jeudi 8 août 2013

Peacemaker Tome 1

4e de couverture: Hope Emerson, tireur d'exception, avait promis en recevant l'arme de son père sur son lit de mort de ne jamais en user contre son prochain. Mais dans un monde où tout se dérègle, où les hommes jouent leur vie contre de quoi manger, quelle liberté lui reste-t-il? Et le voici maintenant poursuivi par les Crimson Executers, assassins redoutables et déchainés qui ne semblent vouloir lui laisser aucun répit. 


Toujours dans ma découverte de (nouveaux) mangas, (d'ailleurs mon roman en cours en pâtit un peu car il avance à l'allure d'une tortue), mon regard s'est porté sur celui ci de manière futile: la couverture superbe de ce premier tome et le grain de celle ci.

Mais alors, si on m'avait dit un jour que je lirai un manga "western", avec gâchette facile et duel, je vous aurai ri au nez. Encore plus si l'on m'avait certifié que j'y prendrai du plaisir et que je serai captivé par cette histoire.
Pourtant, c'est ce qui s'est passé.

Ryouji Minegawa a réussi le pari fou de commencer son manga par une scène choc: un massacre perpétué par des mercenaires à la solde d'une famille influente (les fameux Crimson Executers) sous les yeux d'une petite fille terrifiée. Cette scène digne des plus grands westerns donne le ton au manga.
Voilà un manga âpre, violent (mais pas trop non plus), teinté tout de même d'une petite pointe d'humour. L'auteur réussi a conjuguer tout ça pour rendre son histoire accessible au plus grand nombre (bon ce n'est quand même pas un manga à mettre dans les mains d'un gamin de 8 ans).
Le canevas de l'histoire semble déjà vu ailleurs (l'histoire d'un jeune homme qui est appelé à devenir le sauveur de ce monde, le seul à pouvoir s'opposer aux "méchants" ( oui avec des guillemets car je soupçonne que les Crimson Executers sont beaucoup plus complexes qu'on ne le croit), qui a un don particulier (ici son maniement des armes, appris de son père, le célèbre Peace Emerson).
Malgré ce canevas déjà vu, je pense que l'auteur est assez malin pour éviter la redite et proposer une histoire qui tienne la route et sortir des sentiers battus. Il vaut le détour par son univers: nous parler de l'ouest Américain n'est pas courant dans les mangas. Cela nous change.

"PeaceMaker" est un manga addictif et les personnages sont tous intéressant à suivre. J'aime la nonchalance de Hope. Il va s'embarquer pour une aventure qu'il n'avait pas demandé et qui va complètement le dépasser. La jeune Nicola est très intrigante, tour à tour petite fille et adolescente (c'est très troublant. Selon le coup de crayon du mangaka, Nicola passe d'une petite fille de 8 ans (dirons nous) à une ado de 14 ans (là c'est moi qui extrapole sur l'âge puisque son âge n'est indiqué nulle part). Le Trio Hope/Nicola/Kyle (3e personne à se retrouver embarqué dans cette histoire juste pour garder un oeil sur Hope, "sa poule aux oeufs d'or") est ce qui a retenu mon attention. J'aime sa dynamique, et le côté humoristique du manga est amené par ce trio atypique.

Encore une fois, me voilà embarqué dans un autre manga, très différents de ceux dont j'ai parlé précédemment ("Cesare" et "Gisèle Alain")

Trois mangas, trois ambiances (trois facettes de ma personnalité?). Même en manga, j'aime la diversité. J'aime être surpris et je ne ferme aucune porte. La preuve avec ce 1er tome de PeaceMaker, qui ravira les fans de western et de grande aventure. Ce 1er tome , qui a première vue n'est pas ce vers quoi je suis attiré habituellement (les westerns, c'est pas trop ma tasse de thé) , m'a agréablement surpris et je continuerai l'aventure avec le tome 2.

Ryouji Minagawa: PeaceMaker Tome 1, Glénat, 214 pages, 2011


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