dimanche 28 septembre 2014

Slow Qui Tue #202: Only the very best

Le slow qui tue de la semaine lance un SOS de détresse.

Peter Kingsbery: Only the very best


Bonne écoute!

mercredi 24 septembre 2014

La 5e saison

4e de couverture: Avis de cataclysme dans les forêts suédoises. Depuis des mois, des femmes y sont torturées et demeurent muettes à jamais. Alors que Malin Fors passe des vacances en famille à Lund, une nouvelle victime silencieuse est admise à l’hôpital voisin. L’enquêtrice s’empare du dossier et le Mal lui révèle son véritable visage. Les quatre saisons ont désormais une sœur : la saison des ténèbres.

La tétralogie des saisons, mettant en scène l'inspectrice Malin Fors a été l'une des séries policières qui m'a le plus marqué.
En lisant le dernier tome de la série, je me souviens que j'avais été frustré car des questions restaient en suspens. Surtout concernant le cas de Maria Murvall que le lecteur suivait depuis Hiver.
Quelle surprise de voir qu'un 5e tome avait vu le jour.

Cette 5e saison vient clore le cycle des saisons et donne enfin les réponses aux questions que je me posais sur Maria Murvall. En effet, Malin n'a jamais cessé de s'intéresser à son affaire. Voilà que lors de vacances dans la famille de Peter (son nouveau petit ami, médecin de profession), elle apprend qu'un cas similaire à Maria Murvall s'est passé dans les environs. Il ne lui en faut pas plus pour sauter sur l'occasion d'en savoir davantage.
Oui, mais voilà que le corps d'une jeune femme vient d'être retrouvée dans la même forêt où fut retrouvée, errante, Maria Murvall, à Linköping. Malin écourte ses vacances et retourne dans sa petite ville pour s'occuper de l'affaire, avec son équipe.

Ce fut un plaisir de retrouver cette héroïne que j'ai découvert, il y a un an ou deux, maintenant. Mais aussi retrouver le style particulier de Mons Kalentoft (ou plutôt celui de ses traducteurs (car oui, j'ai remarqué que les romans suédois étaient traduit par deux personnes. Le suédois serait il trop difficile à traduire qu'il faut au minimum être deux pour le faire? On retrouve donc Lucille Clauss, à la traduction, qui pour cette 5e saison, change de "partenaire", en la personne d'Emmanuel Curtil (et là, je me demande si cet Emmanuel à un lien avec le comédien, qui est la voix française de Jim Carey et de beaucoup d'acteurs de séries, comme Matthew Perry dans "Friends" ou Kyle Chandler dans "Demain à la une") Mais bon revenons au roman de Mons Kalentoft.
Avec des phrases courtes et percutantes, l'auteur nous fait entrer dans les profondeurs de l'âme humaine et, plus on avance dans la série, plus celle ci est noire. Je crois que c'est le roman le plus sombre de la série, en ce qui concerne l'affaire, mais également celui le plus radieux pour Malin. En effet, cette dernière qui touchait le fond dans les derniers tomes du cycle des saisons, remonte la pente. Elle a arrêté de boire, est en couple avec Peter, un homme équilibré, qui la réconforte quand cela ne va pas. De plus, ils comptent avoir un enfant. Tout va presque pour le mieux pour Malin et ce fut un plaisir de la voir comme ça. C'est vrai, j'en avais assez de la voir sombrer de plus en plus. Elle me minait le moral. Je trouve que  l'évolution du personnage, de manière positive, est une bonne chose.

Surtout, ce qui m'a fasciné dans ce tome, c'est la faculté de Mons Kalentoft, de rendre les choses les plus noires et les plus morbides, très poétique. Malgré sa noirceur, le roman est rempli de poésie qui rend le texte très beau et très agréable à lire.
Surtout, malgré certains moments à la limite du supportable, dans certains passages, l'auteur laisse parfois le morbide de côté, et même l'action pure pour se focaliser sur la psychologie des personnages et c'est très plaisant, car rare dans les romans policiers. Ce qui sort les romans de Kalentoft du lot.
Surtout, ce que j'apprécie toujours, c'est qu'il fasse "parler les morts". Lire les pensées de la victime, permet au lecteur d'avoir une empathie démultipliée pour elle.

Dans ce tome, la boucle se ferme, en résolvant l'affaire Maria Murvall, de manière surprenante (honnêtement, je ne m'attendais pas à ce que cette histoire prenne ce virage. Une vraie surprise).
Surtout, il se termine sur une note poétique de toute beauté. La dernière phrase du roman m'a vraiment émue.

Avec ce tome, se clôt le cycle des saisons que Mons Kallentoft débuta avec Hiver. Un cycle que j'ai eu plaisir à découvrir et que je vous recommande. Je trouve que Mons Kallentoft se démarque d'autres auteurs, avec une écriture percutante, qui fait la part belle à la psychologie. Alors, certes, il faut parfois avoir le cœur bien accroché, car, on va très loin dans la noirceur et on peut être dégoûté par certains passages, voire même un peu déprimé...mais vous découvrirez une héroïne au caractère bien trempée, qui ne vous laissera pas indifférent.
Je suis d'ailleurs content qu'après ce cycle, Mons Kallentoft ai décidé de continuer l'aventure avec Malin, avec un 6e tome, paru au Seuil, il y a quelques mois sous le titre Les Anges aquatiques. Je peux déjà vous dire que je serai au rendez-vous pour lire ce nouveau cycle qui promet de petits bouleversements, surtout au vu de la fin de ce tome.
A bientôt Malin. Et vous, chers lecteurs, n'hésitez pas une seconde à découvrir ce cycle des saisons qui a donné une nouvelle image des lettres du suspense suédoises.

Merci aux Editions Points de m'avoir permis de découvrir le fin de l'histoire.

 
Mons Kallentoft: La 5e saison, (Den fente arstiden), Points, 521 pages, 2013

La Discothèque du 20e siècle #76

En 1966, les Los Bravos voyaient la vie en Black.

Los Bravos: Black is black (1966)

Black Is Black by Los Bravos on Grooveshark


La version originale de Noir, c'est noir -immense tube pour Johnny Hallyday à la rentrée 1966 (qui lui permet de réussir un come-back éblouissant après un léger passage à vide) nous le devons à un groupe...espagnol, comme son nom l'indique: n°2 du Top britannique durant l'été de la même année et même n°4 du classement des meilleures ventes aux Etats Unis. Groupe européen avant la lettre, le quintet chantait en anglais et comptait 4 espagnol et 1 allemand! (Source: Fascicule: "La Discothèque du 20e siècle: 1966", Polygram Direct)

Bonne écoute!

dimanche 21 septembre 2014

Slow Qui Tue #201: Pleurer des rivières

Le slow qui tue de la  semaine en a pleuré naguère...mais c'est bien fini.

Viktor Lazslo: Pleurer des rivières


Bonne écoute!


jeudi 18 septembre 2014

L'élixir de l'imortalité

4e de couverture: A Oslo en 1989, Ari, le dernier descendant de la famille Spinoza, promet à sa mère de raconter la vie de ses ancêtres à travers les siècles : soit 37 générations !
L’histoire débute en Espagne en 1140 quand un jeune homme, Baruch Spinoza, après avoir eu une vision de Moïse, entreprend un voyage initiatique qui le mène jusqu’au Portugal, où il devient médecin du roi. Là, il conçoit l’élixir de l’immortalité. Le secret de sa fabrication sera transmis de génération en génération, de Baruch à Simon, Amos, Shlomo, Israël, Chaïm, Moishe, Salman, le seul qui l’ingérera, vivra plus de 130 ans et incarnera la figure du Juif Errant.
En l’espace de huit siècles, chaque détenteur du secret va connaître un incroyable destin et marquer l’histoire de l’Europe, traversant l’Inquisition, la Seconde Guerre mondiale, l’holocauste, le communisme, en passant par le siècle des Lumières et la Révolution française.
C’est toute l’histoire de l’Europe – petite et grande – qui est revisitée : anecdotes, récits en tout genre, contes, considérations religieuses, saga familiale : une valse des sentiments humains du plus abject au plus généreux, un hymne à la famille et à la vie.
Le dernier des Spinoza a sauvé sa famille de l’oubli et transmis le seul vrai trésor que l’on doit transmettre : la mémoire et les souvenirs.

Parfois, il est bon de ne pas s'acharner et de lâcher prise.  C'est ainsi que j'ai mis un terme à ma lecture à 150 pages de la fin (sur 544). L'envie de continuer ce roman n'était plus là et je sentais venir une panne livresque si je m'obstinais a vouloir aller au bout. Donc autant arrêter avant que cela ne se produise. 

Pourtant, tout avait bien commencé: le thème du roman m'intéressait et les premières histoires racontées m'avaient captivées. Suivre l'évolution des Juifs, par l'intermédiaire d'une famille (les Spinoza) étaient très intéressant. On remarque surtout que de tous temps, les juifs ont été traqués, bannis et ce, depuis le Moyen Age. 
Ce roman est construit sur la manière des Mille et une nuits: chaque histoire d'un membre de cette famille peut s'apparenter à un conte, mais surtout, elles sont racontées à Sasha et Ari, par leur oncle. Surtout, celle de Baruch et de ses enfants. On est transporté dans le Portugal du Moyen Age, on y parle de Sultan, de potions, de complots, de poisons. Ces histoires là étaient captivantes à lire...malgré un style un peu complexe qui fait que je prenais le temps pour bien comprendre toutes les subtilités du texte. 
Puis, au fur et à mesure que j'avançais dans la chronologie de la famille, plus mon intérêt s'est émoussé pour complètement disparaître: je prenais le roman a reculons et je n'avais plus envie d'y revenir. Malgré un thème captivant et des personnages haut en couleur, j'ai trouvé que le roman était trop foisonnant et les personnages trop nombreux, ce qui fait que je m'y perdais par moment. Surtout, j'ai trouvé vers la fin que le roman ronronnait un peu et devenait un peu redondant, répétant souvent les mêmes choses, de manière différente, certes, mais, si on lisait, entre les lignes, ces choses là avaient été dites quelques pages avant. L'auteur à peut-être voulu montrer, par ce procédé que, malgré les siècles, rien ne changeait jamais. Mais, je trouve que cela n'était pas nécessaire de raconter plusieurs siècles d'histoires pour en arriver souvent au même constat. Peut être aurait il été bon de resserrer le roman, en laissant de côté certains personnages, pour se focaliser sur certaines périodes de l'histoire.  
Pour ma part, c'est la lassitude qui est venue m'accompagner, à mesure que  j'avançais vers le dénouement. 

Au final, un roman au thème intéressant mais qui m'a lassé par trop de personnages (qui a fait perdre le fil et l'intérêt du roman au lecteur que je suis) et que je n'avais pas envie de continuer. C'est un rendez-vous manqué avec la plume (pourtant belle, et poétique par moment) de Gabi Gleichmann. C'est fort dommage, mais il faut savoir dire stop...pourtant, ce n'est pas mon habitude d'abandonner un roman mais il y a tellement d'autres livres qui m'attendent.

Merci, aux Editions Grasset pour cette découverte, malgré ce rendez-vous manqué.

Gabi Gleichmann: L'élixir de l'immortalité, (Udodelighetens Elixir), Editions Grasset, 544 pages, 2014


mercredi 17 septembre 2014

La Discothèque du 20e siècle #75

En 1964, les Supremes était au sommet de leur gloire.

Les Supremes: Baby Love (1964)

Baby Love by The Supremes on Grooveshark

Le trio -à l'origine un quatuor- mené par la troublantissime Diana Ross, n'avait pas réussi à s'imposer plus tôt: depuis deux ans qu'elles enregistraient des disques sans succès, on les surnommaient dans leur dos, à Motown, leur maison de disques, les "No-Hit Suprêmes"! Et puis voilà qu'elles se propulsent en tête du classement américain-pourtant surencombré cette année là par les chansons des Beatles-avec, coup sur coup 4 classiques del a musique soul: Where did our love go, Baby loveCome see about me et Stop! In the name of love. Cette fois la carrière des trois filles de Détroit, y compris la renversante Diana Ross, est bien lancée! (Source: Fascicule: "La Discothèque du 20e siècle: 1964", Polygram Direct)

Bonne écoute!

dimanche 14 septembre 2014

Slow Qui Tue #200: Someone like you

Le slow qui tue de la semaine  souhaite trouver quelqu'un comme toi.

Adèle: Someone like you


Bonne écoute!


mercredi 10 septembre 2014

La Discothèque du 20e siècle #74

En 1962, Claude François suivait les conseils de son père, à propos des filles.

Claude François: Belles belles belles (1962)

Belles ! Belles ! Belles ! by Claude Francois on Grooveshark

A l'affut du tube idéal qui va-enfin!-lancer la carrière de son poulain, le manager/directeur artistique Paul Lederman découvre Made to love (Girls girls girls) des Everly Brothers, le duo américains aux harmonies imparables, et le propose au jeune Claude François. Celui-ci, sans complexe, exige de Vline Buggy, qui en a fait l'adaptation française sous le titre Rien rien rien, de revoir sa copie. Une nuit de travail plus tard, Vline lui propose Belles belles belles et l'affaire est dans le sac, Clo-clo tient le tube de la Noël 1962! (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1962", Polygram Direct)

Bonne écoute!

dimanche 7 septembre 2014

Slow Qui Tue #199: Chanter

Le slow qui tue de la semaine ne sait faire que chanter, en toute circonstance.

Florent Pagny: Chanter


Bonne écoute!

vendredi 5 septembre 2014

Baton Rouge

4e de couverture: Baton Rouge, Louisiane, 230 000 habitants : la ville détient le triste record du crime, de la corruption, des trafics de toutes sortes. C'est là que débarque, à l'appel d'un juge, Kay Scarpetta, marquée par la mort de l'homme de sa vie, Benton. Sa mission : enquêter sur d'énigmatiques disparitions de femmes... Et, si c'était un piège ? Et si elle était loin d'en avoir fini, comme elle le croyait, avec les figures de cauchemar qui hantent sa mémoire - au premier rang desquelles les sinistres frères Chandonne ? Dans ce douzième thriller, où l'on retrouve autour de Scarpetta sa nièce Lucy et son collègue Pete Marino, Patricia Cornwell réserve à ses millions de lecteurs des frissons intenses et des surprises de taille !

Risques de spoilers sur les tomes précédents (puisqu'ils sont tous liés depuis le 4e tome de la série)

Voici donc le tome du changement. 
12e tome de la série "Scarpettta", Baton Rouge est très déstabilisant. (Je dois même dire que j'appréhendais de le lire, vu les avis sur ce tome) Il marque plusieurs changements que je vais évoquer plus loin...mais surtout, il marque apparemment, le début de la chute de la série. 

Pour tout vous dire, j'ai été déstabilisé au départ par le changement de narration. En effet, ce tome est le premier à ne pas être narré du point de vue de l'héroïne, Kay Scarpetta. C'est un peu déroutant de voir cette dernière devenir un personnage "lambda" de la série. Surtout, l'utilisation de la 3e personne du singulier rend l'héroïne très impersonnelle. (Cela se ressent également sur les autres personnages) J'ai alors perdu cette petite connexion que j'avais avec elle, n'arrivant plus à savoir ce qu'elle ressent intérieurement. 
En même temps, le passage au "il" (en l'occurrence, ici, au "elle") pouvait enfin éviter d'aller vite sur certaines situations et d'aller voir ce que pensent les autres personnages (et les meurtriers en particuliers. Meurtriers qui sont bien connu dans "Baton Rouge" puisqu'on les suit depuis 3 livres). Mais surtout, cela permet de dévoiler au lecteur un fait que Kay ignore. D'ailleurs ce fait, aurait pu sembler invraisemblable, mais ce "retour" ne m'a pas gêné. (Je dois trop regarder de soap-operas, qui sont coutumiers des "retours" invraisemblables. A force, j'arrive à trouver cela normal). 

Du moins, c'est ce que je pensais au début de ma lecture. Mais, en fait, je me pose une question, après avoir refermé le livre: qu'est ce qui s'est passé? 
Je n'ai pas retrouvé l'écriture des premiers romans (pourtant la traductrice Hélène Narbonne est encore là, puisque Andrea H. Japp ne prendra le flambeau qu'a partir de Signe Suspect): J'ai trouvé que l'histoire se traînait (même si elle m'a captivée par moments): quel intérêt de rester focaliser sur "l'affaire Caggiano" pendant plus de 300 pages (même si celle ci est entrecoupés de chapitres concernant les Chandonne et le "retour")? Surtout si c'est pour accélérer les événements dans les 100 dernières pages. (j'ai ainsi trouvé étrange que Scarpetta soit appelé sur une scène de crime à 40 pages de la fin. J'ai même regardé le numéro de la page que je lisais pour voir si je n'avais pas rêvé). 
Autre point qui me laisse perplexe: pourquoi nous faire miroiter une enquête se situant à Baton Rouge si c'est pour y arriver dans les 60 dernières pages du livre? Il y a un peu tromperie sur la marchandise. 

Mais surtout, là où le changement est très déstabilisant, c'est que Scarpetta, le personnage principal des romans de la série (il y a d'ailleurs écrit, sur la couverture, en dessous du titre: "Une enquête de Kay Scarpetta"), qui était omniprésent dans les tomes précédents (normal, elle en était la narratrice) se fait remarquer par son absence. Pendant les trois quart du roman, elle n'apparaît quasiment pas, laissant la place à Lucy, Marino, les Chandonne, "le retour", et ne faisant qu'une apparition plus conséquente vers la fin du roman. Comme si l'auteur en avait marre de narrer ses enquêtes (dans ces cas là, il vaut mieux savoir dire stop et passer à autre chose)

Ce changement est également déstabilisant car j'ai eu l'impression de ne pas retrouver les personnages que j'avais apprécié: Marino est de plus en plus grincheux, et commence à devenir une vraie loque, Lucy est devenue une super agente, sans quasi d'émotion et Scarpetta est de plus en plus froide. Un personnage de la fin du roman dit qu'il est devenu une machine. Eh bien, je crois que cela résume bien ce que je pense de tous les personnages. Ils sont devenues des machines, pour lequel le lecteur ne ressent plus ce qu'il avait apprécié chez eux. Ce sont des coquilles quasiment vide et cela est bien dommage. 

Au final, un tome qui m'a déstabilisé, même si j'ai passé quelquefois de bon moments avec lui, et dans lequel je ne retrouve pas ce qui m'avait plus. Surtout, j'ai trouvé que l'intrigue était longue à se mettre en place, avec une intrigue (l'affaire Caggiano) qui aurait pu être écourté, et une fin trop rapide et bâclée (j'avais trouvé que la fin de Dossier Benton avait été bâclée mais là, on atteint un record d’invraisemblance que cela en devient affligeant), mais surtout, elle laisse une porte ouverte à la "trilogie Chandonne". 
Autant j'avais été captivée par la trilogie "Temple Gault" (les tomes 4 à 6) (tellement que j'avais lu cette trilogie en 3 semaines), autant celle des "Frères Chandonne" me laisse un goût amer car trop bâclée, à tel point qu'on s'en désintéresse au fur et à mesure des tomes. 
Pourtant, je continuerai à lire la série "Scarpetta" (déjà car tous les autres tomes sont dans ma PAL). Maintenant que la page "Chandonne" est tournée, peut être que cela repartira du bon pied. 
L'espoir fait vivre.

Patricia Cornwell: Baton Rouge (Blow Fly), Le Livre de Poche, 606 pages, 2004. 



mercredi 3 septembre 2014

Descente en librairie #47

Au mois d'Août, 7 livres ont rejoint ma PAL.

09/08


Kay Scarpetta, bien déterminée à découvrir les raisons du meurtre de son assistant Jack Fielding, se rend au pénitencier de femmes de Géorgie, où une prisonnière affirme détenir des informations sur ce dernier. Elle évoque aussi d'autres assassinats sans relations apparentes : une famille d'Atlanta décimée des années auparavant et une jeune femme dans le couloir de la mort. Peu après, Jaime Berger, ancienne procureur de New York, convoque Kay Scarpetta à un dîner, mais dans quel but ? Kay comprend que le meurtre de Fielding et celui auquel elle a échappé autrefois constituent le début d'un plan destructeur. Face à un adversaire malade et dangereux, elle traverse enfin le voile rouge qui l'empêchait de comprendre. Diabolique et glaçant comme la lame profilée d'une arme blanche. Version Femina

Il fallait bien q'un jour, je complète "ma collection Scarpetta" en achetant les  derniers volumes parus en poche. J'ai profité d'une occasion chez Gibert pour me le procurer. 

(Acheté à Gibert)


Une éminente paléontologue disparaît d'un site de fouilles renfermant des ossements de dinosaures au fin fond du Canada. Un message macabre parvient à Kay Scarpetta, lui laissant la détestable impression qu'il pourrait correspondre à cette disparition. Quand elle est appelée peu après à repêcher dans le port de Boston un cadavre de femme, les événements s'enchaînent. Kay Scarpetta se retrouve face à un tueur en série fort intelligent et n'ayant aucune crainte d'être arrêté. Comme les indices semblent établir un lien avec d'autres affaires non résolues, les sciences médico-légales les plus pointues sont sollicitées. La chasse du coupable commence dans la ville de Boston prise sous un vent de glace.


Par la même occasion, j'ai acquis le dernier volume paru en poche, à ce jour (puisq'un autre roman est paru depuis en grand format et qui devrait paraître en poche l'année prochaine. 
Du ocup, cela m'a donné envie de replonger dans la série (comme tous les été vous me direz). je sais que la série devient moins intéressante de livres en livre, d'après certains commentaires, mais j'ai tout de même envie de la continuer, pour savoir ce qui arrive à Scarpetta et sa bande. 

(Acheté à Gibert)

16/08

En voulant résilier un abonnement, Emma Rothner se trompe d’adresse et envoie un mail à un inconnu, un certain Leo Leike. Ce dernier, poliment, lui signale son erreur ; Emma s’excuse, et, peu à peu, un dialogue s’engage entre eux, par mail uniquement. Au fil du temps, leur relation se tisse, s’étoffe, et ces deux inconnus vont se mettre à éprouver l’un pour l’autre une certaine fascination. Alors même qu’ils décident de ne rien révéler de leurs vies respectives, ils cherchent à deviner les secrets de l’autre… De plus en plus attirés et dépendants, Emmi et Leo repoussent néanmoins le moment fatidique de la rencontre. Emmi est mariée, et Leo se remet à grand peine d’un chagrin d’amour. Un jour, pourtant – enfin ! –, ils décident de se donner rendez-vous dans un café bondé de la ville. Mais ils s’imposent une règle : reconnaître l’autre qu’ils n’ont pourtant jamais vu, avec interdiction formelle de lui parler…

Comme dit le dicton (ou l'adage, je ne sais plus): tout vient à point à qui sait attendre. 
En effet, il y a un bon moment que j'attend d'avoir ce livre. Mais quelques problèmes se posaient à moi. Je trouvais la couverture du grand format magnifique mais je ne voulais pas mettre près de 20 euros dans un roman fait de mails et qui allait se lire très rapidement. J'ai donc attendu la sortie poche...sauf que la couverture était une horreur sans nom. Donc, pas question de mettre de l'argent pour avoir une couverture aussi horrible; (Je sais, c'est futile, mais, je savais que la couverture poche m'aurait rebuté au point de laisser dormir le livre des années pour peut être ne jamais l'ouvrir.
Et voilà que le moment tant attendu où le livre est enfin chez moi s'est présentée, le mois dernier. Lors d'une visite à Easy Cash (magasin qui vend de tout en occasion), voilà que je tombe sur le grand format du roman de Daniel Glattauer au prix riquiqui de 2,99€. (A ce prix là, j'aurai été fou de ne pas me jeter dessus). 
Il ne me reste plus qu'à le lire... et qui sait, je tomberai peut être sur la suite, lors d'une prochaine visite à Easy Cash. 

(Acheté à Easy Cash)

Paris, 1633. Les dragons menacent le royaume.
Surgis de la nuit des temps, ils sont décidés à restaurer leur règne absolu. Usant de sorcellerie, ils ont pris apparence humain et créé une puissante société secrète, la Griffe noire, qui conspire dans les plus grandes cours royales d’Europe.
Pour déjouer leurs complots, Richelieu dispose d’une compagnie d’aventuriers et de duellistes rivalisant de courage, d’élégance et d’astuce. Des hommes et une femme aux talents exceptionnels, prêts à braver tous les dangers et à risquer leur vie pour la Couronne : les Lames du Cardinal !

Une saga qui m'attirait beaucoup. 
C'est lors de ma visite à Easy Cash que j'ai trouvé cette intégrale (qui compte les 3 tomes de la saga) à un prix dérisoire (6.99€) et en très bon état. On avait l'impression qu'il n'avait jamais été lu. 

(Acheté à Easy Cash)

Il est un fort, sur la lande, où l’on envoie les enfants rebelles : le Hall de Fer.
Quand ils en sortent, bien des années plus tard, ils sont devenus les meilleurs épéistes du royaume. Un rituel magique les a assignés à la protection d’un égide : le roi lui-même ou une personnalité de son choix. Ils le serviront jusqu’à la mort au péril de leur vie, qu’ils le veuillent ou non.
Ils sont les Lames du roi.

Après les lames du Cardinal, passons à celles du Roi. 
Je me suis laissé tenter par cette intégrale (qui se trouvait à côté de celle de Pevel) pour son prix (6.99€) et pour sa couverture. Faire une économie de près de 20€ sur le prix d'origine, il serait fou d'hésiter, n'est il pas? 

(Acheté à Easy Cash)

18/08

Avis de cataclysme dans les forêts suédoises. Depuis des mois, des femmes y sont torturées et demeurent muettes à jamais. Alors que Malin Fors passe des vacances en famille à Lund, une nouvelle victime silencieuse est admise à l’hôpital voisin. L’enquêtrice s’empare du dossier et le Mal lui révèle son véritable visage. Les quatre saisons ont désormais une sœur : la saison des ténèbres.

Comme j'en avais marre d'attendre que France Loisirs daigne publier ce 5e volume des enquêtes de Malin Fors, j'ai profité d'une proposition des Editions Points pour le recevoir. Ainsi, je vais enfin avoir la solution de l'enquête sur Maria Murvall (enfin, je l'espère). Puis, c'est une série policière qui me plait grandement. 

(Reçu dans la BAL)

23/08

Vladimir Nabokov est né en 1899 en Russie dans une famille aristocratique cultivée et libérale. À la révolution, la famille s’exile à Berlin. En 1936, marié à une Juive, il émigre en France puis rejoint les États-Unis. Il meurt en Suisse en 1977. En 1955 paraît Lolita qui suscite une réprobation générale mais la critique célèbre un chef-d’œuvre. On découvrira ici toutes les facettes du génie de Nabokov. Et au-delà de l’œuvre qui fit et fait toujours scandale, une langue envoûtante d’une liberté et d’une inventivité inouïes. Un diamant noir !

Comme le 12e volume de la collection "Grands Auteurs"(consacré à Georges Simenon) vient de paraître chez France Loisirs, j'en ai profité pour compléter ma collection en achetant le 11e volume consacré à Nabokov. 
J'aime cette collection, car elle permet (pour un prix abordable: 19,95€) de découvrir quelques oeuvres emblématiques d'un auteur. Alors, vous me direz, que près de 20€, ce n'est pas donné, mais en sachant que chaque volume comporte plusieurs romans ou plusieurs histoires, cela est tout à fait abordable. La preuve avec celui ci qui comprend donc le roman "Lolita" et 9 nouvelles: de "Jeu de hasard" à "Premier amour", en passant par "Lac, nuage, château". 
Et cela dans une belle édition. Puis, surtout, la collection est variée: de Giono, à Nabokov, en passant par Zweig, Fitzgerald, Mann, Steinbeck, Colette, Hemingway, Camus... Grâce à cette collection, le lecteur découvre la diversité de la littérature et les grands auteurs. 
Si j'ai mis longtemps à acquérir celui ci, c'est que j'étais persuadé que la collection allait se clôturer avec celui ci, qui est paru en fin d'année dernière. 
Quelle ne fut pas ma surprise de voir qu'un 12e volume a été mis en place. 
Normalement, France Loisirs sort deux volumes par an, de cette collection. Le 12e volume: Simenon, étant le premier de l'année, un 2e devrait sortir le trimestre prochain. A moins qu'il n'y en ait qu'un cette année. Une affaire à suivre donc...

(Acheté à France Loisirs)

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le périple de Joseph, un enfant juif parisien de 10 ans, qui doit fuir en zone libre avec son frère. Au péril de leur vie, tous deux doivent franchir la ligne de démarcation tout en passant inaperçus, en travaillant, et en déjouant les interrogatoires

Lors de mon passage à France Loisirs, je suis tombé sur cette BD qui m'a tout de suite plu. Je ne lis pas beaucoup de Bande Dessinée. Si j'ai sauté sur celle ci, c'est d'abord parce que le dessin m'a plu, mais aussi pour découvrir le roman de Joseph Joffo: "Un sac de billes" que je connais de nom mais que je n'ai jamais lu. Ce sera donc l'occasion de découvrir cette histoire. 
Il y a un 2e tome apparemment. 

(Acheté à France Loisirs)

Un petit mois en achat, mais ce n'est pas plus mal puisque ma PAL ne baisse pas tant que ça au vu de mon rythme de lecture qui a bien baissé cette année. 

Au mois prochain pour les nouveaux arrivés dans la PAL. 

La Discothèque du 20e siècle #73

En 1961, Dario Moreno rendait hommage à la plus belle femme des années 60.

Dario Moreno: Brigitte Bardot (1961)

BRIGITTE BARDOT by Dario Moreno on Grooveshark

Découverte au Brésil par une jeune fille nommé Marie-France Brière (future directrice des variétés sur TF1, sur La Cinq, etc...), cette chanson-hommage à la plus belle de nos stars du cinéma des années 50-60 est interprétée-pour sa version originale- par un certain Jorge Viera. Aussitôt adoptée par une ribambelle de chanteurs francophones, c'est la version de Dario Moreno qui décroche la timbale! (Source: Fascicule "La Discothèque du 20e siècle: 1961", Polygram Direct)

Bonne écoute!