lundi 7 juillet 2014

Kestavu au ciné cette semaine? #17

Les vacances étant là, je visionne quasiment un film par jour. Il est donc préférable de revenir à une publication hebdomadaire du rendez-vous du "Kestavu".

Voici le petit rendez-vous cinéma où je parle des films vu en DVD (principalement), à la télé (très rarement) où au ciné (encore plus rarement) cette semaine. 

53/ Vu le 2 juillet 2014


Film de James Mangold: avec Russel Crowe, Chrstian Bale, Peter Fonda, Gretchen Mol... (2008)


Remake d'un western de 1957, « 3h10 pour Yuma » n'est pas un film transcendant, il faut bien l'avouer. Ce n'est pas une daube non plus. C'est ce que j’appellerai un entre-deux. Ni très bon, ni très mauvais. C'est un western qui se laisse regarder, où les acteurs se débrouillent pas trop mal, Russell Crowe, en tête. Mais, bon, ce n'est pas un grand film. Je me demande même si ce remake était bien nécessaire (en même temps, je ne peux pas comparer, n'ayant pas vu l'original d'il y a 50 ans). A croire que les huiles d'Hollywood n'ont plus d'idée et vont piocher dans les vieux films pour les refaire à la sauce « moderne ». Ou serait ce dû au fait que l'Américain moyen ne veut pas faire l'effort de regarder un vieux film (tout comme il ne veut pas voir de films étrangers car sous -titrés, donc ils préfèrent faire des remakes de films étrangers sans saveur). Tiens, le voilà le mot qui résumé tout. Ce film est un bon divertissement, mais qui malheureusement manque de saveur pour être « dégusté » comme il se doit.
Un bon divertissement, sans plus. 




54/ Vu le 3 juillet 2014

Film de Michel Hazanavicius: avec Jean Dujardin, Bérénice Béjo, John Goodman, James Cromwell... (2011)

Avec dix métros de retard, j'ai enfin vu le film qui avait fait tant parler de lui lors de sa sortie en 2011. Il faut dire que c'était culotté de proposer un film entièrement muet, et de plus, en noir et blanc. A l'époque de la 3D, de la HD et surtout du son, c'était impensable que ça marche. Et pourtant...
Pourtant...j'ai aimé ce film. C'est un petit bijou de nostalgie pour un cinéma disparu, une époque révolue et un bel hommage au cinéma hollywoodien. Pourtant, ce film est bien français ! Que ce soit un réalisateur français qui décide de faire un hommage au cinéma hollywoodien, c'est un peu fort de café, je trouve.
Au début, je dois vous avouer que j'ai été déstabilisé, n'ayant pas l'habitude des films muets (j'en avais déjà vu certains comme des Chaplin ou un Hitchcock, qui m'avaient beaucoup plu), mais je me suis laissé emporter et prendre par l'histoire. J'ai été ému quelquefois, en voyant la déchéance de George Valentin, devant certaines scènes également comme celle ou Peppy Miller (admirablement interprétée par Bérénice Béjo) met sa main dans la veste de George Valentin, et se laisse enlacer par elle.
Mais la scène qui m'a le plus enthousiasmé est celle du rêve de George Valentin, quand celui ci entend tous les sons (comme le spectateur) et qu'aucun son ne sort de sa bouche. Puis la fin du film quand on passe du muet au parlant. (ce qui est un peu l'histoire du film en même temps).
Jean Dujardin a bien mérité son oscar : il interprète ce personnage avec une telle justesse, qui nous montre une telle palette de jeu qu'il en est époustouflant. Chaque acteur trouve , un jour ou l'autre dans sa carrière, le rôle de sa vie. Pour Jean Dujardin, ce sera George Valentin. Car c'est celui qui a changé sa vie. (Même s'il en aura d'autres (je le lui souhaite, ils n'auront pas le même impact que celui-ci).
Voilà un film qui était un pari fou et qui est devenu réalité. Il restera un petit bijou du cinéma...franco-américain.



55/ Vu le 4 juillet 2014

Film d'Alfred Hitchcock: avec Ingrid Bergman, Joseph CottenMichael Willding, Margaret Leighton...(1949)

Un bon Hitchcock, qui n'aura pas su complètement me satisfaire. 
Pour mon avis détaillé, suivez le lien: Les amants du Capricorne.






56/ Vu le 5 juillet 2014


Film de Robert de Niro: avec Matt Damon, Angelina Jolie, Robert de Niro, John Turturo... (2007)


2e film de Robert de Niro, en tant que réalisateur, « Raisons d'état » est un bon film sur l'univers de l'espionnage (et de la CIA en particulier). Très méticuleux dans la recherche de la vérité historique (un comble quand on sait que dans ce monde là, le mensonge est roi), c'est un film qui a un certain côté captivant...ce qui n'empêche pas le film de souffrir quelques longueurs (en même temps un film de 2h40 ne peut pas échapper à cela, même s'il couvre une vingtaine d'années).
Il y a quelques années, j'avais essayé de le regarder, mais j'avais arrêté au bout d'une trentaine de minutes. Je trouvais qu'il ne se passait rien et que je m'ennuyais sévère. En fait, je pense que je m'attendais à un film palpitant, rempli d'action, qui allait m'ouvrir les portes de ce monde secret de l’espionnage. Parmi mes attentes, une seule s'est avérée vraie : le monde secret qui m'a ouvert sa porte.
Sachant cela, cette fois ci, je suis entré plus facilement dans le film, même si celui-ci n'est pas si évident. Malgré les couleurs chaudes utilisées à l'écran : les couleurs rouges, oranges sont très présentes, j’ai trouvé ce film extrêmement froid et impersonnel. En fait, il ne fait rien pour nous faciliter l'entrée. En tant que spectateur, je suis souvent resté à la porte, sans me sentir concerné ou impliqué pour les personnages.
Ce film nous démontre tout de même que la CIA est un univers à part, et surtout qu'on fait de ces agents des robots. En tout cas, Edward Wilson est un être froid, inexpressif (Matt Damon correspond d'ailleurs parfaitement au personnage) et qui ne montre aucunement ses sentiments. Pourtant, en le regardant se démener pour son fils et son bonheur, j'avais un peu d'espoir de changement. J'ai vite déchanté (d'ailleurs la « scène de l'avion », est celle qui m'a le plus choqué. Je n'en revenais pas.) C'est là où je me suis détaché complètement du film,  ce dernier n'ayant  aucune morale. C'est désolant !

Au final, un film intéressant sur le monde fermé de la CIA qu'il nous fait découvrir, mais que j'ai trouvé trop froid pour pouvoir y adhérer complètement.  



57/ Vu le 6 juillet 2014

Film de Justin Chadwick: avec Natalie Portman, Scarlett Johansson, Eric Bana, Jimm Sturgess... (2008)

Adaptation cinématographique du roman de Philippa Gregory « The other Boleyn girl », est un film historique de belle facture, quoique classique. Il revient sur le destin d'Ann Boleyn, 2e femme du roi Henry VIII (celle qui fit que les anglais devinrent anglican en se détachant du pape, afin qu'Henry VIII puisse  divorcer de Catherine d'Aragon, sa première femme pour épouser Ann). Ce film nous présente surtout l'autre fille Boleyn, Mary, celle qui, d'après l'auteur du roman, fut la maîtresse du roi, et celle qui lui donna un fils, qu'il ne reconnu pas, à cause de sa sœur.
J'ai vu ce film, une première fois au cinéma et j'avais beaucoup aimé. J'aime les grandes fresques historiques comme celles ci. J'avais trouvé que le trio d'acteurs se débrouillait à merveille (Scarlett Johanssen, qui fut ma préférée, Natalie Portman et Eric Bana).
Pour ce 2e visionnage, mon avis à légèrement changé : même si j'aime toujours ce film, je trouve qu'il tourne beaucoup trop autour des coucheries du roi et ne se focalise pas assez sur les autres intrigues de cour (mais bon, la série « Les Tudors » (qui démarra un ou deux ans après le film), n'était pas encore passé par là).
J'ai redécouvert Natalie Portman dans ce film et celle ci à ma préférence, par rapport à Scarlett Johanssen que j'ai trouvé plus effacée (en même temps, c'est un peu son rôle, j'avoue). Natalie Portman apporte une palette d'expression et d'émotion à son personnage, passant de la femme enfant gâtée, à la femme séductrice, forte puis fragile et démunie devant la mort. (Sa fin fut d'ailleurs un bouleversement bizarrement comme si je m'étais attaché à elle, malgré ses calculs). Pour ce qui est d'Eric Bana, je le trouve charismatique dans le rôle d'Henry VIII, lui donnant une stature imposante, mais malheureusement, peu flamboyante (là aussi Jonathan Rhys Meyer est passé par là).
Puis, cette fois ci, j'ai fait plus attention aux petits rôles que la première fois (de Kristin Scott Thomas qui n'a plus rien à prouver, en passant par David Morissey, dans un rôle d'homme calculateur à sa mesure, sans oublier Jim Sturgess, (qui est l'un de mes acteurs chouchous depuis que je l'ai vu dans « Las Vegas 21 ») qui nous offre un bon George Boleyn... et surtout Benedict Cumberbatch (peu connu à l'époque, « Sherlock », n'étant pas encore là pour le faire "exploser") dans un petit rôle (celui du mari de Mary). Il est parfois de bon ton de remarquer ces petits rôles car un jour, ce sont eux qui sont en haut de l'affiche.
Au final, un bon film historique, qui m'a encore fait passer un très bon moment. J'ai aimé retrouver ce film que j'avais beaucoup apprécié en salle à sa sortie. Il ne me reste plus maintenant qu'à découvrir le roman ainsi que ses prequels et ses suites.



Voilà pour ce dix-septième rendez-vous du Kestavu au ciné cette semaine?

Et vous Kavezvousvu au ciné cette semaine? 






2 commentaires:

  1. Tiens, Valérie a également parlé de deux soeurs pour un roi cette semaine! Je ne l'ai pas vu mais ça me tente bien aussi. Je suis contente que tu ai apprécié The artist, un peu déstabilisée au départ j'avais également beaucoup aimé!

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    1. Tu n'as plus le choix, il te faut regarder "Deux soeurs pour un roi". Ce film te fait du pied, c'est sûr!
      Je vois que nous sommes sur la même longueur d'ondes sur "The Artist". J'appréhendais ce film (car certains de mes amis n'avaient pas aimé) et tout compte fait, j'ai été enchanté.

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