensemble, avec une gourmandise très communicative, une chronique énergétique et très humaine, peuplée de personnages intenses et savoureux. Leur attachement partagé pour le Québec –Loisel y réside, Tripp y a enseigné- a servi de moteur à cette histoire truculente, qui ne ressemble à rien de ce que l’un ou l’autre a publié auparavant. Fondée sur la complémentarité de leurs savoir-faire, leur collaboration porte autant sur le texte que sur le dessin, et se nourrit du meilleur de leurs talents respectifs.

Comme c'est un tome 2, je risque de spoilier un tout petit peu!

Que du bonheur!

Retrouver les habitants de Notre Dame des Lacs fut un véritable délice.
Après nous les avoir présentés par l'intermédiaire de Marie, la veuve de Félix et propriétaire du Magasin Général, c'est au tour de Serge d'entrer en scène.




Serge fait son apparition à la fin du tome 1: en effet, Marie le rencontre sur la route, en panne avec sa moto. Elle lui propose de l'héberger, ce qui fait déjà jaser certaines personnes de la Paroisse (les belles-soeurs Gladu pour ne pas les nommer) qui vont s'en plaindre au Curé. Ce dernier rend visite à Marie et avec elle, cherche une solution pour que Serge ne se retrouve pas à la rue: il est décidé qu'il vivra dans le cabanon derrière le Magasin.

J'ai trouvé ce 2e tome tout aussi charmant que le premier. Les personnages s'affirment et j'ai eu plaisir à les retrouver tous (mêmes les trois bigotes qui ne lâchent pas ce pauvre curé). On retrouve encore ces tranches de vie qui m'avaient plu dans le 1er tome (et qui m'ont rappelé des souvenirs comme la fameuse "tuerie du Cochon"), même si cette fois ci, le temps passe plus lentement, à l'image de cet hiver québecois. L'arrivée de Serge est un rebondissement qui change la donne et fait avancer l'histoire.
J'ai aimé retrouver tout ce joli petit monde, et surtout Gaétan, qui, c'est confirmé dans ce 2e tome, est mon personnage préféré. La relation entre Noël, l'athée et M. le Curé, (amitié que l'on penserai improbable) est jubilatoire: ces deux personnages m'ont fait beaucoup rire lors de ma lecture.

J'ai aussi apprécié les petites interventions de Félix, qui du haut du ciel, veille sur Marie et se méfie de cet étranger (ce Survenant comme il le dit si bien) qui s'est installé dans SON magasin. A t-il tort ou raison de se méfier de Serge? Surtout que l'hiver est bien avancé et que les homme sont partis aux Bois.

Je me suis senti si bien à Notre Dame des Lacs que j'ai été frustré en arrivant à la dernière page. Je lirai donc le tome 3 intitulé "Les Hommes".
Il y avait bien longtemps (au moins un mois, puisque j'ai découvert le 1er tome du "Magasin Général" le mois dernier) que je n'avais pas pris autant de plaisir à lire une BD.

Loisel & Tripp: Magasin Général Tome 2: Serge, France Loisirs, 68 pages (p.95 à p.162), 2009

jeudi 14 février 2013

Attachement

4e de couverture: Le coup de foudre est possible, même avant le premier regard ! 1999. Lincoln, gentil geek aux faux airs d’Harrison Ford, travaille dans une entreprise où son rôle consiste à contrôler les e-mails des employés. C’est ainsi qu’il parcourt les échanges de Jennifer et de Beth, deux copines aussi drôles et imprévisibles qu’attachantes.
Sans même l’avoir vue, Lincoln va tomber amoureux de Beth. Mais comment lui déclarer sa flamme sans passer pour un fou ? Surtout que la jeune femme semble avoir un faible pour un « inconnu » qui travaille dans le même immeuble…


Un roman idéal en ce jour de Saint Valentin. 

Rien de mieux qu'une petite romance pour ce 14 février. Avec Attachement, je continue ma découverte de la collection "Central Park" de Milady Romance. Encore une fois, cela à marché sur moi et j'apprécie de plus en plus cette collection.
C'est simple, frais, et j'ai passé d'agréable moments en compagnie de Lincoln, Beth et Jennifer. De plus, j'ai trouvé que situer l'histoire entre la période charnière du XXe et du XXIe siècle, à l'aube d'internet était charmant. L'"originalité" du roman fut de se focaliser sur le personnage masculin, (même si les histoires de mariage, grossesse et petits amis sont évoqués à travers les mails des deux copines), ce cher Lincoln, très sympathique et pour qui la lectrice a de la tendresse.
Dans ce genre de roman, on sait souvent comment cela va se passer: un homme et une femme se rencontrent, se cherchent, se haïssent même quelquefois avant de se rendre compte qu'ils sont amoureux. Sauf que dans Attachement, la fameuse rencontre qui, habituellement,  a lieu au début du roman ne sera que l'apothéose de celui ci. Lincoln va tomber amoureux de Beth de par ses écrits, sans jamais l'avoir vu ou rencontrer. J'ai trouvé cela touchant, même si c'est un peu voyeur de lire les mails de la femme qu'on aime. Sauf que le lecteur aime ce voyeurisme et veut savoir où Beth et Jennifer en sont dans leur vie. (Enfin, pour ma part, ce fut le cas. J'ai été frustré que le schéma un chapitre de mails et un chapitre sur Lincoln s'espacent au fil du temps, ne laissant que les chapitres sur Lincoln)

J'ai également aimer toutes les références cinématographiques du roman, me rappelant pas mal de souvenirs (Beth travaillant comme critique cinéma au journal): de Braveheart à Nuits Blanches à Seattle en passant par Billy Elliot. (un livre qui évoque l'un de mes films préférés, ne peut qu'avoir mon aval!)


Vous l'aurez donc compris, j'ai aimé cette romance aux chapitres courts et rythmés par ces mails échangés, des personnages attachants. Une jolie petite romance qui se lit très facilement et qui fait du bien, surtout après ma lecture du roman de David Grossman "Une femme fuyant l'annonce".
Une romance pour laquelle j'ai ressenti un attachement certain.

Rainbow Rowell: Attachement (Attachments), Milady Romance, collection "Central Park", 477 pages, 2012


Quand je tombe en amour

Le slow qui tue de la Saint Valentin vous invite en haut de l'Empire State Bulding:

Céline Dion & Clive Griffin: When I fall in love





Bonne écoute!
et
Bonne fête aux amoureux!!




dimanche 10 février 2013

I want to spend my lifetime loving you

Le slow qui tue de la semaine signe son nom d'un Z:

Tina Arena & Marc Anthony: I want to spend my lifetime loving you



Bonne écoute!




samedi 9 février 2013

Une femme fuyant l'annonce

4e de couverture: Ofer, mon enfant, nous irons ensemble à la frontière palestinienne. Tu rejoindras le camion militaire et je partirai sans me retourner. Je marcherai sur les chemins de Galilée, avançant toujours, jusqu’à ton retour. Je n’irai pas seule. Avram, mon amour de jeunesse, sera avec moi. Je lui parlerai de toi, de tes colères, tes silences butés, ton sourire et tes sanglots. Ofer, mon enfant, reviens-moi.

Un roman n'a pas besoin d'être un coup de coeur pour être un grand roman.
Une femme fuyant l'annonce de David Grossman est probablement l'un des romans qui va le plus me marquer cette année. Il n'est pourtant pas si facile d'accès. J'y suis entré lentement, me demandant ce que j'allais y trouver. En fait, le long prologue du roman est peut être le moment le plus ardu dans la lecture: le lecteur se demande où il est, il fait la connaissance d'un trio (Avram/Ora/Ilan) qui va avoir son importance pour la suite.

A partir du voyage d'Ora, la lecture se fait doucement, avec intérêt et envie d'en connaitre plus. Ora emmène son fils, Ofer, à l'aéroport, celui ci s'étant engagé de nouveau dans l'armée. A partir de ce moment, Ora décide de partir en  randonnée en Galilée,   qu'elle avait prévue  de faire avec son fils. Elle emmène avec elle,  Avram, son amour de jeunesse, et part sans se retourner et sans vouloir savoir ce que devient son fils. Elle ne veux pas savoir s'il est mort lors d'un combat. Pour éviter cet état de fait, elle décide de raconter à Avram, la vie de son fils Ofer et de sa famille, pour le garder en vie.
L'auteur va alors balader le lecteur entre le passé et le présent, dans de longs chapitres qui deviennent presque étouffant de par cette longueur.

Dans ce roman, David Grossman nous parle tout simplement d'amour: l'amour d'une mère pour son fils (et la peur de le perdre), l'amour de deux êtres qui se sont perdus en route et qui se retrouvent lors de ce voyage, mais également l'amour pour un pays, Israel, qui a bien du mal à trouver sa place et la paix dans ce monde. Un pays déchiré par un conflit que j'ai eu peine à comprendre tant j'en suis éloigné. Pourtant cette incompréhension ne m'a pas empêcher d'être intrigué et de m'y intéresser.

Certains passages du livre m'ont vraiment bouleversés et m'ont fait manquer d'air. J'ai été estomaqué par le sort d'Avram durant son emprisonnement. Les passages ou Ilan, son meilleur ami l'écoute parler sans discontinuer jusqu'à la folie, sans rien pouvoir faire m'ont mis mal à l'aise.

J'ai un peu de mal à trouver les mots pour pouvoir dire ce que j'ai ressenti lors de cette lecture éprouvante. J'ai pris mon temps pour le lire, comme une façon de digérer à chaque fois ce que j'avais lu la fois d'avant. Puis, j'ai été pris d'une frénésie de lecture, d'une boulimie qui m'ont fait tourner les 300 dernières pages en une journée, prenant le risque d'avoir trop d'émotions d'un coup.

Le final du roman m'a laissé dans l'expectative, ne sachant pas ce que l'auteur avait finalement choisi: Ofer est il mort ou vivant?: c'est alors au lecteur de faire ce choix, même si certains indices nous sont dit à demi mots..Puis, tant qu'Ora parlera de lui, Ofer sera toujours vivant.

Je crois que ce qui m'a le plus touché dans le roman, jusqu'aux larmes, (le trop plein d'émotions m'ayant submergé) , ce fut les derniers mots que David Grossman adresse au lecteur: au moment de l'écriture du roman, il fut dans la même situation qu'Ora: son fils cadet est parti faire son service militaire au moment de la 2e guerre du Liban. David Grossman pensait que les mots qu'il écrivait protègeraient son fils. Malheureusement ce dernier fut tué quand son tank fut touché par une roquette alors qu'il tentait de sauver, avec le reste de l'équipage,  un autre blindé.
David Grossman termine par ses mots:

"Après la semaine de deuil, je me suis remis à écrire. Le roman était presque achevé. Ce qui a changé surtout, c'est l'écho de la réalité dans lequel la version finale a vu le jour. ( p.784)

Ce roman n'a pas besoin d'être un coup de coeur pour être un grand roman. Pour cela, il suffit juste d'ouvrir les yeux et d'écouter la voix d'Ora qui vous parle de son fils Ofer: vous serez touché en plein coeur.

David Grossman: Une femme fuyant l'annonce, (Icha boharat mibsora), Points, 784 pages, 2011














mercredi 6 février 2013

Musical #11: Dixiana






Année: 1930
Réalisation: Luther Reed
Music: Harry Tierney
Chorégraphie: Pearl Baron

Casting: Bebe Daniels (Dixiana); Everett Marshall (Carl); Bert Wheeler (Peewee); Robert Woolsey (Ginger); Joseph Cawthorn (Mr Van Horn); Jobyna Howland (Mme Van Horn); Dorothy Lee (Nanny); Ralf Harolde (Royal Montague)

Synopsis: Carl Van Horn, un jeune homme de bonne famille, décide de présenter Dixiana,la femme qu'il aime, à sa famille. Sauf que la mère du jeune homme, apprenant que Dixiana est une artiste de cirque, refuse le mariage et la met à la porte.

Dixiana est l'une des premières comédies musicales marquantes du XXe siècle.
Radio Pictures (la future RKO qui lancera les musicals de Ginger Rodgers & Fred Astaire) décide en 1930, fort du succès de "Rio Rita", adaptation d'un spectacle monté deux ans plus tôt à Broadway par le célèbre Florenz Ziegfield, de surfer sur cette vague des musicals pour mettre sur les rails: Dixiana.

Comme on ne change pas une équipe qui gagne, le studio reprend dans son équipe une bonne partie des acteurs de "Rio Rita": la star Bebe Daniels, le metteur en scène Luther Reed, le duo de music hall Wheeler & Woolsey ainsi que leur comparse Dorothy Lee, rencontrée sur le précédent tournage. Vient se rajouter au projet, Everett Marshall, chanteur lyrique venant tout droit du Metropolitan Opera et Bill Robinson (probablement le premier danseur de claquettes noir, dont Fred Astaire était un grand admirateur et qui lui rendra hommage dans un numéro célèbre tiré du film "L'amour chante et danse"), qui fera une petite apparition dans le film dans son célèbre numéro de l'escalier.

En apprenant la date du film et le nom du studio qui le produisit, je peux vous dire que j'ai un peu tiqué et j'ai eu peur. Les Musicals de Rodgers & Astaire, produit par la RKO  ne font pas partie de mes préférés (sacrilège diront certains mais c'est comme ça).
Sauf qu'après vision du film, j'ai beaucoup aimé cette histoire (histoire d'amour contrariée entre un jeune homme de bonne famille sudiste et une artiste de cirque): il y a du Romeo & Juliette dans tout ça (d'ailleurs, le méchant de l'histoire porte le nom de Montague, n'est ce pas un hommage d'Anne Caldweel (parolière et librettiste du film qui travailla avec Jerome Kern entre autres) au chef d'oeuvre de Shakespeare). Bien évidemment, le côté tragique de Shakespeare est gommé et tout est bien qui finit bien, comme souvent dans les films musicaux).

Ce n'est pas tant l'histoire d'amour qui m'a le plus charmé et ravi:  les intermèdes comiques du duo Wheeler & Woolsey (Peewee et Ginger dans le film)  m'ont fait éclaté de rire (le gimmick du jeu des trois cigares; le duel entre les deux comparses pour les doux yeux de Nanny (Dorothy Lee). Toutefois, même si les deux comparses sont souvent inséparables, ma préférence va au doux, charmant mais farceur Peewee (Bert Wheeler). Son duo avec Nanny dans l'escalier fait partie de mes chansons préférées.

La particularité du film (eh oui encore une!) c'est que pour les dernières séquences, celles du Mardi gras,  le réalisateur à utilisé une nouvelle technique: le Technicolor Bichrome. Malgré les limites du procédé, cela rend le film très attractif et donne à ce dernier  un final aussi grandiose que nous  en propose le Music Hall.
Les chansons du film interprétées par Bebe Daniels, Everett Marshall (que j'ai eu du mal à écouter, n'aimant pas trop les voix d'opéra dans les films musicaux, je trouve cela incongru, mais passons), Bert Wheeler, Robert Woolsey et Dorothy Lee,  ont été écrites pour le film par Anne Caldwell et Harry Tierney (la chanson la plus célèbre du film "Dixiana" a été écrite pour les paroles par Benny Davis) et orchestrées par Max Steiner, qui fait ses débuts à Hollywood mais qui composera bientôt la musique d'"Autant en emporte le vent".

Il faut toujours se  méfier des à prioris qu'on  peut avoir. Dès le départ, j'avais décidé de ne pas aimer ce film de par son ancienneté et au final, ce fut une belle surprise.
Partez, vous aussi, en Caroline du Nord faire connaissance avec la belle Dixiana, accompagné de ces deux gentlemen comiques Peewee (mon petit préféré!) et Ginger.

Music cultes du film:

 I'm Your baby now



My One Ambition is you 




dimanche 3 février 2013

Une histoire d'amour

Le slow qui tue de la semaine "aimait Mozart, Bach, les Beatles. Et moi."

Mireille Matthieu: Une histoire d'amour



Bonne écoute!



vendredi 1 février 2013

Mes lectures du mois de janvier 2013






L'année lecture démarre sur les chapeaux de roues. Je pense même que c'est la première fois que je lis autant de romans en un mois.

En ce mois de janvier, j'ai réussi l'exploit de lire 13 livres et 2 BDs (oui, j'ai envie de m'intéresser au 9e art cette année).  Encore une fois merci aux petits livres qui font baisser la PAL plus vite.

Roman


 Michela Murgia ravive pour nous la flamme des légendes anciennes avec force et vivacité. Un roman d'apprentissage qui change notre regard sur la mort et la vie et chamboule nos croyances.







 Un roman particulier dans la littérature d'aujourd'hui, entre le rêve et la réalité, qui nous décrit un monde violent âpre, coupé du reste du monde mais qui pourtant est rempli d'espoir...car au bout du tunnel, il y a toujours une lumière pour nous guider vers le bon chemin.









 Encore une fois Jean-Philippe Blondel frappe juste et j'adhère toujours.









Première déception de l'année. Une romance sans relief, caricaturale. A oublier.










Un polar qui nous plonge avec envie dans le Paris bohème des années 20.










Marie Sizun nous a offert un roman tendre, puissant, qui nous fait réfléchir sur ces fameux gestes incompréhensibles que sont les enlèvements d'enfants. Sans condamner, elle dépeint deux destins de femmes qui se sentent noyés par la vie et qui par l'intermédiaire d'un petit bébé, remontent lentement à la surface. Un roman qui vous laissera sans voix et qui vous chavirera le coeur.






un roman qui bouscule, qui peut choquer, qui peut mettre mal à l'aise ,  mais que je suis heureux d'avoir lu...sinon  je serai passé à côté d'un grand roman. 









une belle et bonne série-doudou où il fait bon revenir. A chaque fois le voyage est court et intense mais qu'est ce qu'il est bon!









 Un roman psychologique teinté de suspense qui vous tient en haleine et qu'on ne peut lâcher avant la fin.









Une saga jeunesse à lire, que l'on soit jeune ou moins jeune. L'une des plus belles histoires d'amour de la littérature.









 Voilà un petit roman tendre, drôle, étonnant qui nous replonge en enfance, nous donne un petit goût d'exotisme qui fait du bien.










Un premier roman maitrisé sur la chute d'un homme qui ne pourra rien faire pour l'enrayer.









Un roman feuilleton qui s'annonce dès ce premier épisode captivant. Un véritable page-turner qui donne envie de lire la suite.








BD


Un 1er tome qui m'a ravi complètement. C'est tendre, c'est beau, c'est touchant (j'ai pleuré devant certaines images). Je compte renouveler le voyage avec la suite.









Ben oui, la série télé fait tellement le buzz en ce moment qu'il fallait bien que je m'intéresse au phénomène.
Alors autant "Magasin général", je le lis pour les dessins et les dialogues, là c'est clairement les dialogues qui m'intéressent le plus.
J'ai vraiment accroché à ce premier tome. les personnages et leurs relations sont vraiment fouillés (les zombies n'étant qu'un prétexte pour parler des relations humaines).  L'intrigue avance bien et surtout la fin me donne envie de lire la suite.
Voilà que je succombe moi aussi à la folie "Walking Dead".
Je compte acquérir et lire le 2e tome en février. (En fait, je pense lire un tome par mois. Comme il y en a 16 de publié, pour le moment, j'ai encore de la marge.)



En conclusion: 

13 livres lus pour un total de 3724 pages.
2 BDs lus pour un total de 219 pages.
Total de pages lues dans le mois: 3943 pages.

Quand je vous disais que c'était un démarrage sur les chapeaux de roues. Presque 4000 pages lues en un mois (bon, je vous l'accorde avec les BDs, c'est un peu facile de gonfler ce score mais tout de même!)
En espérant que le mois de février soit aussi productif. Je croise les doigts.

Au mois prochain pour le bilan du mois de février.