mercredi 30 avril 2014

Descente en librairie #43

Le mois d'Avril fait revenir les achats livres à la normale avec 6 livres qui rejoignent ma PAL.

01/04


Alors que son couple se délite et que sa galerie d'art est menacée de faillite, Zach Gilchrist, la quarantaine, décide de reprendre un de ses vieux rêves : écrire la biographie du célèbre peintre Charles Aubrey, dont sa grand-mère fut un temps le modèle.
Direction Blacknowle, village accroché à une falaise du Dorset, où le peintre était venu passer quelques étés en famille. Mais l'ambiance est pesante dans cette petite bourgade fouettée par les vents, et personne ne semble vouloir répondre aux questions du jeune galeriste...

Que s'est-il passé à Blacknowle en 1938 ? Qui est Mitzy, cette vieille femme recluse, un tantinet sorcière, qui prétend avoir été la muse d'Aubrey, et bien plus ? Et d'où proviennent ces toiles du maître, jusqu'à présent inconnues ?

Au fil de ses rencontres, Zach va peu à peu mettre à jour de troublants secrets. Des secrets si lourds que les conséquences en résonnent encore aujourd'hui...




Ce roman est arrivé dans ma BAL, comme une belle surprise. La couverture est superbe et la 4e de couverture (que je vous ai mis plus haut) m'intrigue beaucoup. 

(Reçu dans ma BAL)

02/04

Un roman fort et original, où le destin contraire tente d'empêcher une superbe histoire d'Amour. Hazel est une jeune fille très malade… un cancer qui l'épuise doucement et qui la rapproche de son dernier souffle. Augustus, lui, plus chanceux est en rémission. Lors d'une rencontre, une étincelle se produit entre eux, une alchimie forte et émouvante.

Il était temps que le dernier roman de John Green rejoigne ma PAL. J'ai profité de la magnifique couverture de France Loisirs pour en faire mon achat du trimestre. (ce qui tombait bien car je n'avais rien vu qui m'inspirais ce trimestre pour acheter). Maintenant que tous les "John Green" ont rejoint ma PAL, il serait temps que je retrouve sa plume...qui me manque. 

(Achat France Loisirs)


11/04

A quinze ans, Lisa est dans ses nuages. Jusqu'au jour où, divorçant, ses parents la ramènent sur la terre. Ecartelée entre deux foyers, elle a désormais deux pays. Alors, forcément, elle voyage et s'ouvre à de nouveaux horizons. Forcément, elle fait des rencontres et découvre les humains. Les braves citoyens et les autres, ceux qui n'ont ni la bonne couleur ni les bons papiers ; les braves citoyens et les traîtres, ceux qui ne croient pas aux frontières ni à l'instinct de propriété ; les braves citoyens et Mamadou, son frère de ciel cassé, écartelé comme elle entre deux pays ; les braves citoyens et elle, Lisa, condamnée comme lui, à rêver plus haut que le coeur des autres...

Un petit roman qui m'a l'air charmant mais également fort et touchant. 

(Reçu dans ma BAL (Box de Pandore)



"1099. Un crime dans une abbaye. 
Un secret gardé depuis des siècles.
Un jeune alchimiste qui peut changer l'histoire." 

Un roman historique des plus mystérieux. J'aime de plus en plus les courts résumés. Ils permettent de se plonger dans le livre, "vierge" de toute révélation. 

(Reçu dans ma BAL (Box de Pandore)



19/04


Dans les années 30, au sud de l'Amérique, un banquier est abattu par Sidney Clifford, métayer et ancien marine. Sidney a tout perdu et s'est emparé de papiers compromettants. Dans sa fuite, il prend Carson, une adolescente orpheline, sous son aile. Pourchassés tous deux par une police corrompue et des tueurs prêts à tout, ils cherchent à gagner la frontière, semant sur leur route un espoir grandissant parmi les laissés pour compte.
Un roman dur, étourdissant, à lire absolument !

Un roman qui me tentait depuis longtemps (depuis sa sortie, en fait). J'ai profité du fait que ma mère l'avait acheté pour le lui piquer. (Car oui, ma mère me donne certains de ces livres après les avoir lu. Cela n'encombre pas sa bibliothèque...mais plutôt la mienne). 

(Cadeau)

25/04

Nous sommes à Francfort, en 1936, et la ville est surexcitée. Partout des banderoles, des oriflammes, les uns ont mis leurs plus beaux habits, les autres leurs uniformes tout neufs. Le Führer vient d'arriver, il prendra la parole à l'Opéra. C'est la fête.
Gaie, vive, jolie, Suzanne Moder a dix-huit ans. Avec ses amies, elle se moque des garçons dans leurs tenues de parade. Amourettes, chansons, discussions passionnées, pourquoi ne pas s'abandonner à ce monde nouveau, enthousiaste et fascinant ?
Mais en réalité, Suzanne a peur. Certains signes l'inquiètent : la police et ses perquisitions, les juifs et leurs regards traqués, les ouvriers qui murmurent...

Témoignage unique sur les tensions, les ambiguïtés et l'hystérie régnant dans l'Allemagne des années 1930, dénonciation sans appel de l'horreur totalitaire, un roman plein de charme et d'humour, lors même qu'il décrit les premiers instants d'un cauchemar. Un chef-d'oeuvre à redécouvrir, par une des personnalités les plus fascinantes et les plus injustement méconnues des lettres allemandes.

9e livre de la collection "Belfond [Vintage] a rejoindre ma PAL, grâce à Brigitte des Editions Belfond, qui  continue d'alimenter mes heures de lecture avec des romans passionnants. (Deux livres en un mois, là, je dis que c'est Noël avant l'heure). Merci Brigitte! 
De plus ce livre là m'a l'air vraiment passionnant et essentiel pour comprendre le nazisme.(une période qui m'intrigue depuis toujours).  
De toute façon, je vous encourage vivement à vous plonger dans cette magnifique collection qu'est "Belfond [Vintage]. Vous y trouverez votre bonheur! 

Ce roman paraitra en librairie le 7 mai 2014

(Reçu dans ma BAL)

Voilà pour ce joli moi d'avril. Comme vous voyez, j'ai été plus que raisonnable.  En espérant continuer sur cette lancée en mai.

Au mois prochain pour les arrivées dans ma PAL.


La Discothèque du 20e siècle #55

En 1994, Misty nous chantonnait une liaison équtable.

Misty Oldland: A fair Affair (1994)

A fair affair by Misty Oldland on Grooveshark

Révélée par Got me a feeling un an plus tôt dans son Angleterre natale, Misty Oldland réussit à transformé l'essai quelques mois plus tard avec cet intelligent démarquage de la chanson de Gainsbourg la plus connue au niveau mondial Je t'aime moi non plus, son duo érotique avec Jane Birkin, publié en 1969. [...] 25 ans plus tard, Misty se souvient de "je t'aime" pour notre plus grand plaisir nostalgique. (Source: Fascicule; La Discothèque du 20e siècle: 1994", Polygram Direct)

Bonne écoute!

mardi 29 avril 2014

Succubus Tome 2 (Succubus Nights)

4e de couverture: Georgina est un démon qui tire sa puissance du plaisir des hommes. Il y a des compensations plutôt sympas : elle peut changer de corps à volonté et elle est immortelle. Mais ne pas pouvoir roucouler avec le seul homme qui l’accepte comme elle est, c’est trop injuste ! Dans la librairie où elle travaille, c’est aussi un peu chaotique. Son collègue Doug a un comportement étrange et Georgina soupçonne quelque chose de bien plus démoniaque qu’une overdose d’expressos. Et voilà que son meilleur ami immortel, un incube irrésistible, lui confie une mission de séduction plus que délicate. Une fois encore, Georgina va devoir remuer le ciel et l’enfer… vite !

ATTENTION! RISQUE DE SPOILERS SUR LE TOME 1 (vous voilà prévenus)

Ce fut juste avant la fin du mois d'Avril que m'est revenu en tête, Georgina, et notre rendez-vous bimensuel. Ouf juste a temps. 
Ce fut un vrai plaisir de retrouver la libraire succube la plus célèbre de la littérature. (oui oui, rien de moins). J'ai replongé avec bonheur dans les aventures de Georgie (hum, peut être pas le surnom le plus glamour quand on sait que pour moi, Georgie est un dessin animé de mon enfance). 
Je pense que c'est une bonne idée que de lire une saga tous les deux mois. La lassitude ne s'installe pas, les éléments des précédents tomes sont encore en tête et les retrouvailles avec les personnages sont très agréables. 

Dans ce 2e tome, Georgina entame une relation amoureuse (et forcément compliquée quand on est succube) avec Seth, son auteur favori. C'est aussi le retour de Bastien, un incube, que Georgina a formé et qui va lui demandé de l'aider à piéger une animatrice radio, fondatrice d'une fondation religieuse, et que Bastien doit séduire. 
Sauf que Georgina, est un peu occupé à découvrir ce que cache le comportement de Doug son collègue qu'elle ne reconnait pas. 

J'aime toujours la personnalité de Georgina: cash, mais se posant des questions tout de même, prêt à venir en aide à ses amis, mais ne se laissant pas marcher sur les pieds. 
L'écriture de Richelle Mead est toujours très fluide, sans temps mort. les intrigues sont nombreuses mais aucune n'est laissé sur le bord de la route et trouve sa  conclusion à la fin du tome. 
Bien sûr, la relation Georgina/Seth est centrale, au détriment d'autres personnages, comme les collègues de Georgina, qui, a part, Doug, sont aux abonnés absents...mais bon, la relation de Georgina/Seth est centrale et elle me plait, c'est l'essentiel. 
L'arrivée de Bastien donne un peu de piment au roman et c'est très appréciable. 

Faisant de son personnage principal une succube, il faut bien évidemment qu'il y ait des scènes un peu olé olé. Du moins, c'est ce que le lecteur est en droit d'attendre. Avant de commencer la lecture de la saga, j'ai eu peur que le sexe prenne une place très importante. Au final, ce n'est pas le cas. Il y a fort heureusement quelques scènes de sexe, elles sont bien dosées, mais surtout, bien écrites: tellement bien qu'elles en deviennent excitantes. Un petit bravo à Richelle Mead (mais également à son traducteur Benoit Domis) pour ces petits moments fantasmatiques. 

Au final, un 2e tome aussi bon que le premier (et que j'ai d'ailleurs même trouvé un peu au dessus: un petit point pour s'en rendre compte: je commence à m'attacher à Georgina.). Richelle Mead maîtrise son sujet, et ses histoires et je n'ai qu'une hâte: être au mois de juin pour retrouver Georgina dans la suite de ses aventures. 
Une série  Bit Lit a découvrir. Pour moi, l'une des meilleures éditée en France. 

Richelle Mead: Succubus Tome 2 (Succubus Nights), (Succubus On Top), Milady, 506 pages, 2009





dimanche 27 avril 2014

Slow Qui Tue #189: Les parfums de sa vie

Le slow qui tue de la semaine nous fait sentir les parfums de sa vie que nous avons tant aimés.

Art Mengo: Les parfums de sa vie 


Bonne écoute!


samedi 26 avril 2014

Film Romantique #9: Shakespeare in love




Année: 1998
Réalisateur: John Madden
Casting: Joseph Fiennes (Will Shakespeare), Gwyneth Paltrow (Viola de Lesseps), Colin Firth (Lord Wessex), Judi Dench (Queen Elizabeth)...

Synopsis: En l'été 1593, le jeune poète et dramaturge au talent prometteur William Shakespeare, criblé de dette et harcelé par son commanditaire Henslowe, promet de lui livrer bientôt une nouvelle pièce, "Romeo et Ethel, la fille du pirate", dont il ne possède en fait que le titre. Lady Viola, qui vénère les sonnets de Shakespeare, rêve de devenir actrice, ce qui est rigoureusement interdit aux femmes. Qu'a cela ne tienne, elle se déguise en garcon et décroche le rôle de Roméo. William découvre vite l'identité de son jeune premier et en tombe follement amoureux. (Source: Allociné)



Ce film fut l'un des cartons de l'année 1998, avec quelques oscars à la clé (dont celui de meilleur film et de la  meilleure actrice pour Gwyneth Paltrow (fort mérité).
Pour moi ce fut mon entrée dans le monde de Shakespeare, et pour être plus précis, dans celui de Roméo et Juliette. (Quelques années plus tard, je découvrirai « Hamlet » avec le  film de Kenneth Brannagh (en VO s'il vous plait !) qui fut une étrange découverte. Étrange, car ce fut l'un des premiers film que je vis en VO, de plus dans une langue anglaise classique que je ne maîtrisais pas du tout  (heureusement les sous titres étaient là pour m'aider). Mais tout ceci est une autre histoire.

Revenons à « Shakespeare in Love ». Ce dernier est l'un de mes films préférés, découvert au cinéma avec les yeux écarquillés et le cœur émerveillé. Les acteurs sont tous formidables (mention spéciale tout de même à Gwyneth Paltrow dans le rôle de Viola/Thomas Kent et à Colin Firth, qui, pour une fois, joue le rôle d'un méchant (peu habituel de sa part pour être souligné). J'ai bien évidemment craqué sur le jeune et beau Joseph Fiennes (moins connu que son frère Ralph, et pourtant très séduisant) qui campe un Shakespeare très romantique.
Le tableau ne serait pas complet si je n'évoquais pas Judi Dench, qui offre tout son talent et sa dignité au rôle de la Reine Elizabeth Ière.

A l'époque, ce qui m'avait attiré vers ce film, c'est son postulat de départ : la rencontre de William Shakespeare avec Lady Viola de Lesseps, qui lui inspirera sa pièce la plus fameuse « Roméo & Juliet ». C'est ainsi que le film nous propose une mise en abyme, puisque le film et la pièce se confondent constamment, prenant le même canevas, mais contrebalancé par quelques pirouettes humoristiques (comme la fameuse scène du balcon de « Romeo & Juliet », que Will vit avec Viola...sauf que quand il monte au balcon, il se trouve nez à nez avec la nourrice de cette dernière (ce qui me donne à chaque fois un petit fou rire). Ou bien le duel entre Tybalt et Mercutio, transformé en duel entre Shakespeare et Lord Wessex.

Après ce 4e visionnage du film, je dois dire que j'ai été encore une fois emporté par le romantisme de cette histoire:  la performance des acteurs m'a une fois encore énromément plu, à la différence que cette fois ci, j'ai plus apprécié le personnage de Lord Wessex, malgré sa couardise et sa vilenie. (serait ce dû au fait d'avoir vu Colin Firth en Darcy depuis mon précédent visionnage de ce film , qui m'a fait changer mon point de vue sur ce personnage?).

Le petit plus de ce visionnage, fut de l'avoir apprécié dans la langue de Shakespeare puisque je l'ai vu en DVD (alors que mes autres visionnages avaient lieu en VHS ; car « Shakespeare in love », fait partie de ses films que j'ai dû acheter deux fois : d'abord en VHS puis en DVD, pour pouvoir m'adapter au temps qui passe, mais aussi pour pouvoir l'apprécier en VO) : et là, on prend un coup au cœur supplémentaire en entendant les mots de Shakespeare, dans la bouche de ces acteurs jouant des extraits de la pièce, à la fin du film. Un vrai régal !

Il est parfois difficile de choisir une scène préférée dans un film qu'on apprécie de bout en bout. Pour « Shakespeare, in love », je n'avais aucune idée de ma scène préférée (car je n'en avais simplement pas, trouvant le film très bon mais ne voyant aucune scène se détacher pour qu'elle soit celle qui fasse  battre mon petit cœur). Puis, c'est en revoyant ce film que ma scène préférée m'a sauté aux yeux et qu'elle s'est imposée à moi.

Risque de Spoilers
Je peux donc dire, maintenant que ma scène préférée du film est celle de l'entrée de Viola sur scène, en Juliet, lors de la représentation devant le peuple, vers la fin du film. Will Shakespeare la regarde alors avec des yeux rempli d'amour et d'admiration. Leur regard se croisent. Et là, je fond littéralement.



Fin des Spoilers

« Shakespeare in Love », est l'une des versions de « Romeo & Juliet », qui sort du lot, de par son originalité, en mettant un William Shakespeare des plus romantiques dans le rôle titre. 

C'est également un bon film de divertissement qui peut vous amener à découvrir l'univers de William Shakespeare. Mais surtout, ce film montre à la jeune génération que les pièces de Shakespeare ne sont aucunement barbantes. Bien au contraire ! 
Elles étaient rempli d'amour, d'action, de trahisons. Elles étaient tout simplement ce qu'est le cinéma aujourd'hui : un merveilleux divertissement. Sauf qu'elles ont simplement traversées le temps...






mercredi 23 avril 2014

La Discothèque du 20e siècle #54

En 1993, un groupe de trois jeunes grenoblois montaient dans les Charts avec une ballade.

Les Charts: Aime moi encore (1993)



Basé à Grenoble, le groupe est formé de trois garçons, deux frères (Jacky et Charly) et leur ami d'enfance (Francis), tous trois d'origine sicilienne. Un premier album (L'océan sans fond) les fait remarquer en 1989. Le 2e (Notre monde à nous atteint en revanche le double disque d'or lorsque Aime moi encore se retrouve 9e du Top 50. Depuis Changer, 5e album en 1997, Charly poursuit en solo sous son vrai nom Calogero. (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1993", Polygram Direct)

Bonne écoute!

lundi 21 avril 2014

Une saison à Longbourn

4e de couverture: Sur le domaine de Longbourn, vivent Mr et Mrs Bennet et leurs vénérables filles, en âge de se marier.
À l’étage inférieur veillent les domestiques. Personnages fantomatiques dans le célèbre roman de Jane Austen, Orgueil et préjugés, ils deviennent ici des êtres de chair et de sang qui, du matin au soir, astiquent, frottent, pétrissent et vivent au rythme des exigences et des aventures de leurs bien-aimés patrons. Mais ce que les domestiques font dans la cuisine, sans être observés, pendant qu’Elizabeth et Darcy tombent amoureux à l’étage, relève d’eux seuls… Une histoire d’amour peut en cacher une autre, et qui sait quel secret enfoui risque de ressurgir.

Les réécritures du roman le plus célèbre de Jane Austen, "Orgueil et préjugés" sont légions de l'autre côté de la Manche. Elizabeth, Darcy et tous les autres continuent d'inspirer bon nombre d'écrivains. 
Les Editions Stock ont publiés, en ce mois d'avril un nouveau roman inspiré du roman le plus fameux de Jane Austen: Une saison à Longbourn est une réécriture du roman "Pride & Préjudice" (une énième pourrait on dire et surement pas la dernière à paraître en France. Les Editions Milady ont même fait de ces réécritures un petit fond de commerce par l'intermédiaire de leur collection "romance Pemberley") qui sort de l'ordinaire je trouve. 
En effet, Jo Baker prend le parti de nous raconter les coulisses du roman, en s'intéressant aux personnages de l'ombre: les domestiques. Car, oui, pendant que Lizzie et Darcy jouent au chat et à la souris, que se passent ils pendant ce temps dans la cuisine des Bennet? 

C'est ainsi que le lecteur fait la connaissance de Sarah, femme de chambre des Bennet, arrivée là alors qu'elle était enfant, de Mr &  Mrs Hill, respectivement chauffeur, et intendante, de Polly, adolescente de 13 ans, femme de chambre également, qui, sous la protection de Sarah, découvre le monde qui l'entoure...puis il y a James, le nouveau valet tout juste débarqué, avec ses secrets et ses mystères. 
Voilà les personnages qui nous intéressent dans le roman, Elizabeth, Jane, Darcy, et les autres personnages connus du roman de Jane Austen jouent à leur tour les ombres de ce roman ci (ou de figurants si vous préférez). 

J'ai énormément aimé cet hommage (car oui, avant d'être une réécriture du chef-d'oeuvre de Jane Austen, c'est un merveilleux hommage que Jo Baker rend à cette auteure qui a bercé sa jeunesse. L'auteur avoue même à la fin de son roman qu'Orgueil et Préjugés" est le seul roman qu'elle relit régulièrement). L'auteur met sa plume tendre, charmante, mais aussi incisive et subversive (il y a certains passages ou éléments du roman qui peuvent surprendre) au service de personnages haut en couleur et qui vous charmeront dès les premières pages. Mais surtout, Jo Baker ne fait pas un travail de réécriture, elle se sert de son imagination pour donner du corps et de l'esprit à des personnages qui ne sont que partiellement évoqué dans le roman original. Par exemple, James, le valet, qui ne fait qu'une brève apparition dans le roman original  (un petit tour et puis s'en va) est la pierre angulaire d"Une saison à Longbourn". C'est lui, (avec Sarah, l'héroïne de cette histoire) qui apporte le mystère et les meilleures révélations. 

Bien sûr, il est appréciable de croiser, derrière une porte, ou dans le salon, Lizzie ou Jane, et de se remémorer l'histoire à rebondissement de "Pride & Préjudice" (d'ailleurs, j'ai trouvé très malin, de la part de l'auteur, de mettre comme titre de chapitre, des extraits du roman de Jane Austen. Ainsi, le lecteur peut, pendant qu'il lit les destins de Sarah et de James, savoir à quel endroit du roman de Jane Austen, nous en sommes), cela rappelle aux lecteurs de bons souvenirs. 

Les deux premiers volumes de l'histoire sont très charmant: il ne s'y passe pas grand chose, mais il est plaisant de se laisser bercer par la plume de Jo Baker (très bien traduite par Sophie Hanna. Elle a réussie à reprendre le "style"  charmant et incisif de Jane Austen, en gardant un ton  assez moderne). Les pages se tournent tranquillement:  je replongeais progressivement dans mes souvenirs du roman de Jane Austen. Je voyais ainsi poindre l'ombre de ce félon de Wickam, qui pour le coup a une part plus importante que les autres personnages. Il est plus présent que Jane par exemple. En même temps, Wickam et James ont un lien, que je ne dévoilerai pas pour garder le suspense. 

Puis, vient le 3e volume. Ah la la! C'est là que le roman prend toute sa force et que l'imagination fertile de Jo Baker s'intensifie. Le premier volume installe les personnages que le lecteur ne connait pas: les domestiques des Bennet,  Sarah, Mr & Mrs Hill, Polly et James, mais également Ptolémé, le domestique mulâtre des Bingley, qui fera chavirer le coeur de Sarah. Le 2e volume continuait de raconter le quotidien des domestiques, en l'incluant à celui des Bennet, comme en miroir, tout en instillant la petite part de mystère concernant James. (Mr Bennet est même plus présent dans "Longbourn", que dans "Pride & Prejudice"). 
Le 3e volume lui, va commencer par un flashback qui remonte à la naissance de James; Le lecteur va alors découvrir, en quelques chapitres, la vie de James et les zones d'ombres du personnages vont s'éclairer de manière ahurissante. Certaines révélations m'ont laissé pantois, mais ravi. J'ai bien aimé l'histoire et les révélations que l'auteur à mis en place (elle pourraient certes choquer les puristes du roman, qu'importe. Je trouve que ces révélations ne dénaturent pas le roman original, et rend original ce nouveau volet d'"Orgueil et Préjugés". Surtout, Jo Baker va plus loin dans l'histoire de Lizzie et Darcy. En effet, les derniers chapitres sont consacrés à la vie à Pemberley avec Mr &  Mrs Darcy,(et Sarah bien sûr!). 

Je ne regrette absolument pas cette lecture. Elle m'a permis de retrouver l'univers de Jane Austen, de manière différente et originale. "Une saison à Longbourn" est un hommage réussi à l'oeuvre de Jane Austen. L'histoire d'amour que l'auteur met en place dans "Longbourn"  est tout aussi belle que celle d'Elizabeth et Darcy dans "Orgueil et Préjugés".  

Pour tous les amoureux de Jane Austen (et de son roman "Orgueil et Préjugés"), pour tous les curieux qui veulent savoir ce qui se passent en coulisse, ou tout simplement pour tous les fans de belles histoires d'amour, je vous conseille très vivement ce livre. C'est un petit bonbon acidulé qui fond dans la bouche avec douceur. Un très bel hommage à Jane Austen, par une auteure à découvrir, Jo Baker. Je serai maintenant curieux de découvrir un autre roman de Jo Baker (celui ci étant son 4e roman, mais le premier traduit en France) pour entrer dans son propre univers.  

Merci à Amandine et aux Editions Stock  de m'avoir permis de faire à nouveau le voyage dans l'univers d'"Orgueil et Préjugés". 



Jo Baker: Une saison à Longbourn (Longbourn), Stock, 394 pages, 2014


dimanche 20 avril 2014

Slow Qui Tue #188: Suddenly

Quand le slow qui tue arrive soudainement, cela donne l'une des plus belles chansons qui soit:

Billy Ocean: Suddenly


Bonne écoute!


mercredi 16 avril 2014

La Discothèque du 20e siècle #53

En 1991, Maurane se demande qui va là: un ami ou un ennemi?

Maurane: Ami ou ennemi (1991)





Si son album homonyme (1989) lui a valu de sortir définitivement de l'ombre, c'est tout de même avec Ami ou ennemi que Maurane s'est imposée comme l'une des chanteuses les plus brillantes de la nouvelle scène francophone. Cet album a en outre scellé son entente artistique avec Jean-Claude Vannier, que l'on retrouve derrière Sur un prélude de Bach, ça casse, mais aussi derrière la chanson titre. Sorti en simple, Ami ou ennemi a connu un succès justifié en France et ne Belgique. (Source: Fascicule "L'encyclopédie de la chanson française n°41", Polygram Collections)

Bonne écoute!

mardi 15 avril 2014

Le Lys de Brooklyn (Belfond Vintage Saison 2, Volume 8)

4e de couverture: « Mon Dieu, faites que je sois quelque chose, à chaque instant de chacune des heures de ma vie. Faites que je sois gaie ; faites que je sois triste ; que j'aie froid, ou chaud ; que j'aie faim... ou trop à manger ; que je sois en haillons, ou mise avec élégance ; que je sois sincère ou perfide ; loyale ou menteuse ; digne d'estime ou pécheresse. Mais faites que je sois quelque chose, à chaque instant ! Et, quand je dors, faites que je ne cesse de rêver, afin que le moindre petit morceau de mon existence ne soit perdu ! »

Succès phénoménal jamais démenti depuis sa parution en 1943, un mythe de la littérature américaine, adapté au cinéma par Elia Kazan. Un superbe roman d'apprentissage sur les jeunes années de Francie Nolan, fillette sensible, assoiffée de culture et de livres, dans le quartier misérable de Brooklyn au début du xxe siècle. Un coup de coeur d'une fraîcheur et d'une imagination extraordinaires, un livre-culte publié en France en 1946 et inexplicablement jamais réédité depuis, une redécouverte indispensable.


Les Archéologues des Editions Belfond continuent de fouiller dans la mer immense qu'est la littérature, pour nous donner à (re)découvrir des petites perles littéraires. 
8e perle de la collection "Belfond [Vintage]", Le Lys de Brooklyn est un monument de la littérature américaine (étudié dans les universités) injustement oublié de ce côté ci de l'Atlantique. 

Betty Smith nous emmène dans le Brooklyn du début du XXe siècle: un Brooklyn où la misère est à chaque coin de rue. C'est dans ces lieux que vit la petite Francie, une petite fille de 12 ans, avec ses parents John et Katie Nolan et son petit frère Neeley. Le lecteur va progressivement suivre Francie de  son passage de l'enfance à l'âge adulte. 

D'une plume tendre et sincère, Betty Smith dépeint la misère de Brooklyn (comme le faisait Dickens en son temps) mais sans misérabilisme. Même si la vie de Francie est dénué de richesse, elle s'écoule paisiblement, sans colère, et malgré le peu de moyens que sa famille a, cela leur suffit, car elle est remplie d'amour. 
La première partie du roman (celle qui dépeint en une centaine de pages, la journée singulière de Francie) est d'une telle force qu'elle nous immerge totalement dans ce Brooklyn des années 10. Les us et coutumes du quartier nous sont montrés simplement et familiarise le lecteur avec les personnages qui vont graviter autour de lui et l'accompagner pendant un laps de temps plus ou moins long. 
Puis, dès la 2e partie, un retour en arrière s'opère pour reprendre l'histoire à la rencontre des parents de Francie, Katie et John. De cette rencontre va naître deux enfants qui vont avoir les meilleurs parents du monde (Katie va absolument vouloir que ses enfants aille à l'école pour avoir une meilleure vie), et John sera un papa attentionné, malgré ses problèmes de boisson. 

Ce roman n'aurait pas un tel charme sans ses personnages: de Francie, cette petite fille qui s'épanouie dans les livres, à Neeley jeune garçon débrouillard, à Katie, mère attentionnée qui fera tout pour ses enfants à John, un artiste qui chante dans les bars et les restaurants, que l'alcool emporte dans ses filets, en passant à Tante Sissy (ma tante préférée) qui va se marier trois fois sans divorcer car elle n'en voit pas l'utilité et qui appellera tous ses maris John. 

La misère est certes présente mais Betty Smith rend cette misère très belle, et ne noircit pas le tableau. Par exemple, John est un alcoolique invétéré et pourtant, un père et un mari attentionné (il n'a jamais été violent avec sa femme ou ses enfants), qui, aux yeux de Francie est le meilleur des pères. 
Même le drame qui va frapper les Nolan, au milieu du roman est retranscrit avec pudeur. Bien sûr, les larmes peuvent perler aux coins des yeux, mais la vie continue. Une vie simple, belle et souriante. L'espoir est toujours là au coin de la rue. 

Si quinze jours m'ont été nécessaire pour faire ce voyage et cette rencontre avec les Nolan, c'est que je m'y sentais tellement bien que je faisais traîner le roman exprès pour que le voyage soit le plus long possible. D'ailleurs, au moment de tourner la dernière page et de laisser partir Francie vers sa nouvelle vie, j'ai eu le coeur gros. Comme si je disais au revoir à des amis. 

Malheureusement, tout à une fin et mon séjour chez les Nolan est maintenant terminé. Pourtant, ils m'accompagnent encore,même deux jours après mon départ. 

Voilà un très beau roman, auquel ma chronique ne rend pas hommage comme il devrait. Un roman paisible, joyeux, qui m'a fait découvrir une partie de New York que je ne connaissais pas, n'ayant pas trop l'habitude de franchir le pont de Brooklyn de ce côté là. Un roman vibrant de sincérité et de poésie, de pudeur et d'empathie. Je suis certain, que si vous plongez dans les pages de ce roman, vous ne pourrez qu'aimer ces personnages, qui ont su mener leur vie tranquillement, avec le peu qu'ils avaient. Mais qui vivaient leur vie avec joie, espérance et amour. 
Un classique de la littérature américaine au même titre que "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur", que Belfond a eu la bonne idée d'aller "repêcher" dans l'océan des merveilles littéraires du siècle dernier. 
Merci à eux! 

Maintenant, cher lecteur/lectrice, je vous encourage à découvrir ce joyau et à faire la connaissance des Nolan. Je suis certain que vous serez touché au coeur! 

Merci à Brigitte et aux  Editions Belfond de me permettre de découvrir toutes ces petites perles. Grâce à vous ,j'ai rencontré une famille extraordinaire. 




Betty Smith: Le Lys de Brooklyn, (A tree grows in Brooklyn), Belfond (Collection Belfond [Vintage]), 709 pages, 1946 (pour la première édition), 2014 (pour la présente édition)















2e livre lu pour le challenge New York organisé par le webzine Café Powell.






1er Roman lu dans le cadre du challenge "La Littérature Fait Son Cinéma (Saison 4) organisé par Ostinato du blog Lukealivres. "Le Lys de Brooklyn"  a été adapté au cinéma par Elia Kazan en 1945 avec Dorothy McGuire, Joan Blondel, James Dunn et  Lloyd Nolan...)





dimanche 13 avril 2014

Challenge "La Litttérature Fait Son Cinéma" (4e année) chez Ostinato (du blog Lukealivres)

Bonne nouvelle! Le challenge "La Littérature Fait Son Cinéma" continue!

Petit rappel: il y a quelques jours, finissait la 3e saison du Challenge "La Littérature fait son Cinéma". J'expliquai dans le  billet final de cette 3e saison, que je mettais fin au challenge par manque de temps pour l'organiser mais aussi par manque d'envie.

Après en avoir discuté avec Ostinato, une participante de la saison dernière, et qui était partante pour reprendre le flambeau,  je lui ai donné mon accord pour qu'elle reprenne le challenge pour une 4e saison.

C'est ainsi  que Le challenge La Littérature Fait Son Cinéma est reparti pour une année supplémentaire sur le blog d'Ostinato: Lukeàlivres.

Pour ceux qui veulent s'inscrire, c'est par ici .

Le Challenge débute aujourd'hui et prendra fin le 13 avril 2015!

Un dernier argument pour que vous craquiez pour cette nouvelle édition, regardez le logo qu'Ostinato a concocté pour cette 4e année:

 
 
 

Comment pourriez vous ne pas craquer avec un logo pareil!

Les règles ne changent pas des autres années. Seule une petite nouveauté est présente: "les livres ayant pour thème le cinéma sont également accepté.  Mais vous en saurez plus en visitant la page du challenge sur le blog Lukealivres tenue de main de maître par Ostinato. Alors, qui est partant pour une nouvelle année de lectures cinématographiques?

Slow Qui Tue #187: Le Sud

Le Slow qui tue de la semaine nous offre une ballade dans le Sud...et toujours en été.

Nino Ferrer: le Sud


Bonne écoute!


vendredi 11 avril 2014

La Box de Pandore #2

Voici de nouveau


de retour sur le blog pour la Box d'Avril (la 2e pour ma part).

Petit rappel du concept de la Box :

 La Box de Pandore est une box que l'on reçoit tous les mois. Le  thème principal de cette Box est axée sur la littérature jeunesse. (Elle est donc destinée aux plus petits jusqu'aux adolescents...mais peut aussi intéresser les adultes). 

Lors de votre inscription, vous donnez l'âge de l'enfant à qui s'adresse cette Box, si c'est un garçon ou une fille (ou les deux) et quelques autres critères. 

J'ai reçu avec étonnement (car je ne pensais pas la recevoir aussi tôt) ma 2e Box aujourd'hui. 

Et (toujours) pour 18 €, voici ce qu'elle contenait: 



Mais qu'est ce qui se cache sous ce joli papier crépon de couleur jaune? 



Tadam!! La petite boite en fer toute rose avec des fraises dessus m'a de suite tapée dans l'oeil. 





Tout d'abord passons aux gooddies: 

Dans la petite boite en fer rose (qui est toute mimi) il y avait 

une sucette Schoko Lolly en forme de lapin (ça tombe bien c'est bientôt Pâques!)
quelques chocolats (dont un petit ourson!!) (ça tombe bien ,c'est bientôt Paques! Mais je crois que je me répète là). Tout ça pour dire que La Box de Pandore s'adapte à la saison. Et ça c'est cool! (oui, parfois, j'écris comme quand j'avais 12 ans! C'est que la Box de Pandore fait rajeunir, mine de rien!)
Il y avait également deux marque pages (dont un tout petit où est inscrit "Mon premier Marque-Page. Comme c'est mignon tout plein!!) et une carte postale à l'effigie du site "La Box de Pandore". 



Maintenant, il est temps de passer aux livres et je dois dire qu'encore une fois, l'équipe de la Box a fait des merveilles. 

Commençons tout d'abord par

-  le petit carnet à spirale blanc (qui se trouve à côté de la BD), qui se trouve être un carnet pour dessiner. Je suis hyper nul en dessin. Ce n'est pas grave. Soit j'en ferai profiter quelqu'un, soit je m'en servirai comme carnet de lecture. 

Maintenant, les livres(!!!!)

Comme pour la Box de Mars, il y avait deux romans et une BD. 

J'ai entendu ton coeur pleurer: Christophe Renault (Editions Petit à Petit , Collection "Lignes de vie") 10€ : Un éditeur que je ne connaissais pas (et c'est ce que j'aime dans le concept, aussi, nous faire découvrir des petits éditeurs qui proposent souvent de jolis petits romans). J'ai d'ailleurs l'impression que J'ai entendu ton coeur pleurer est un roman qui va me plaire. La couverture déjà, m'a tapé dans l'oeil et le résumé m'a convaincu: 

"A 15 ans, Lisa est dans les nuages. En divorçant, ses parents la ramènent à la réalité. Ecartelée entre père et mère, elle a désormais deux pays et va de l'un à l'autre, une valise à la main. Elle découvre l'univers des sans papiers."

Franchement, comment on peut ne pas craquer sur un résumé pareil!! 

Le secret de la pierre occulte: Arthur Balder (Editions Albin Michel, Collection "Wiz"): 17€: La couverture de ce roman est magnifique et le résumé est des plus intriguant: 

"1099. Un crime dans une abbaye.
Un secret gardé depuis des siècles.
Un jeune alchimiste qui peut changer l'histoire."

Un résumé très court mais qui justement donne envie. je connaissais bien évidemment la collection "Wiz" d'Albin Michel...mais pas ce roman sorti en 2008. Encore une fois, l'équipe de la Box à bien choisi.

Zone Sinistrée (Tome 1: La Communauté): Zalozabal (Editions ERKO): Une BD Post Apocalyptique (ce me semble)  qui m'a l'air bien (même si je ne suis pas trop fan des dessins. Mais l'histoire m'intrigue beaucoup. Donc pourquoi pas. A tenter! 

Résumé de la BD: 
"Nous sommes en 2021... et le pire n'est apparemment plus à venir. Tremblement de terre au Japon, pneumonie atypique en Europe, catastrophes nucléaires aux Etats-Unis, ont émaillé la première moitié de 2018 et plongé l'humanité dans une récession sans précédent. Héroïca est la plus grande des "villes-minutes" construites aux USA pour abriter les rescapés de l'hiver nucléaire. Ville en kit déjà délabrée, elle abrite une population largement miséreuse, victime de l'insalubrité et des guerres de gangs. Dans ce chaos urbain, deux destins vont se rapprocher de façon inattendue. Doug Balthus, policier et joueur criblé de dettes, se retrouve forcé pour solder ses comptes de travailler pour le gang des Nez Blancs. Sa mission : retrouver Alicia, la nièce de leur chef, portée disparue après avoir succombé à la "peste baveuse" - une mystérieuse et nouvelle maladie qui risque de décimer la ville. Il trouve sur sa route Laura, danseuse, droguée, prête à tout pour sortir son fils de cet enfer. Ensemble, ces deux âmes perdues seront-elles assez fortes pour survivre à Héroïca ?"

Encore une fois, l'équipe de la Box de Pandore a fait de très bon choix (et je les en remercie d'ailleurs). Tout me plait (en même temps, je ne suis pas très difficile en matière de lecture et j'aime les découvertes livresques.) Moi qui voulait  en découvrir plus  sur la littérature jeunesse, je suis servi. 

Comme vous pouvez le constater, la Box est largement amorti avec les livres (il y en a encore pour une trentaine d'euros). 
Pour 18€, vous avez des livres de qualité, emballé avec soin, et qui vous font voyager loin. Que demander de plus! 

La Box de Pandore: une Box qui plaira à tous, de 0 à 99 ans (et peut être même à 100 ans, soyons fous), car, tout le monde garde au fond de soi une âme d'enfant.